
Stratégie, conquête et diplomatie s’invitent dans un nouvel opus qui bouscule les codes de la saga. Entre innovations et héritage, cette nouvelle ère promet une expérience inédite pour les passionnés du genre.
Presque une décennie après la sortie de son sixième opus en 2016, la franchise emblématique de stratégie au tour par tour fait son grand retour. Développé par Firaxis Games, Civilization VII est attendu le 11 février sur PC, PlayStation 4 et 5, Xbox One et Series X/S et Nintendo Switch. Après des années d’attente, la communauté des passionnés de 4X (eXplore, eXpand, eXploit, eXterminate) s’apprête à découvrir un nouvel épisode, avec la promesse de renouveler l’expérience de jeu tout en conservant les fondamentaux qui ont fait la renommée de la série.
Un retour ambitieux
Créée en 1991 par Sid Meier, Civilization est une saga de stratégie dans laquelle les joueurs dirigent une civilisation à travers les âges, depuis l’Antiquité jusqu’à l’ère moderne. Expansion territoriale, gestion des ressources, diplomatie, guerre, avancées scientifiques… Chaque décision peut mener à la grandeur ou à la ruine.

Civilization VI, dernier opus en date, avait introduit des mécaniques comme la séparation des quartiers dans les villes et une gestion plus fine des ressources. Cette fois, Firaxis ne se contente pas d’améliorer la formule : le studio repense certains fondements du jeu.
Un renouvellement stratégique
Parmi les évolutions majeures, plusieurs changements viennent repenser la formule traditionnelle de la saga. L’un des plus notables concerne la flexibilité des civilisations. Contrairement aux opus précédents, où un joueur incarnait une nation unique du début à la fin, cet épisode permet d’associer librement un leader historique à une civilisation.

Cette mécanique ouvre la voie à des combinaisons stratégiques inédites. Il est ainsi possible de commencer l’Antiquité avec César Auguste à la tête de l’Égypte, avant de poursuivre l’ère moderne avec une autre puissance.
Trois grandes ères et des choix renouvelés
La progression du jeu se structure désormais autour de trois grandes périodes : l’Antiquité, l’Ère des découvertes et l’Ère moderne. Chacune impose ses propres défis et objectifs. Lorsque le joueur passe d’un âge à l’autre, il peut changer de civilisation tout en conservant certains acquis, ce qui apporte un renouvellement constant.

D’autres ajustements viennent modifier la gestion des villes et des unités. Les bâtisseurs disparaissent au profit d’un système plus direct, où les aménagements sont gérés depuis la ville elle-même. L’arrivée des commandants permet quant à elle d’organiser les armées de manière plus efficace, en attribuant des compétences spécifiques aux troupes sous leur commandement.
Diplomatie et immersion visuelle repensées
L’aspect diplomatique s’enrichit avec l’introduction d’une nouvelle ressource : l’influence. Elle permet de conclure des alliances ou des accords commerciaux et culturels, offrant ainsi davantage de possibilités dans les relations internationales. Ce système ajoute une dimension stratégique supplémentaire et incite à une gestion plus fine des interactions avec les autres civilisations.

Enfin, le travail apporté aux graphismes contribue à une immersion renforcée. Firaxis a revu les animations des batailles et des interactions entre nations, tout en enrichissant les décors et en rendant les villes plus vivantes. L’ensemble donne au jeu une identité visuelle plus détaillée et dynamique, mettant en valeur l’évolution des civilisations au fil des siècles.
Un accueil déjà enthousiaste
Bien que le jeu ne soit pas encore sorti, les premiers retours de la presse sont déjà très positifs. Lui donnant une note de 5/5, The Guardian salue un volet « incroyablement addictif » et rappelle que la série Civilization est un gouffre temporel où les joueurs « perdront des heures, des jours et peut-être des mois de leur vie ». IGN, de son côté, lui octroie un 9/10, louant la refonte du gameplay et sa flexibilité.