L’arc final de Fairy Tail s’invite dans un deuxième opus vidéoludique. Entre fidélité au manga culte d’Hiro Mashima et mécaniques de jeu renouvelées, Fairy Tail 2 promet une aventure intense, malgré des limites qui divisent les critiques.
Quatre ans après le premier opus, Fairy Tail 2 est enfin disponible sur Nintendo Switch, PlayStation et Steam depuis le 12 décembre. Développé par Gust et édité par Koei Tecmo, ce RPG action s’inscrit dans l’univers riche du manga culte d’Hiro Mashima, proposant une adaptation fidèle de son arc final, l’Empire d’Arbaless. Dans cet épisode, la guilde de Fairy Tail, menée par Natsu Dragneel, doit affronter le terrible Zeref et ses Douze Spriggan pour empêcher la destruction du royaume de Fiore.
En plus de retracer ces moments marquants, le jeu introduit un chapitre inédit écrit par Mashima, prolongeant l’histoire au-delà de sa conclusion initiale. Les joueurs explorent un royaume divisé en cinq grandes zones ouvertes, incarnant des personnages emblématiques comme Lucy, Erza ou Wendy, tout en utilisant leurs pouvoirs magiques dans des combats.
Une histoire passionnante, mais peu accueillante
Le jeu reprend les événements de l’arc avec fidélité, proposant des cinématiques et des dialogues recréant l’intensité des affrontements majeurs. IGN loue même une « mise en scène qui fait honneur aux moments clés du manga ». Les fans retrouveront des combats emblématiques comme Erza contre Irène ou Natsu face à Zeref, sublimés par une bande-son immersive et les voix japonaises originales.
Cependant, les critiques reprochent l’absence d’un récapitulatif pour introduire l’histoire, rendant le jeu difficile à suivre pour les nouveaux venus. Nintendo-Town regrette qu’il « suppose une connaissance préalable du manga, sans offrir de ressources suffisantes pour contextualiser l’intrigue ». Jeux-Vidéo France partage cet avis, notant que les raccourcis narratifs nuisent à la compréhension.
Un gameplay dynamique, mais répétitif
Le passage à un système de combat en temps réel est une évolution notable. Les mécaniques de jauges d’action, de combos et d’attaques combinées apportent une dimension stratégique qui dynamise les affrontements. IGN souligne que « le système offre une véritable impression de puissance et rend chaque affrontement captivant ».
Cependant, la simplicité du gameplay est une source de frustration pour certains. Couple of Gamer critique une « répétitivité des actions, où les mêmes combos sont martelés sans réel défi ». Jeux-Vidéo France déplore également une confusion visuelle lors des affrontements impliquant de nombreux ennemis, ce qui nuit à l’expérience.
Exploration et graphismes : entre fidélité et limites
Les cinq zones ouvertes de Fiore permettent d’explorer des environnements variés, mais le manque de densité est régulièrement pointé du doigt. Couple of Gamer décrit par exemple un monde « trop vide, où les quêtes secondaires sont réduites à des tâches anecdotiques ». Malgré tout, la fidélité à l’univers de Fairy Tail reste un atout majeur, avec des effets visuels et des animations qui capturent l’esthétique du manga.
Sur le plan technique, le cel-shading retranscrit efficacement l’esprit de l’œuvre, mais certaines textures et modélisations apparaissent datées. Nintendo-Town salue cependant les « effets spectaculaires des sorts et les animations des personnages ».
Une expérience pour les fans avant tout
Avec des notes oscillant entre 5 et 8/10, Fairy Tail 2 s’adresse avant tout aux amateurs de l’univers de Mashima. Sa fidélité et ses combats visuellement impressionnants en font une lettre d’amour aux fans, mais ses limites en termes d’accessibilité et de richesse d’exploration freinent son attrait pour un public plus large. Un jeu sincère, mais qui brille surtout dans les mains de ceux qui connaissent déjà les aventures de Natsu Dragneel.
