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eSight 3 : ces lunettes connectées permettent aux malvoyants de voir à nouveau

21 juin 2017
Par Laure Renouard
eSight 3 : ces lunettes connectées permettent aux malvoyants de voir à nouveau

La firme eSight officialise la disponibilité en Europe de ses dernières lunettes connectées. Équipées d’une caméra fonctionnant en temps réel et de deux écrans, elles permettent aux malvoyants de voir à nouveau.

Présentés en début d’année aux États-Unis, les eSight 3 font cet été leurs débuts en Europe. Ces lunettes électroniques « qui solutionnent la perte de vision pour les malvoyants ou les personnes ayant une vision réduite » sont disponibles sur le vieux continent, en passant par le site de la marque. Car technologie de pointe oblige, les eSight 3 coûtent environ 13 900 euros et se destinent aux personnes « légalement aveugles », mais évidemment pas un public souffrant de cécité totale.

eSight 3

La nouvelle génération d’eSight, plus légère que la précédente, embarque une caméra HD se substituant aux yeux de leur porteur, tandis que le logiciel de la marque se charge d’adapter l’image ainsi capturée et de la diffuser via les deux écrans OLED intégrés à l’appareil, « virtuellement sans lag ». L’utilisateur peut ajuster l’affichage à ses besoins, ce qui, promettent les concepteurs des lunettes, permet d’éviter les nausées consécutives à leur utilisation. Elles offrent en outre une autonomie de six heures et sont fournies avec une télécommande permettant notamment de zoomer manuellement dans les images. Un câble peut même être branché sur un écran (de TV, d’ordinateur…) pour en visualiser le contenu sur les lunettes.

L’équipe d’eSight multiplie naturellement les exemples de clients dont le quotidien a été amélioré par le port de sa troisième génération de lunettes. Quelque 1200 personnes ont en effet investi dans les eSight 2, commercialisées aux États-Unis et au Canada, tandis que les eSight 3 sont les premières à faire leurs débuts en Europe. Comme le rappellent nos confrères de la Voix du Nord, quelques opticiens commercialisent d’ailleurs déjà ces lunettes d’un genre très particulier dans l’Hexagone.

 

Article rédigé par
Laure Renouard
Laure Renouard
Journaliste