Test Labo

Test Labo du Samsung Galaxy Note 9 : convenu, mais excellent

24 décembre 2018
Par Jean-Charles Frelier, Laure Renouard
Test Labo du Samsung Galaxy Note 9 : convenu, mais excellent

En résumé

Note LABOFNAC

Après des Galaxy S9 et S9+ très bons, mais sans surprise majeure, le plus grand smartphone de la famille Samsung gagne sa mise à jour annuelle. Le Galaxy Note 9 améliore légèrement le design de son prédécesseur, son écran, ses performances globales, mais aussi son autonomie. Un mode DeX désormais facilement accessibles et un stylet Bluetooth pratique comptent en outre parmi ses points forts, mais ne révolutionnent pas l’expérience au quotidien d’un smartphone doué pour le multimédia comme pour la productivité. Il offre dans l’absolu une excellente prestation à tous points de vue, s’imposant parmi les meilleurs photophones du moment. Mais est-ce suffisant pour justifier le renouvellement pour qui possède déjà un Galaxy Note 8, voire un Galaxy S9+ ? Pas si sûr. Pour les autres, si tant est que leur budget le leur permette, le Note 9 constitue un investissement de choix dans l’univers d’Android.

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Bel écran sans encoche
  • Excellente autonomie
  • Un vrai photophone
Les moins
  • Un design à peine renouvelé
  • Un stylet aux fonctions Bluetooth encore limitées

Détail des sous notes

Réseau et connectivité
Écran
Cette note reflète la qualité globale de l'écran
Photo
Cette note reflète la performance de l'appareil à produire des clichés de qualité
Autonomie
Plus la note est elevée et plus le smartphone restera allumé sans avoir à être rechargé.
Performance et rapidité
Un smartphone qui exécute le plus rapidement possible toutes sortes de tâches obtiendra un 10/10
Qualité audio
Cette note reflète de la qualité globale du système audio du smartphone
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Notre test détaillé

Comme chaque année à la même époque, Samsung ajoute un nouvel arrivant à sa série Note, caractérisée par son grand format et par l’adoption d’un stylet, désormais connecté en Bluetooth. Le Samsung Galaxy Note 9 est arrivé au Labo, et a été soumis à notre banc d’essai. Ses particularités le hissent-elles à la hauteur des meilleurs terminaux sous Android ? La réponse dans les lignes qui suivent.

Avant toute chose, revenons sur les éléments techniques qui caractérisent ce Galaxy Note 9. L’appareil, toujours sous Android (8.1 Oreo), s’offre un grand écran de 6,4 pouces Super AMOLED intégré dans un boîtier de 161,9 x 76,4 x 8,8 mm pour 201 grammes. Pour l’animer, le Coréen a opté pour une puces Exynos 9810 Octa flanquée de 6 Go de mémoire vive. Côté stockage, il propose 128 ou 512 Go extensibles via une carte microSD. Le smartphone, compatible 4G et Bluetooth 5.0, embarque en outre les capteurs et connecteurs du moment : prise USB Type-C, port jack, lecteur d’empreintes, scanner d’iris, ou encore puce NFC permettant d’utiliser Samsung Pay sont donc au programme. Un stylet Bluetooth complète le tout, de même qu’une batterie de 4000 mAh.

Samsung Galaxy Note 9

© Fahim Alloul / LaboFnac

L’ergonomie et le design

Avouons-le d’emblée : comme les Galaxy S9 comparés aux S8, le Galaxy Note 9 ne change que bien peu la donne par rapport au Note 8. Il est certes très légèrement plus large que son aîné, ce qui ne gêne pas la prise en main, mais de face, c’est certainement le seul élément qui distingue l’appareil de son précédesseur. Car aucun bouton n’est, cette année non plus, présent en façade, Samsung comptant davantage sur son lecteur d’iris et sur sa reconnaissance de visage pour sécuriser l’appareil. Les utilisateurs préférant le lecteur d’empreintes peuvent le retrouver au dos, sous le module photo. Une bonne nouvelle, puisqu’il était situé à côté de l’appareil photo du Note 8, ce qui le rendait difficile d’accès aux petites mains. Cette année, ce n’est plus le cas. Pour le reste, Samsung reste classique : son smartphone adopte un dos vitré, un pourtour métallique arrondi et un verre incurvé au dos comme en façade. Il maintient le duo USB Type-C et prise jack sur son arête inférieure, où l’on trouve d’ailleurs le logement pour le stylet qui caractérise ce Note 9.

