Le 6 octobre, le gouvernement a annoncé son plan de sobriété énergétique. Pour atteindre ses objectifs, les entreprises du numérique devront aussi prendre des mesures.
Pour réduire de 10% la consommation d’énergie d’ici 2023, par rapport aux chiffres de 2019, chacun devra faire des efforts. C’est le message qu’a envoyé le gouvernement avec son plan de sobriété énergétique qui s’adresse aux ménages mais aussi à l’administration et aux entreprises.
Quelles mesures pour le fonctionnement interne des entreprises ?
Tout d’abord, comme pour les autres, la question d’une utilisation raisonnable du chauffage et de la climatisation a été abordée, c’est-à-dire chauffer à 19°C en hiver et limiter la climatisation à 26°C en été. Autre mesure évidente adressée dans le document « Engagement sobriété » des acteurs du numérique : éteindre les lumières, les ordinateurs et les écrans à la fin de la journée de travail.
Pour baisser encore plus la consommation d’électricité, les employés sont encouragés à baisser la luminosité des écrans, recharger leurs appareils en dehors des pics de consommation et privilégier les conversations téléphoniques aux vidéoconférences.
Quelles mesures pour les services fournis ?
Le document s’intéresse aussi plus précisément au stockage des données et donne des indications sur ce domaine en particulier : éteindre les serveurs quand ils ne sont pas utilisés, privilégier l’utilisation de disques dures de grande capacité, retirer les composants non-nécessaires et améliorer les systèmes de refroidissement des serveurs pour limiter le recours à la climatisation. Des consignes qui peuvent laisser songeur, alors que la problématique du refroidissement des serveurs est bien connue du secteur du numérique et que des solutions ingénieuses continuent d’être trouvées pour utiliser l’énergie à bon escient, à l’instar du nouveau centre de données inauguré à Saint-Denis cette semaine qui réutilise la chaleur des serveurs pour participer au chauffage urbain.
Dans le cas des plateformes de diffusion de contenu, il est recommandé de « mettre à disposition des utilisateurs des fonctionnalités leur permettant de comprendre leurs habitudes de visionnage et de mieux contrôler la façon dont ils regardent les vidéos sur mobile. » Par exemple, dans le cadre de plateforme de streaming vidéo, cela pourrait vouloir dire ne plus activer la lecture automatique par défaut.