
Le nouveau jeu de Hideo Kojima arrive sur PlayStation 5 le 26 juin. Aux figures emblématiques du premier opus s’ajoutent de nouveaux noms prestigieux.
Hideo Kojima entend encore repousser les limites du jeu vidéo tel qu’on le connaît. Le créateur japonais, célèbre notamment pour sa série Metal Gear, s’apprête à sortir le second chapitre de Death Stranding, intitulé On the Beach.
Prévu pour une sortie exclusive sur PlayStation 5 le 26 juin (avec un accès anticipé dès le 24 pour les détenteurs de l’édition Deluxe), ce second opus prolonge l’ambition artistique et narrative du premier épisode, déjà considéré comme un OVNI vidéoludique. Ce nouvel acte se distingue par une production d’envergure, des ambitions philosophiques fortes et surtout, un casting d’acteurs digne d’un long-métrage hollywoodien.
Un casting de luxe
La distribution reprend les figures marquantes du premier volet. Norman Reedus (alias Daryl Dixon dans The Walking Dead) incarne une nouvelle fois Sam Porter Bridges, héros taciturne et porteur de colis en terres dévastées. À ses côtés, l’actrice française Léa Seydoux retrouve son rôle de Fragile. Troy Baker, également célèbre pour sa performance en tant que Joel dans le jeu The Last of Us, redevient l’inquiétant Higgs Monaghan.

Mais la suite introduit également de nouvelles têtes. Elle Fanning (vue dans The Great et Maléfique) interprètera Tomorrow, personnage encore auréolé de mystère. Shioli Kutsuna (Deadpool 2) incarnera Rainy, tandis que l’acteur italien Luca Marinelli (Martin Eden, The Old Guard) jouera Neil, salué par Kojima lui-même pour sa prestance à l’écran.

Debra Wilson (Star Wars Jedi : Survivor) campera quant à elle le rôle du Doctor et Jonathan Roumie prêtera sa voix à Dollman, inspiré du réalisateur Fatih Akin. George Miller, Fatih Akin et Nicolas Winding Refn apparaissent aussi en tant que modèles visuels de personnages clés. Par ailleurs, Alissa Jung, Alastair Duncan et Darren Jacobs viennent compléter ce casting prestigieux.
Un jeu d’auteur à l’heure post-COVID
L’univers de ce second volet s’ancre 11 mois après le premier opus, cette fois en Australie. Toujours plongé dans un monde post-apocalyptique, le joueur retrouve Sam, chargé de reconnecter des colonies isolées à un réseau chiral, métaphore d’un lien humain brisé.

Le gameplay reste centré sur l’exploration et la livraison, mais gagne en intensité : combat enrichi, hacking, conditions météo dynamiques et compagnons améliorés. Le jeu introduit aussi un système de monorail et un cycle jour/nuit. L’ambiance sonore, signée notamment par Woodkid, accentue les contrastes. Un ensemble qui fait de Death Stranding 2 une nouvelle œuvre hybride, entre blockbuster interactif et cinéma expérimental.