Samsung Galaxy Note 9

© Fahim Alloul / LaboFnac

Il y a somme toute peu de choses à dire sur le design de ce Note 9, qui conserve un bouton Bixby sur sa tranche gauche, pour l’heure bien peu utile en l’absence de traduction en français. Très efficace et surtout d’une finition exemplaire, l’appareil ne surprend guère… si ce n’est par ses coloris. Décliné en noir, mais aussi en mauve et en bleu auquel est associé un stylet jaune vif, le smartphone ose un peu de fantaisie malgré le sérieux de son positionnement. Pourquoi pas !

L’écran

Alors que les Galaxy S flirtent avec les 6 pouces ou les dépassent allègrement, comme le fait le Galaxy S9+, la série Galaxy Note adopte des formats encore plus généreux. Le Samsung Galaxy Note 9 présente donc une dalle Super AMOLED de 6,4 pouces, contre 6,3 pouce son prédécesseur. Sa définition 2960 x 1440 pixels est identique, et lui permet d’offrir une excellente résolution de 513 ppp. Il occupe 85 % de la façade du téléphone, ce qui constitue un excellent score… d’autant que l’appareil s’inscrit à contre-courant de la tendance actuelle, puisqu’il fait l’impasse sur l’encoche que l’on voit un peu partout. Ici, on se contente de fines bandes noires au-dessus et en dessous de l’écran, tandis que sur les côtés, la vitre incurvée du Note 9 accentue l’effet borderless de la dalle.

Samsung Galaxy Note 9

© LaboFnac

Ce généreux écran en termes de format offre d’autres atouts. Il jouit en effet d’excellents contrastes, mesurés avec 5 % de blanc, écran AMOLED oblige. Le Note 9 obtient un score de 452:5, quand le Note 8, déjà très bon, affichait un contraste de 380:5. Cet écran, très lumineux d’ailleurs, ne demande pas d’être réglé à son maximum pour offrir de bons angles de vision. Réglé à 223 cd/m2 dans l’axe, il ne concède que de faibles pertes de luminosité lorsqu’il est incliné. Il passe ainsi à 208 cd/m2 à 15°, à 163 cd/m2 à 30° et à 97 cd/m2 à 45°.

Samsung Galaxy Note 9

© LaboFnac

Le Note 9, comme bien des smartphones, se contente d’un gamma convenable, avec des niveaux de gris manquant un peu de progressivité. On remarque pour finir que le smartphone couvre un espace colorimétrique dépassant nettement le gamut sRVB qui sert de références à nos mesures Labo. Toujours comparé à ce gamut, l’écran de ce Note 9 présente logiquement des deltas notables, notamment dans les rouges et verts, qui, lorsque l’écran conserve ses réglages par défaut, pourront conduire à l’affichage de couleurs saturées. En moyenne, le smartphone concède un delta u’v’ de 0,029. On rappellera tout de même que l’utilisateur peut délaisser l’affichage « adaptatif » sélectionné par défaut au profit de modes « basique », « cinéma AMOLED » ou « photo AMOLED », un peu plus doux à l’œil. Les plus experts peuvent d’ailleurs aller plus loin en réglant manuellement la température des couleurs affichées.

Fidelité des couleurs
5
Contraste et progressivité
8
Directivité
8
Densite des pixels
9

L’interface utilisateur

Android Pie sera assurément déployé sur les smartphones 2018 de Samsung, mais en attendant, Oreo (version 8.1) reste aux commandes du smartphone. Le système d’exploitation de Google est habillé de l’interface Samsung Experience, ici en version 9.5. Les habitués à l’écosystème de Samsung ne seront surpris en rien par la proposition du Coréen, similaire à celle que l’on retrouve sur les Galaxy S9.

