Un partenariat discret vient d’être conclu entre Microsoft et Parallels, l’éditeur d’un logiciel de virtualisation bien connu des bidouilleurs.
Un article publié sur la page support de Windows 11 nous apprend que les processeurs M1 et M2 d’Apple sont désormais officiellement autorisés à lancer le système d’exploitation.
La virtualisation de Windows 11 facilitée sur les derniers Mac
Dans le détail, « Parallels® Desktop version 18 est une solution autorisée pour l’exécution des versions Arm® de Windows 11 Professionnel et Windows 11 Entreprise dans un environnement virtuel sur sa plateforme sur les ordinateurs Apple M1 et M2 », nous apprend le billet de blog de Microsoft.
Du nom du célèbre logiciel de machines virtuelles, Parallels est donc officiellement approuvé par le géant de Redmond pour pouvoir utiliser Windows 11, dans sa déclinaison ARM, sur les Mac équipés d’une puce M1, M1 Pro, M1 Max ou M2, M2 Pro et M2 Max.
Parallels 18, dont la licence est factuée 99,99€, s’occupe de tout. Il suffit d’un clic pour installer Windows 11 ARM, qui pourra être lancé directement depuis macOS dans une fenêtre distincte, comme présenté dans cette vidéo.
Concrètement, ce qui change est que Windows 11 ARM est désormais capable de tirer parti des spécificités des puces d’Apple. Auparavant, une traduction en temps réel des instructions était nécessaire pour que l’OS de Microsoft puisse tourner correctement. Il faut donc s’attendre à de meilleures performances dans ce genre de configuration.
Windows dans le cloud
Ce n’est pas tout. Dans son billet, Microsoft rappelle également l’existence de Windows 365 Cloud PC, sa propre solution de machine virtualisée tournant sur Windosw 11 Professionnel.
À la manière d’un Shadow, par exemple, cela permet de profiter d’un véritable bureau Windows dans le nuage, et donc d’outrepasser les limitations techniques imposées par la déclinaison ARM de l’OS (certaines applications et jeux incompatibles, notamment).
Une option toutefois onéreuse, facturée à partir de 28,20€ HT / mois et par utilisateur.
Enfin rappelons que si votre besoin se limite à l’utilisation de quelques logiciels Windows seulement, CrossOver pourrait être une solution à privilégier. Elle épargne l’installation, parfois pénible, d’une machine virtuelle pour se concentrer sur la mise en compatibilité de centaines d’applications et de jeux sur macOS.
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