Test Labo

Test Labo du Huawei P40 Pro : le meilleur photophone du moment, même sans Google

28 juillet 2020
Par Laure Renouard, Jean-Charles Frelier
Test Labo du Huawei P40 Pro : le meilleur photophone du moment, même sans Google

En résumé

Note LABOFNAC

Le P40 Pro est indéniablement une réussite. Le smartphone ne déçoit sur aucun élément : c’est un beau produit, à la finition exemplaire, pourvu d’un bel écran OLED, puissant, au stockage généreux (256 Go) et doté d’un équipement photo indéniablement efficace. Le tout est soutenu par une batterie endurante, et profite d’une certification IP68 rassurante. Bref, rien ne manque à ce smartphone que l’on prend plaisir à utiliser, si ce n’est les services Google. Huawei en est privé depuis un peu plus d’un an et les remplace depuis lors par ses HMS (Huawei Mobile Services), incluant un portail d’applications et un écosystème d’apps maison. Il convient de saluer ses efforts : il a accompli de nets progrès en quelques mois et les points de blocage – qui font encore de la résistance – sont de moins en moins nombreux au fil du temps. Si toutefois vous avez le cœur d’installer les services Google sur le smartphone, ou si les raccourcis web et autres clients alternatifs ne vous font pas peur, n’hésitez plus : vous tenez là l’un des meilleurs produits du moment.

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Finition exemplaire
  • Appareil photo très performant
  • Bel écran OLED
  • Très bonne autonomie
Les moins
  • Un logiciel destiné aux utilisateurs avertis

Détail des sous notes

Réseau et connectivité
Écran
Cette note reflète la qualité globale de l'écran
Photo
Cette note reflète la performance de l'appareil à produire des clichés de qualité
Autonomie
Plus la note est elevée et plus le smartphone restera allumé sans avoir à être rechargé.
Performance et rapidité
Un smartphone qui exécute le plus rapidement possible toutes sortes de tâches obtiendra un 10/10
Qualité audio
Cette note reflète de la qualité globale du système audio du smartphone
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Note LABOFNAC
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Notre test détaillé

Au côté du P40, le P40 Pro fait aujourd’hui ses débuts. Le dernier-né de Huawei n’est pas tout à fait le fleuron de la marque, le P40 Pro+ – inédit dans la gamme – occupant cette place, à la manière d’un modèle Ultra chez Samsung. Moins onéreux, il est néanmoins appelé à être davantage mis à l’honneur. Nous l’avons testé pour vous au sein de notre Labo.

Si le P40 – lire notre prise en main – se présente comme un haut de gamme “classique” visant l’efficacité et le design, le P40 Pro affiche des ambitions autres. Plus perfectionné au rayon de la photo, plus grand et un peu mieux armé, il propose un écran OLED de 6,58 pouces, un Kirin 990 doté d’un modem 5G et accompagné de 8 Go de mémoire vive. Un stockage confortable de 256 Go est inclus, secondé par une carte Nano Memory (le format NM propriétaire dévoilé par Huawei en 2018). La connectique est riche : si la prise jack reste absente, on retrouve également deux slots nano-SIM, les cartes SIM physiques pouvant être remplacées par des eSIM. Huawei est également à jour au rayon des connectivités sans fil, son P40 Pro proposant du WiFi ax, c’est-à-dire le tout récent WiFi 6, mais aussi du Bluetooth 5.1 ainsi que du NFC.

