
La plateforme de streaming propose un polar venu du Liban où la survie d’un enfant pousse un faussaire à renouer avec son passé criminel. Un programme déjà présent dans le top 10 des séries les plus regardées de la semaine.
À la croisée du drame familial et du polar financier, Faussaires s’impose comme une nouvelle pierre à l’édifice international de Netflix. Cette mini-série libanaise en six épisodes, mise en ligne le 15 mai, tisse une intrigue autour d’un sujet peu traité : la contrefaçon monétaire. Un thriller nerveux, rythmé par la survie, l’amour parental et les trahisons.
Une affaire de faux billets et de vrais sacrifices
Au cœur de l’intrigue, Adam, un faussaire (contrefacteur) discret et père d’une fillette gravement malade, voit son passé ressurgir lorsqu’on lui propose de reproduire à la perfection un billet de 100 dollars. Pour mener à bien cette mission, il doit renouer avec Yulia, son ex-compagne et mère de l’enfant.

Ensemble, ils se lancent dans une course contre-la-montre pour réunir l’argent nécessaire aux soins. Mais leur collaboration rouvre de vieilles blessures et les plonge dans un engrenage criminel de plus en plus dangereux.
Un duo d’acteurs rompu à l’intensité
Adam est interprété par Mohamad Al Ahmad, visage familier des séries syriennes et libanaises. Face à lui, Daniella Rahme – l’une des figures montantes du petit écran libanais – incarne Yulia. À leurs côtés, Toni Issa complète la distribution, campant un rôle secondaire, mais stratégique dans le déroulé du récit.
Dans sa structure et son atmosphère, Faussaires évoque des oeuvres comme Breaking Bad ou Ozark, où des individus ordinaires basculent dans la criminalité pour sauver ceux qu’ils aiment. Mais ici, le prisme culturel change la donne. Le Liban y est plus qu’un décor : il impose ses tensions économiques, ses non-dits familiaux, et sa jeunesse désabusée.
Le Liban, nouveau territoire de fiction pour Netflix
Netflix poursuit son offensive sur les fictions arabophones. Après le succès d’Al Hayba et celui de Dollar, la plateforme confirme son intérêt pour les productions libanaises, appréciées pour leur rythme soutenu et leur capacité à refléter les dilemmes contemporains du Moyen-Orient. En diversifiant son offre au-delà des formats anglo-saxons, le géant du streaming mise sur une richesse de récits encore peu représentés à l’échelle mondiale, mais porteurs d’un fort potentiel narratif.