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Mort de Jerry Lewis : du rire aux larmes

21 août 2017
Par Lucie
Mort de Jerry Lewis : du rire aux larmes

Jerry, tu ris, il rit, nous ne rirons plus… C’était l’un des derniers grands noms du Hollywood des années 1960. Jerry Lewis qui a voué son art au rire, s’est éteint ce dimanche 20 août. Il laisse derrière lui une œuvre dédiée aux zygomatiques ainsi que de nombreux héritiers de la grimace.

Le premier tome de JerryJerry Lewis

Il est des carrières qui naissent d’une rencontre déterminante. Pour Jerry Lewis, âgé d’une vingtaine d’années, ce sera celle du crooner Dean Martin. Sur scène, les deux trublions improvisent des numéros à la fois joués et chantés. Et leur alchimie est telle qu’ils finiront par percer ensemble, puis séparément, au cinéma. Mais à peine tête d’affiche sur grand écran, Jerry Lewis voit déjà plus loin. Il veut également être réalisateur. Il crée ainsi un style inimitable composé d’absurde, de grimaces mais aussi d’égocentrisme revendiqué, puisque tout tourne autour de ses facéties. Il met ainsi en scène une quinzaine de films, du Dingue du Palace en 1960 à T’es fou Jerry en 1983 et devient célèbre mondialement avec Le Tombeur de ces dames, Le Zinzin d’Hollywood et surtout Docteur Jerry et Mister Love en 1963 (voir bande annonce ci-dessous).

Influenceur malgré lui

Si ses derniers films en tant que comédien sont tournés vers le drame (La Valse des Pantins de Scorsese, Arizona Dream de Kusturica, ou encore Le Casse avec Nicolas Cage en 2016), c’est le pape du rire qui est encore et toujours mis en avant. Il remet en 1980 un César d’Honneur à son homologue français Louis de Funès qu’il admire et permet à de jeunes acteurs qui se revendiquent de son héritage artistique, de percer. En France, ce sera Michel Leeb et outre-Atlantique, des noms tels qu’Eddie Murphy, Steve Martin ou Jim Carrey. Mais avec sa disparition, Hollywood ne rira plus de la même manière…

Article rédigé par
Lucie
Lucie
rédactrice cinéma sur Fnac.com
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