Huawei P40 Pro

© LaboFnac

L’ergonomie et le design

Le P40 Pro affiche des dimensions généreuses, très généreuses même, et passe le cap symbolique des 200 grammes que son aîné n’avait pas franchi. Il mesure ainsi 158,2 x 72,6 x 8,95 mm pour 203 grammes. Un mastodonte au regard des critères d’il y a un ou deux ans, mais difficile de lui en tenir rigueur : comparables en termes de format, un iPhone 11 Pro Max pèse 228 g et un Samsung Galaxy S20 Ultra, 222 g. Reste que Huawei propose là un modèle massif qui reste néanmoins confortable à la prise en main en raison d’un design tout en courbes. L’écran du smartphone est en effet incurvé en haut, en bas et sur les côtés, tandis que ses bordures se font presque inexistantes. Le dos du P40 Pro est lui aussi courbé, atténuant un peu son épaisseur et améliorant la préhension : c’est réussi à l’œil et en main. On aura tout de même tendance à conseiller l’usage d’une coque, un mobile aussi grand risquant d’échapper plus facilement des mains les plus maladroites. On note tout de même que la zone dédiée au lecteur d’empreintes, annoncée 30 % plus grand que sur le P30, est située haut sur l’écran, ce qui permet de le déverrouiller en le tenant à une seule main. Ce capteur nous a d’ailleurs paru efficace, et nous pouvons vous confirmer que lorsque Huawei déconseille l’usage de protections d’écran de marques tierces qui risquent de bloquer la lecture d’empreintes, il le fait à raison.

Huawei P40 Pro

© LaboFnac

Au dos, rappelons que Huawei fait appel à une vitre à l’effet dépoli, peu sensible aux traces de doigts. Le P40 Pro intègre un bloc photo que l’on aura bien du mal à ne pas voir : comme sur la série Galaxy S20, il est rectangulaire et dépasse d’environ 1 mm. Il nuit donc à la stabilité du smartphone lorsqu’il est posé sur une surface plane, et constitue un parti-pris pouvant diviser. Nous reviendrons sur cet imposant module plus bas.

Huawei P40 Pro

© LaboFnac

Terminons ce point en notant que le P40 Pro est certifié IP68, c’est-à-dire étanche (contrairement au P40), ce qui est rassurant.

L’écran

La dalle OLED du P40 Pro, aux bordures fines et aux côtés incurvés, flatte l’œil sans conteste. Et les bonnes impressions que cet écran OLED, affichant affichant 2640 x 1200 pixels sur une diagonale de 6,58 pouces, nous a procurées se sont confirmées sans nul doute lors de son passage en Labo. Avec ses 440 ppp, cet écran offre évidemment une finesse d’affichage très appréciable, affichage qui de surcroît occupe 92 % de la façade de l’appareil : si le P40 Pro est grand, il l’est néanmoins le moins possible au regard de sa diagonale d’écran.

Huawei P40 Pro gamut

© LaboFnac

Cette dalle OLED est pour le moins maîtrisée en termes de colorimétrie. Les dérives mesurées par nos sondes sont pratiquement inexistantes, notamment pour ce qui concerne le cyan et le vert, et son delta U’V’ moyen s’établit à un tout petit 0,007. Il faut également ajouter que les paramètres du smartphone permettent de choisir des couleurs vives ou normales, et de régler à la main la température des couleurs affichées. Au rayon des qualités, on note également une faible directivité, qui se traduit par une mesure de 224 cd/m2 lorsque le smartphone est observé de face, puis de 211 cd/m2 à 15°, de 164 cd/m2 à 30° et de 96 cd/m2 à 45°. De quoi conserver une bonne lisibilité même si l’appareil est incliné. En revanche, le P40 Pro montre un gamma seulement moyen et se contente d’un contraste correct, sans plus : nous l’avons mesuré à 319:5. Cela n’entame toutefois pas la lisibilité de cet excellent écran que l’on prend plaisir à utiliser.

Huawei P40 Pro directivité

© LaboFnac

Il a d’ailleurs le mérite d’offrir un taux de rafraîchissement de 90 Hz appréciable notamment pour le gaming. On pourra regretter que Huawei ne propose pas de 120 Hz, ce qu’incluent des terminaux concurrents, chez Oppo par exemple, tout en gardant à l’esprit que la consommation énergétique s’en serait probablement ressentie.

