Le manga de Ken Wakui vient tout juste de s’achever, mais l’auteur n’en a pas pour autant terminé avec sa saga.
La carrière de Ken Wakui a débuté avec un premier manga en 2005, le seinen Shinjuku Swan, déjà basé sur des délinquants dans un univers très sombre, où proxénètes, hôtesses et prostituées forment le casting dans un décor des bas-fonds tokyoïtes peu engageants. Fort de ce premier succès, le jeune auteur s’est alors lancé dans une seconde œuvre, Tokyo Revengers, en 2017. Reprenant le cadre de guerre des gangs comme trame principale, le shōnen y ajoute des éléments surnaturels, en y intégrant un étonnant système de voyage dans le temps, ainsi qu’une galerie de personnages hauts en couleur.
Retour au collège
Takemichi Hanagaki est un jeune homme de 26 ans, voguant d’un petit boulot à un autre, sans grand destin. Tout bascule le jour où il apprend le décès de son ancienne petite amie du collège, Hinata Tachibana, dans une guerre de gangs impliquant le Tokyo Manji-Kai. Alors qu’il rentre de son travail, il est poussé sur les voies du métro. Mais au lieu de mourir, il se retrouve plongé dans un voyage temporel qui le ramène à ses 14 ans. Il décide alors de tout faire pour sauver son amie, et découvre qu’en serrant la main du petit frère de celle-ci, il peut effectuer des allers-retours entre le présent et le passé.
Futurs multiples
Loin de représenter des personnages manichéens, Tokyo Revengers joue de son aspect surnaturel pour présenter des personnages très différents dans leurs vies passées et présentes. Le héros va d’ailleurs apprendre à connaître ses ennemis sous un jour tout à fait surprenant, rendant ses aventures plus mystérieuses encore, et la recherche d’un dénouement heureux plus complexe. Alors que le manga vient tout juste de s’achever au Japon, et que l’on attend la deuxième saison de son adaptation en anime en janvier 2023, Weekly Shōnen Magazine a annoncé le développement d’un arc narratif supplémentaire, ainsi qu’un spin-off baptisé Tokyo Revengers Extra. La trame particulière du manga se prête d’ailleurs parfaitement à ce genre d’exercice.
