La suite du film culte de 1973 a récolté plus de 27 millions de dollars pour son premier week-end d’exploitation aux États-Unis, confirmant la bonne santé du genre horrifique au cinéma.
L’Exorciste attire toujours les foules… Lors de son premier week-end de sortie – depuis le vendredi 6 octobre – L’Exorciste : Dévotion a récolté 27 millions de dollars aux États-Unis. Le film réalisé par David Gordon Green — qui avait revitalisé la saga Halloween avec la dernière trilogie — est présenté comme la suite directe du film de William Friedkin et fait revenir l’une des actrices principales : Ellen Burstyn. Comme pour le premier film, L’Exorciste : Dévotion se base sur la possession par le mal de deux enfants, et la tentative de les sauver par leur entourage.
En septembre dernier, le producteur Jason Blum avait annoncé décaler la sortie du film du 13 octobre au 6 octobre pour ne pas faire face à la sortie évènement de Taylor Swift – The Eras Tour au cinéma. Le choix a visiblement payé. En France, le film est attendu dès le mercredi 11 octobre dans les salles obscures.
Outre son excellent démarrage au box-office américain – score qui pourrait également attirer les fans français – L’Exorciste : Dévotion mise tout sur l’aura du premier épisode. Film culte sorti en 1973, le long-métrage de Friedkin est récemment revenu sur le devant de la scène suite au décès de son réalisateur. Depuis sa disparition, le premier volet a, en effet, connu un regain d’intérêt, dont cette suite devrait profiter à l’approche d’Halloween.
L’horreur, un genre en grande forme
Le bon score de L’Exorciste : Dévotion confirme l’attrait toujours aussi fort pour le genre horrifique. Le week-end précédent, le nouveau chapitre de la saga Saw, Saw X, est parvenu à engendrer 18 millions de dollars sur le sol américain — pour un film particulièrement difficile à voir, réservé à un public encore plus averti que L’Exorciste : Dévotion. De son côté, La Nonne : La Malédiction de Sainte-Lucie, dernier volet de la saga Conjuring, a pour l’instant dépassé les 250 millions de dollars au box office international.
Si ces scores peuvent paraitre peu élevés comparé à certaines performances de gros blockbusters américains, ils sont à analyser avec deux éléments précis : le premier, la classification des films d’horreur, interdits aux moins de 17 ans non accompagnés aux États-Unis.
Le second, les budgets parfois dérisoires de ces films (« seulement » 13 millions de dollars pour Saw X, loin des centaines de millions des grosses productions), permettant une rentabilité extrêmement élevée dès que le box-office dépasse les dizaines de millions. L’horreur n’est pas prêt de disparaitre sur grand écran, et les férus d’horreur pourront (re)découvrir les franchises cultes du cinéma sur grand écran durant les prochaines semaines.