Fidelité des couleurs
9.2
Contraste et progressivité
5
Directivité
8
Densite des pixels
7

L’interface utilisateur

La question du logiciel est sans nul doute la plus épineuse en ce qui concerne le smartphone de Huawei. Car comme chacun le sait, il est privé d’accès aux services Google, et par là même, doit composer sans les apps du géant américain, et surtout sans son Play Store. Depuis un peu plus d’un an, le fabricant travaille à poser ses HMS (Huawei Mobile Services) comme alternative crédible aux GMS (Google Mobile Services), et à imposer son App Gallery comme remplaçant efficace au célèbre portail de téléchargement Android.

Huawei P40 Pro

© LaboFnac

Dans les faits, la prise en main n’a rien de déroutant, puisque Huawei s’appuie sur la version open-source d’Android 10, habillée ici de l’interface Emotion UI 10.1. Le smartphone ressemble donc à ses prédécesseurs dotés de l’Android de Google, et son usage ne varie en rien. Emotion UI, riche en options, se montre plaisant à utiliser. Il inclut quelques options pratiques, dont la capture d’écran vidéo, un “dock de navigation” servant de bouton de contrôle déporté (pratique pour les petites mains) ou Huawei Share, pour le transfert de données avec les ordinateurs de la marque. La navigation par gestes est proposée, et il est possible d’activer le tiroir d’applications au besoin.

La question des applications justement est ici centrale. Sans GMS ni Play Store, le P40 Pro est livré sans accès aux applications habituelles de Google (Gmail, Google Maps, etc.). Huawei propose son App Gallery, portail auquel bon nombre de titres manquent encore, mais qui s’enrichit rapidement. Et pour combler ses lacunes, Huawei multiplie les efforts : l’application Phone Clone préinstallée sur son mobile permet de dupliquer l’ensemble des contenus, applications comprises, depuis un ancien smartphone – ce qui ne garantit toutefois pas que les apps seront fonctionnelles. Il est en outre possible de créer des raccourcis web vers les outils de Google : au lieu de l’app, c’est donc une page web que vous ouvrirez en cliquant sur leurs icônes. Enfin, Huawei propose désormais un système de recherche unifiée baptisé Petal Search, décliné sous la forme d’un widget intégrant une barre de recherche. Détaillé dans cet article, il permet de vérifier la disponibilité des apps que l’on souhaite télécharger au sein de portails d’applications alternatifs (Aptoide, par exemple), mais aussi de bibliothèques en ligne d’APK et sur les sites des développeurs. Attention toutefois : si vous trouvez le titre de votre choix, rien ne garantit qu’il pourra fonctionner sur le smartphone, Huawei n’étant pas (encore) en mesure de l’indiquer lui-même. Avec PhoneClone par exemple, vous pourrez télécharger Down Dog ou Pokémon Go, mais pas les utiliser.

À ce jour, l’utilisabilité d’un P40 Pro dépend des habitudes de chacun. De notre côté, nous devons avouer avoir préféré installer par nous-mêmes les GMS sur ce P40 Pro. La manipulation est simple, les tutoriels nombreux… Bref, à chacun de voir s’il souhaite laisser à l’écosystème le temps de mûrir en composant au quotidien avec ses lacunes, ou s’il préfère mettre les mains dans le cambouis.

Les performances

Le P40 Pro fait appel à la puce la plus perfectionnée de Huawei, à savoir le Kirin 990 composé de huit cœurs (deux Cortex-A76 cadencés à 2,86 GHz, deux autres à 2,36 GHz et quatre Cortex-A55 à 1,95 GHz), incluant un GPU Mali-G76 et flanquée de 8 Go de mémoire vive. À l’usage, nous n’avons pas rencontré le moindre problème, le smartphone se comportant remarquablement dans tous nos usages. Néanmoins, nos tests Labo mettent en lumière un framerate limité, comme c’est le cas de bien des smartphones Android. À l’exécution de processus légers, le P40 Pro n’excède pas les 17 fps, et il tombe, à notre palier d’exigence le plus élevé, à 4 fps, pour un temps de réponse de 277 ms. Comprenez donc qu’au quotidien, aucun souci, mais que sur certains jeux particulièrement exigeants, il pourra perdre légèrement en vélocité.

