Le 7 mai prochain, un troisième et dernier opus de Balle perdue vient clore l’histoire de Lino, mécano de génie pris dans un engrenage de violence et de vengeance.
Trois volets, un mécanicien survolté, des poursuites effrénées et un goût prononcé pour la tôle froissée : c’est le programme que Netflix boucle ce mercredi avec la sortie du troisième opus de la saga Balle perdue. Lancée en 2020, cette trilogie d’action signée Guillaume Pierret s’est rapidement imposée sur la plateforme. En tête d’affiche, l’acteur Alban Lenoir (récemment à l’affiche de Rapide avec Paola Locatelli), ancien cascadeur, incarne un héros taiseux propulsé malgré lui dans les arcanes d’une police gangrenée.
Un engrenage lancé à toute allure
Tout a commencé avec Lino, mécanicien de génie, arrêté après un braquage qui tourne mal. Remarqué pour ses talents de préparation automobile, il intègre une unité de police dirigée par le commandant Charas. Mais lorsqu’on le soupçonne du meurtre de ce dernier, il doit retrouver une balle logée dans un véhicule disparu pour prouver son innocence. Le premier film misait sur une narration tendue, une action brute et un usage revendiqué de cascades réelles.
Le deuxième volet, sorti en 2022, reprend l’histoire six mois plus tard. Lino, désormais policier, travaille sous les ordres de Julia (Stéfi Celma), avec laquelle il forme un duo de terrain. Toujours hanté par le meurtre de son frère Quentin, il traque les responsables dans une quête de justice personnelle. La narration y gagne en intensité, les courses poursuites en ampleur, préparant le terrain à un final annoncé comme explosif.
Un dernier tour de piste attendu
Dans Balle perdue 3, Lino règle ses comptes. Cette fois, il s’en prend au commandant Resz (Gérard Lanvin), figure corrompue de l’institution, tout en continuant sa traque d’Areski (Nicolas Duvauchelle), son ennemi juré. Le film, toujours réalisé par Guillaume Pierret, promet des scènes d’action d’envergure, dans la continuité visuelle et rythmique des deux précédents. On y retrouve aussi Gérard Lanvin, Pascale Arbillot, Anne Serra et Diego Martín, tandis que Ramzy Bedia réapparaît brièvement via des flashbacks.
Des critiques partagées
Si les critiques ont parfois divergé, le premier opus a reçu un accueil globalement enthousiaste. Écran Large parlait d’« un délicieux coup de boule » au cinéma d’action français, quand Le Figaro saluait « un espoir de renouveau pour le genre ». Télérama, bien plus réservé, évoquait une mise en scène « plombante ». Le deuxième film a été jugé plus abouti dans sa forme, bien que certains aient pointé un scénario linéaire.
Avec plus de 37 millions de visionnages pour le premier film selon Netflix, Balle perdue s’est imposé comme l’un des plus gros cartons tricolores de la plateforme. La saga s’est forgée une identité claire et efficace, que ce troisième opus, très attendu, vient clore à grande vitesse.