Interface Samsung Galaxy Note 9

© Capture d’écran / LaboFnac

C’est donc une interface relativement épurée que livre ici Samsung, avec des réglages simplifiés et nombre d’options logicielles à activer ou non. Le tiroir d’applications, accessible par un mouvement de balayage vers le haut depuis l’écran d’accueil, donne accès à un nombre relativement restreint d’applications. Parmi elles, les titres de Google bien sûr, mais aussi ceux de Microsoft (Word, Excel, Powerpoint, OneDrive et LinkeIn), et surtout celles de Samsung. Elles renvoient notamment vers le portail d’applications de la marque, mais aussi vers ses outils de santé (Health), de connexion avec ses montres connectées ou ses objets pour la maison. On retiendra la présence du Game Launcher, inauguré en 2016 sur le Galaxy S7, et qui permet de jouer tranquillement, en mettant notamment ses notifications en sourdine. Comme toujours, le navigateur par défaut est celui de Samsung, et des raccourcis de type « edge » sont proposés sur le côté de l’écran.

Samsung Galaxy Note 9

© Fahim Alloul / LaboFnac

Le plus intéressant au niveau logiciel tient logiquement au stylet embarqué dans le smartphone, à savoir le S Pen. Ce dernier, sur l’écran de veille (l’Always-on Display désormais bien connu des amateurs de mobiles Samsung), permet de prendre des notes et assure une reconnaissance précise des niveaux de pression. Il reste toutefois conforme aux accessoires inclus avec les précédents Note en termes d’expérience d’écriture ou de dessin via l’application PenUP. En revanche, il gagne une connexion Bluetooth qui lui ouvre de nouvelles portes. Ainsi, l’option « Télécommande S Pen », à débloquer via les raccourcis de la barre de notifications, permet d’utiliser le smartphone à distance. S’il n’est pas question de transformer ce stylet en mini-combiné téléphonique comme l’avaient annoncé certaines rumeurs avant la présentation du Galaxy Note 9, il permet tout de même de réaliser plusieurs actions.

Dans l’app Caméra, un appui sur son bouton prend une photo, et deux appuis permettent de basculer sur l’appareil photo frontal. Dans la Galerie photo, un appui passe à la photo suivante, et deux à la précédente. Même combat dans l’enregistreur vocal ou encore dans le lecteur musical (l’action correspondante à chaque clic est à paramétrer). Si la maîtrise du double clic demande un peu d’expérience, la réponse est rapide et l’efficacité est là. Notez tout de même que son autonomie est limitée à 30 minutes (il faut donc le replacer dans son logement au-delà) et qu’un appui long sur le bouton permet de lancer n’importe quelle application au choix. Davantage d’interactions devraient être proposées par la suite, puisque Samsung a ouvert son SDK aux développeurs tiers : ces derniers pourront donc proposer des actions avec le S Pen.

Interface Samsung Galaxy Note 9

© Capture d’écran / LaboFnac

Terminons enfin par le mode DeX. Nous vous l’avons détaillé dans cet article dédié à la Galaxy Tab S4, puisque les deux appareils bénéficient de la même nouveauté : une activation de ce mode « PC » par un simple câble HDMI (non fourni), sans boîtier. Le smartphone peut continuer d’être utilisé normalement même lorsqu’il est connecté à un écran, ce qui constitue un atout notable pour les professionnels souvent en déplacement.

Les performances

Modèle haut de gamme oblige, le Note 9 préfère aux 4 Go de RAM du Galaxy S9 une quantité plus généreuse : il profite donc de 6 Go de mémoire soutenant un chipset Exynos 9810 gravé en 10 nm, comme sur le Galaxy S9+. La puce, dotée pour sa partie CPU de quatre cœurs Mongoose M3 à 2,7 GHz et de quatre Cortex-A55 à 1,7 GHz, profite elle aussi d’un GPU Mali-G72.

Est-ce à dire que le smartphone présente des résultats identiques à ceux des Galaxy S9 ? Soumis à l’épreuve de notre test de performances Javascript, le Galaxy Note 9 n’a pas davantage brillé que ses camarades de gamme S. S’il affiche 13 fps (temps de réponse de 75 ms) à notre palier de test le plus bas, il tombe rapidement à 6 fps à l’exécution de processus ordinaires, puis à 4 fps (temps de réponse de 263 ms) à la mise en œuvre de processus complexes. À notre niveau le plus élevé, il atteint 371 ms, soit 3 fps affichés. Quoi qu’il en soit, nous n’avons rencontré aucun ralentissement ni chauffe particuliers à l’usage, le smartphone faisant tourner tous types d’applications sans difficulté.