Huawei P40 Pro+

© LaboFnac

La photo et la vidéo

Le P40 Pro+ a beau être le mieux équipé de la nouvelle famille Huawei, le P40 Pro est loin de faire pâle figure. Il profite d’éléments inaugurés sur les P30, à savoir la matrice rouge-jaune-jaune-bleu (RYYB), d’un zoom à structure périscopique et promet des améliorations logicielles nombreuses. Rappelons en outre que le partenariat de Huawei avec Leica est toujours en vigueur.

Huawei P40 Pro+

© LaboFnac

Revenons d’abord sur l’équipement du smartphone. L’imposant bloc photo situé à l’arrière inclut quatre modules répartis comme suit :

– un capteur “Ultra Vision” de 50 mégapixels (optique grand-angle équivalente 27 mm, f/1,9), stabilisation optique
– un capteur de 40 mégapixels avec optique ultra-grand-angle (équivalent 18 mm, f/1,8)
– un capteur de 12 Mpx avec une optique équivalente à 135 mm f/3,4 (zoom périscopique 5x), stabilisée
– un capteur ToF dédié à la mesure de profondeur

Les options logicielles sont riches, telle la suppression des reflets sur les vitres ou le choix automatique du meilleur cliché durant les prises de vue en rafale, ou encore la suppression d’éléments perturbant la prise de vue, par exemple des passants dans une scène de rue. Huawei met largement ses algorithmes à l’honneur donc, et mise en outre sur le zoom périscopique 5x avec RYYB pour séduire (50x en hybride).

Évalué au sein de notre Labo, le capteur principal de ce P40 Pro a su faire mouche. En termes de résolution, il présente d’excellents résultats, tant au centre que sur les bords de l’image, et autorise des recadrages – on y fera toutefois peu appel, le zoom du smartphone étant un outil beaucoup plus pertinent. Les défauts optiques, à l’exception d’une légère déformation géométrique, sont imperceptibles, et la sensibilité du smartphone s’est montrée aussi bonne à 500 qu’à 250 Lux. Là aussi, c’est sans compter sur les options logicielles de l’appareil, dont le mode nuit, hérité des précédentes générations de Pxx, permet d’obtenir des résultats proprement bluffants.

Ce module principal, comme nous le précisions plus haut, est accompagné d’un capteur de 12 Mpx avec son optique téléphoto permettant d’obtenir un zoom optique 5x. Celui-ci est stabilisé, ce qui joue beaucoup dans la réussite des clichés. Le rendu est détaillé, l’exposition est maîtrisée : en plein jour, ce zoom devient vite un indispensable. Du fait de l’ouverture de l’optique limitée à f/3,4, il perd légèrement en performance lorsque la luminosité baisse. Enfin, l’ultra-grand-angle accouche lui aussi d’images riches en détails.

Le P40 Pro profite en façade d’un double appareil photo, composé d’un capteur de 32 Mpx (optique f/2,2) et d’un capteur ToF. Les résultats sont bons, tant en termes de résolution que de qualités optiques. Lorsque la luminosité baisse, le smartphone s’en sort bien. On note la présence d’un mode portrait performant, assorti de (très) nombreuses options d’embellissement qui peuvent occasionnellement servir.

Quant à la vidéo, elle se maintient en 4K à 60 fps, mais est annoncée stabilisée même à l’ultra-grand-angle. Une option qu’il convient de saluer.

Photo
7

Le rendu audio

Comme la très large majorité des smartphones haut de gamme, le P40 Pro se contente d’un port USB-C assurant le passage des données audio : adieu la prise casque, donc. On privilégiera d’ailleurs des écouteurs Bluetooth, l’appareil étant compatible avec la norme 5.1. L’appareil présente par ailleurs un haut-parleur somme toute correct, mettant l’accent essentiellement sur les médiums – utiles par exemple lorsque vous regardez des vidéos sur des services de streaming – mais pauvre en graves et en aigus.

