Séries, mangas, jeux vidéo… Les licences phares de la pop culture étendent leur univers avec des artbooks et des œuvres collector. L’Éclaireur a déniché cinq beaux livres à (s’)offrir.
Les 1 000 séries à voir sans modération
Netflix, HBO, OCS, AppleTV+, Disney+, Prime Video… Les offres de plateformes de streaming explosent et, avec elles, celles des séries proposées à leurs abonnés. Leurs catalogues renferment des milliers de shows, et le choix peut finir par être cornélien. L’historienne et spécialiste du genre, Marjolaine Boutet, et le journaliste et écrivain Pierre Sérisier ont décidé de se plonger dans ce vaste répertoire afin de sélectionner 1 000 productions à binger « sans modération » qui nous aident à répondre à l’éternelle question : « On regarde quoi ce soir ? »
Le livre (ou plutôt l’encyclopédie de 304 pages) édité par Glénat propose des productions du monde entier, de 1950 à nos jours. Ces dernières sont classées en 14 chapitres thématiques qui permettent d’affiner notre choix en fonction de nos envies. Séries doudous, comiques, historiques, super-héros, antihéros, adaptations, minorités… La liste répond aux besoins de tous les types de spectateurs.
D’Urgences à Prison Break, en passant par Engrenages, les propositions sont (très) variées et nous permettent de découvrir des petites pépites. Les spécialistes ont aussi mené des interviews de scénaristes, réalisateurs et acteurs, et analysé certains sujets pour mieux comprendre l’industrie. Les 1 000 séries à voir sans modération est clairement LE cadeau à offrir aux sérivores.
Jurassic Park : le guide ultime
Jurassic Park, c’est six longs-métrages, 732 minutes, trois Oscars et plus de cinq milliards de dollars de recettes au niveau mondial. La franchise, qui est l’une des plus rentables de tous les temps, a profondément marqué la pop culture et plusieurs générations de spectateurs. Pour lui rendre hommage, Ynnis Éditions a publié un guide ultime qui dévoile les secrets de réalisation des trois premiers opus.
Il contient des témoignages inédits des membres de l’équipe (Steven Spielberg, la productrice Kathleen Kennedy et les acteurs Sam Neill, Laura Dern et Jeff Goldblum). Il révèle aussi des images rares, des storyboards, des souvenirs de coulisses, des contenus inédits et des produits dérivés.
La préface signée Sam Neill, l’introduction de Laura Dern et la postface de Jeff Goldblum nous promettent un voyage unique. L’ouvrage nous donne des informations exclusives sur les débuts de la licence, la création du parc, les effets spéciaux, l’équipe créative et technique ou encore les dinosaures, sans tomber dans un contenu rébarbatif. Les nombreux éléments visuels le rendent très ludique et attrayant. Ce guide ultime est clairement le rêve de tous les fans de la saga.
The Boys : l’artbook officiel
The Boys a réussi l’impossible : insuffler un vent de fraîcheur à l’univers des super-héros. Les productions de Marvel et DC Comics n’attirent plus autant de spectateurs qu’avant, mais les anti(super)-héros de Prime Vidéo sont parvenus à capter leur attention.
La série principale diffusera bientôt sa quatrième saison (ultra-attendue) et deux spin-offs sont déjà en développement (Gen V et Mexico). Pour conclure cette année faste, Ynnis Éditions a souhaité faire honneur à la licence en publiant un artbook officiel.
Il nous permet d’entrer dans les coulisses de l’œuvre imaginée par Garth Ennis avec des dessins de production exclusifs, des photos de tournage et des entretiens avec les acteurs et les équipes créatives et techniques. On en apprend plus sur la genèse du show, les étapes de l’adaptation audiovisuelle, le développement des personnages, le choix et la création des costumes, les origines du composé V, ou encore le business des supers. C’est un très bon complément à dévorer en attendant les nouvelles saisons de la série.
Et si Goldorak existait ?
Anime culte des années 1980, Goldorak a donné le goût des mangas à toute une génération. La licence a traversé les âges et a fait son grand retour dans l’actualité en octobre 2021, avec la BD hommage éponyme réalisée par cinq auteurs français, qui imaginaient la suite de l’histoire, dix ans après la fin de la série animée.
Le 14 novembre dernier, le robot le plus populaire de la galaxie a encore attiré l’attention avec son jeu événement Goldorak : le festin des loups, qui était l’une des sorties majeures de cette fin d’année vidéoludique.
Intrigué par ce personnage intemporel, Science & Geek (Ynnis Éditions) l’a soumis à son jeu préféré, le « Et si ? ». Le principe est simple : les équipes s’interrogent sur les conséquences concrètes d’un événement de fiction s’il avait eu lieu dans notre monde réel. Médecine, histoire, physique, biologie, économie, astrophysique, politique, écologie, mythologie…
La journaliste scientifique Émilie Rauscher a ainsi analysé la guerre qui a opposé la Terre aux forces de Véga (et les conséquences qu’elle aurait pu avoir sur notre quotidien) en s’appuyant sur des études expérimentales et des recherches. Son livre, ultradocumenté, nous permet de mieux comprendre ce qui s’est passé et ce à quoi nous avons tous échappé – rien que ça.
L’artbook Overwatch Declassified
Depuis sa sortie en 2016, le titre de Blizzard a réussi à séduire un grand nombre de joueurs. Le deuxième opus, dévoilé l’an dernier, continue d’attirer leur attention grâce à des mises à jour régulières et des nouveaux contenus. L’éditeur reste secret quant à ses performances, mais il peut aujourd’hui compter sur une communauté de plus de 30 millions de joueurs.
Grande adepte d’Overwatch, l’autrice américaine Seanan McGuire a imaginé pour Mana Books toute son histoire et son univers dans un ouvrage unique qui comprend aussi des briefings de missions top secrets, des illustrations ou encore des plans d’armes.
Mais qui de mieux que cette passionnée pour teaser ce beau livre ? Pour éviter tout spoiler, nous préférons lui laisser la parole pour convaincre les sceptiques : « Overwatch fut une lueur d’espoir pour les survivants exténués, mais désireux de reconstruire leur monde ravagé par la guerre. Une fois la Crise terminée, son rôle s’élargit à la résolution des problèmes les plus critiques de l’humanité ainsi qu’à l’avènement d’une nouvelle ère d’optimisme et de prospérité. Pourtant, alors qu’elle était à son apogée, l’organisation s’effondra sous le poids de son propre pouvoir et fut dissoute. Des années plus tard, des informations tout juste rendues publiques nous éclairent sur cette période charnière comme sur celles et ceux qui ont combattu pour notre avenir. »