La photo et la vidéo

L’appareil photo du Galaxy Note 9 n’est pas une surprise en soi, puisqu’il est directement hérité de celui d’un smartphone que l’on connaît bien : le Galaxy S9+. On retrouve donc le même module basé sur un capteur de 12 mégapixels Super Speed Dual Pixel aux pixels de 1,4 µm, avec une optique au champ de vision de 77° et un système de double ouverture. Son principe n’a pas bougé d’un iota : en plein jour, l’ouverture est fixée à f/2.4 et lorsque la luminosité baisse, elle passe à f/1.5. Un deuxième capteur de 12 MP avec objectif téléphoto est en charge du zoom 2x. Le Galaxy S9+, très bon photophone, nous avait convaincus en toutes circonstances, même si nous avions relevé des performances moins probantes que prévu au passage à l’ouverture f/1.5. Doit-on penser que les résultats fournis par le Galaxy Note 9 sont identiques ? Pas tout à fait, puisque Samsung a peaufiné le traitement logiciel apporté à ses clichés. Le rendu, déjà très bon en plein jour, reste très comparable, mais on note des performances améliorées de nuit.

Samsung Galaxy Note 9

© Fahim Alloul / LaboFnac

Éprouvé au sein de notre Labo, l’appareil dorsal offre un bon centrage, avec une meilleure qualité au centre de l’image, mais toutefois un manque d’homogénéité en termes de résolution. Le smartphone ne permet malheureusement que de recadrer les clichés de 20 % (pour un tirage de 20 x 30 cm) en conservant la même résolution, ce qui constitue un score décevant. Plutôt que recadrer les clichés, il faudra donc passer en priorité par le second capteur (avec ouverture fixe à f/2.4). La résolution de l’appareil photo dorsal du Galaxy Note 9 est compensée par son optique, qui ne laisse que peu de distorsion visible, pas d’astigmatisme, mais quelques aberrations chromatiques. On apprécie surtout la bonne restitution des détails offerte par cet appareil photo, évaluée à 500 Lux dans notre Labo.

L’appareil photo frontal du Galaxy Note 9 fournit de très bons résultats. Permettant des recadrages à 34 % et offrant une résolution passable dans l’ensemble, il bénéficie d’une optique aux qualités suffisantes dans notre cas d’usage, marquée notamment par un peu d’aberration chromatique. La restitution des détails est quant à elle perfectible, et manque de nuances dans les blancs.

Notez que les options sont nombreuses dans l’application photo de Samsung, mais qu’au premier usage, elles ne sont pas accessibles. Il faut vous rendre dans les paramètres de l’APN puis dans la section dédiée à la personnalisation des modes photo pour choisir ceux que vous souhaitez utiliser au quotidien. Pour passer de l’un à l’autre, il suffit ensuite d’un balayage latéral sur l’écran. C’est donc là que vous pourrez activer un mode focus selfie, l’équivalent du mode « Mise au point directe » créant un effet de bokeh généralement réussi. Rappelons pour finir qu’un zoom optique 2x (grâce aux focales de 26 et 52 mm) est accessible en photo comme en vidéo. Cette dernière conserve la possibilité de filmer en 4K et bien sûr en slow-motion à 960 fps en HD.

Le rendu audio

Avec son très grand écran, le Galaxy Note 9 est adapté aux usages multimédias, ce que confirme d’ailleurs sa prestation audio pour le moins honorable. Comparé au Galaxy S9+, il s’améliore d’ailleurs sur tous les points évalués. À commencer par son haut-parleur, de puissance équivalente (71 dB), mais légèrement meilleur en termes de bande passante acoustique. Il a le mérite de descendre un peu plus bas dans les graves, audibles à partir de 200 Hz.

Sa sortie casque est elle aussi de bonne facture, notamment en raison d’une distorsion peu marquée sur l’ensemble des fréquences évaluées. Elle permet en outre de restituer très efficacement le signal qui lui est envoyé grâce à une bonne réponse en fréquence. Les écouteurs qui lui sont associés (des intra-auriculaires avec prise jack signés AKG) sont quant à eux un peu moins convaincants. Si leur sensibilité de 107 mV est très correcte, ils souffrent d’une isolation passive inefficace, notamment dans les aigus, et laissent filtrer trop de son pour séduire, malgré une distorsion modérée et une bande passante dans la moyenne. On préférera donc, pour une écoute musicale prolongée, un casque filaire un peu plus perfectionné, voire un casque Bluetooth. Rappelons pour finir qu’il est possible d’activer, dans les options logicielles, un mode Dolby Atmos intéressant lorsqu’il est couplé à des contenus encodés dans ce format.

