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Disney+ est là, avec du retard, sans 4K, mais avec Baby Yoda

07 avril 2020
Par Laure Renouard
Disney+ est là, avec du retard, sans 4K, mais avec Baby Yoda

Disney+ est aujourd’hui disponible en France. Comme les autres services de streaming vidéo, il annonce des débits temporairement réduits.

Disponible depuis la fin de l’année dernière aux États-Unis, le service de streaming vidéo Disney+ est aujourd’hui accessible en France. Il fait ses débuts ce 7 avril, avec deux semaines de retard sur son agenda initial et en pleine période de confinement. Un retard justifié justement par la pandémie de Covid-19 puisque, face à l’inquiétude des autorités européennes souhaitant ménager les réseaux Internet des pays de l’Union et à celle du gouvernement français, son lancement initialement prévu le 24 mars avait été repoussé.

 © Capture d’écran/Disney
© Capture d’écran/Disney

« Nous mettons en place de manière proactive des mesures pour réduire l’utilisation globale de la bande passante d’au moins 25 % (à l’instar de ce que nous avons fait dans les autres pays européens) », indique aujourd’hui la firme américaine, dont le service a été lancé le 24 mars dans des pays voisins tels que l’Italie, l’Espagne, l’Allemagne et le Royaume-Uni. C’est donc un catalogue sans contenus 4K – dont la disponibilité ultérieure est toutefois assurée à la levée du confinement – mais aussi amputé des contenus les plus récents que propose Disney. En raison de la chronologie des médias en vigueur en France, et qui impose un délai entre la sortie des films en salles de cinéma et leur diffusion à la télévision ou en streaming, certaines vidéos ne figurent pas au menu, telle La Reine des Neiges 2, dont la sortie sur la version américaine du service a été avancée au mois dernier. De nombreux films (Disney, Pixar, Marvel, Star Wars), documentaires (National Geographic) et séries sont néanmoins disponibles, dont le très commenté et tout aussi spoilé The Mandalorian, pour 6,99 euros mensuels : retrouvez ici notre dossier dédié à Disney+.

Disney+ se conforme aux recommandations européennes comme ses compétiteurs. Netflix comme YouTube ont en effet annoncé réduire par défaut la qualité des vidéos diffusées par leur entremise afin de limiter la bande passante consommée, et ce pour mieux assurer l’accès au réseau Internet aux télétravailleurs notamment. Rappelons que le service, distribué en France par Canal+ pour ce qui concerne les fournisseurs d’accès Internet, est également disponible sur son propre site Internet, mais aussi sur les catalogues d’applications de Google, Apple et sur ceux des Smart TV Samsung (Tizen) et LG (webOS).

Article rédigé par
Laure Renouard
Laure Renouard
Journaliste
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