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Asterix, le combat des chefs : pourquoi c’est un classique ? 

29 avril 2025
Par Robin Negre
La couverture d'“Astérix : le combat des chefs”.
La couverture d'“Astérix : le combat des chefs”. ©Édition Albert René

Alors que l’adaptation d’Alain Chabat est attendue sur Netflix le 30 avril 2025, retour sur la bande dessinée culte de René Goscinny et Albert Uderzo.

1 Car la potion magique n’y est pas

C’est l’un des enjeux narratifs les plus importants de l’univers d’Astérix. Avec la potion magique préparée par le druide Panoramix, le village d’irréductibles Gaulois est quasiment invincible, d’autant plus avec la présence continue d’Obélix.

Dans Le secret de la potion magique par exemple, Alexandre Astier interroge directement le thème : que deviendrait le village sans potion ? Dans Astérix : le combat des chefs, René Goscinny fait en sorte que Panoramix ne puisse plus fabriquer de potion suite à un malencontreux coup de menhir, faisant réellement craindre pour la survie du village et ses habitants.

2 Car Abraracourcix y tient l’un des premiers rôles

Si Asterix et Obélix sont naturellement les deux protagonistes des nombreuses bande dessinées, certains personnages ont parfois l’occasion de briller à leurs côtés. C’est le cas d’Abraracourcix dans Asterix : le combat des chefs.

Directement défié par un chef Gallo-Romain qui compte bien prendre le contrôle du village, Abraracourcix doit se préparer au combat traditionnel qui l’attend, et doit en plus le faire sans l’aide de la potion magique. Auteur et dessinateur peuvent ainsi s’attarder sur le chef du village et le développer nettement plus dans cet album.

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3 Car le plan des Romains est particulièrement perfide

Face aux Gaulois, quand la force brute ne fonctionne pas, César et les Romains tentent de soumettre le village des irréductibles par d’autres moyens. En semant la zizanie — dans l’album du même nom —, en jouant sur la cupidité des habitants dans Obélix et Cie, ou bien en soumettant les Gaulois à une ancienne tradition dans Le combat des chefs : deux villages, deux chefs, un combat entre eux et le gagnant qui devient automatiquement chef du village adversaire.

Outre la soumission du village vaincu, la tradition du combat des chefs dans l’album a une notion humiliante pour les Gaulois. Les Romains s’attaquent directement à l’identité des irréductibles et utilisent même un Gaulois acquis à la cause de Rome pour mettre en œuvre leur plan.

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