Réponse en fréquences des Haut-Parleurs
©Labo Fnac
Qualité audio
7.6

La qualité de réception (performances radio)

Exynos 9810 oblige, le Galaxy Note 9 est la promesse d’un modem Gigabit et de performances réseau dignes des meilleurs. Nous l’avons donc éprouvé au sein de notre cage de Faraday et vérifié son comportement avec les réseaux 2G, 3G et 4G. Si globalement, il n’offre aucun problème majeur, il est toutefois à noter qu’il est un peu moins bon que le Galaxy S9+, dont il est le pendant sur bien des éléments techniques.

Tout aussi bon en sensibilité que son aîné, donc, le Galaxy Note 9 se révèle, sur la bande GSM 900, légèrement plus directif que le S9+, qui avait déjà besoin d’être correctement orienté vers une antenne pour capter au mieux. Il manque un peu de sensibilité sur la bande GSM 1800. Le Note 9 compense néanmoins par de très bons résultats en 3G sur tous les points examinés. En revanche, l’appareil perd du terrain au rayon de la 4G, pourtant crucial, du moins comparé à son prédécesseur. Sur les bandes de fréquences 3 (1800 MHz) et 7 (2600 MHz), il manque de sensibilité au réseau, malgré de bons débits et une directivité contenue. Une directivité un peu plus marquée d’ailleurs sur la bande 20 (800 MHz), qui permet en plus au smartphone d’offrir d’excellents débits. Globalement donc, à l’exception de zones très mal couvertes par les opérateurs, le Galaxy Note 9 de Samsung est armé pour offrir des débits élevés assurant notamment un surf web rapide.

Communication
7.9
Note 2G
8.2
Note 3G
8.5
Note 4G
6.6

L’autonomie

Le Galaxy Note 8, à peine moins épais que le Note 9, embarquait une batterie de 3300 mAh. Samsung avait alors préféré jouer la prudence après le retrait de la vente de son Galaxy Note 7. Cette année, le Coréen revient dans la course aux capacités de batterie plus imposantes, son smartphone affichant une capacité de 4000 mAh équivalente à celle des autres mobiles de grande taille, tels le Mate 10 Pro de Huawei.

Un choix payant puisque le smartphone gagne près de deux heures d’usage à notre test d’autonomie web comparé à son prédécesseur. Le Note 9 est ainsi parvenu à tenir 10h31 avant extinction, ce qui constitue une excellente performance. Il est d’ailleurs à noter qu’un système de charge rapide est de la partie (comptez 1h59 pour un cycle complet avec le chargeur fourni), de même que la charge Qi. Il faudra investir dans l’accessoire adapté, puisqu’il n’est pas livré avec le Note 9. Ajoutons aussi que le chargeur Duo présenté à l’événement de lancement du smartphone permettra de charger deux produits simultanément.

Autonomie
7
Temps de charge
01:59:00

Conclusion

Note LABOFNAC

Après des Galaxy S9 et S9+ très bons, mais sans surprise majeure, le plus grand smartphone de la famille Samsung gagne sa mise à jour annuelle. Le Galaxy Note 9 améliore légèrement le design de son prédécesseur, son écran, ses performances globales, mais aussi son autonomie. Un mode DeX désormais facilement accessibles et un stylet Bluetooth pratique comptent en outre parmi ses points forts, mais ne révolutionnent pas l’expérience au quotidien d’un smartphone doué pour le multimédia comme pour la productivité. Il offre dans l’absolu une excellente prestation à tous points de vue, s’imposant parmi les meilleurs photophones du moment. Mais est-ce suffisant pour justifier le renouvellement pour qui possède déjà un Galaxy Note 8, voire un Galaxy S9+ ? Pas si sûr. Pour les autres, si tant est que leur budget le leur permette, le Note 9 constitue un investissement de choix dans l’univers d’Android.

Note technique

Détail des sous notes

Réseau et connectivité
Écran
Photo
Autonomie
Performance et rapidité
Qualité audio

L’avis des clients Fnac

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La note des clients Fnac 4.5 (65 avis)
Article rédigé par
Jean-Charles Frelier
Jean-Charles Frelier
Responsable des tests smartphones, casques audio et lecteurs vidéo
Laure Renouard
Laure Renouard
Journaliste