Réponse en fréquences des Haut-Parleurs
©Labo Fnac
Qualité audio
7

La qualité de réception (performances radio)

Le Kirin 990 du P40 Pro lui confère une compatibilité avec la 5G qui pourra, si d’aventure vous voyagez un peu, vous être utile à l’étranger… En attendant la disponibilité de ce réseau en France, nous avons pour notre part évalué les performances radio du smartphone. Nous n’avons relevé aucun souci particulier sur les différentes bandes de fréquences mesurées (1, 3, 7, 8, 20 et 28) en 4G, le smartphone se montrant le plus efficace sur la bande 1 (2100 MHz). Aucune difficulté n’est par ailleurs notable sur les réseaux 2G et 3G.

Nous mesurons par ailleurs les performances WiFi des smartphones (à titre indicatif), test sur lequel le P40 Pro a livré une prestation satisfaisante, en particulier sur les normes b et g. Notez qu’il est également compatible avec le WiFi 6, que nous n’évaluons pas encore, et qui est accessibles via les box opérateurs et routeurs de dernière génération.

Communication
7.9
Note 2G
7.8
Note 3G
8
Note 4G
7.7

L’autonomie

Le P40 Pro est muni d’une confortable batterie de 4200 mAh, les 4000 mAh étant désormais la norme sur les smartphones de son ordre de grandeur. Il propose de surcroît une charge sans fil rapide à 27 W et permet d’alimenter des appareils connectés, tels des écouteurs de type Freebuds ou modèles similaires de marques concurrentes, grâce à de la charge inversée. Sa batterie profite d’une charge à 40 W en filaire : dans tous les cas, la charge est rapide, et nous l’avons d’ailleurs mesurée à 1h26 en moyenne pour une charge de 0 à 100 %. Évalué à l’aide de notre test JavaScript, le P40 Pro a prouvé son endurance, et s’est montré capable d’endurer 14h52 d’usage en moyenne, ce qui constitue l’une des meilleures performances du moment. Au quotidien, un usage intensif ne fait pas craindre la panne sèche avant la fin de la journée, ce qui est on ne peut plus appréciable.

Autonomie
10
Temps de charge
01:26:30

Conclusion

Note LABOFNAC

Le P40 Pro est indéniablement une réussite. Le smartphone ne déçoit sur aucun élément : c’est un beau produit, à la finition exemplaire, pourvu d’un bel écran OLED, puissant, au stockage généreux (256 Go) et doté d’un équipement photo indéniablement efficace. Le tout est soutenu par une batterie endurante, et profite d’une certification IP68 rassurante. Bref, rien ne manque à ce smartphone que l’on prend plaisir à utiliser, si ce n’est les services Google. Huawei en est privé depuis un peu plus d’un an et les remplace depuis lors par ses HMS (Huawei Mobile Services), incluant un portail d’applications et un écosystème d’apps maison. Il convient de saluer ses efforts : il a accompli de nets progrès en quelques mois et les points de blocage – qui font encore de la résistance – sont de moins en moins nombreux au fil du temps. Si toutefois vous avez le cœur d’installer les services Google sur le smartphone, ou si les raccourcis web et autres clients alternatifs ne vous font pas peur, n’hésitez plus : vous tenez là l’un des meilleurs produits du moment.

Note technique

Détail des sous notes

Réseau et connectivité
Écran
Photo
Autonomie
Performance et rapidité
Qualité audio

L’avis des clients Fnac

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La note des clients Fnac 4 (13 avis)
Article rédigé par
Laure Renouard
Laure Renouard
Journaliste
Jean-Charles Frelier
Jean-Charles Frelier
Responsable des tests smartphones, casques audio et lecteurs vidéo
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