Test

gamescom 2018 : On a pu approcher Young Souls

27 août 2018
Par Ludovic Pierillas
gamescom 2018 : On a pu approcher Young Souls

En résumé

S’il ne croule pas sous des mécaniques complexes, les timings ultra-serrés ni l’élitisme caractéristique de certaines propositions du genre, Young Souls a réussi à éveiller notre curiosité. Le titre des développeurs de 1P2P et The Arcade Crew s’est ainsi laissé dompter sans trop de difficulté et nous a donné envie d’en voir plus rapidement. Un beat’em up encourageant à classer dans la catégorie des jeux à surveiller du coin de l’œil.

Notre test détaillé

Les nouvelles annonces de DotEmu concernent Windjammers 2, mais aussi Young Souls, une toute nouvelle franchise qui prend la forme d’un beat’em up 2D aux multiples inspirations. Un nouveau projet du label français The Arcade Crew, et que l’on a pu approcher d’un peu plus près dans le cadre de la gamescom 2018.

Pas bien vieux, le label français The Arcade Crew en est déjà à sa troisième annonce. Outre Blazing Chrome et Dark Devotion qui étaient déjà connus, c’est au tour de Young Souls de se montrer. La gamescom était d’ailleurs l’endroit rêvé pour que le titre prenne son premier bain de foule, et on a pu y jouer à cette occasion. Un premier contact qui nous a permis de découvrir un beat’em up aux inspirations diverses, allant de Golden Axe aux titres 3D récents, avec un soupçon de Dark Souls. Toujours lui.

Young Souls 1

© DotEmu / The Arcade Crew / 1P2P

Au point de départ de l’aventure, on retrouve des jumeaux parias dans leur ville d’adoption où ils sont arrivés après un malheur familial. Ils découvrent dans le soul-sol de leur nouveau logement un monde « renversé » où des gobelins vivent avec comme seul et unique but d’envahir le monde des humains. Les bestioles peu sympathiques ont en effet été emprisonnées sous terre il y a des centaines d’années par la race humaine, et cherchent à prendre leur revanche en revenant à la surface. Les deux enfants qui découvrent ce monde « upside-down« , tel qu’il est appelé, décident de mettre des bâtons dans les roues des créatures assoiffées de sang. Et quoi de mieux que le fil de l’épée pour entamer les négociations ?

Le monde alternatif est accessible par le biais d’un portail, et il sera possible de l’arpenter seul ou à deux en coopération locale. Dans le premier cas, on pourra changer de personnage en temps réel, alors qu’accompagnés d’un second joueur, les jumeaux seront présents sur le terrain de jeu avec chacun son personnage. Concrètement, le monde de Young Souls s’articule autour d’une zone centrale (ce que l’on appelle souvent un hub) où il est possible d’équiper les deux héros avec de l’équipement plus puissant. Les quêtes se prennent également dans cette zone importante qui sera le principal endroit où la narration sera abordée. Car les développeurs du titre nous ont assuré mettre le paquet sur l’histoire, là où les beat’em up classiques relèguent souvent cet aspect au second plan.

YoungSouls06

© DotEmu / The Arcade Crew / 1P2P

Un beat’em up narratif

On retrouve les mécaniques des principaux des jeux de rôle : barre de vie, barre de mana et d’endurance. L’équipement rendra également les deux personnages sensiblement plus puissants, alors qu’il déterminera également leur « rôle ». Ainsi, porter une arme à deux mains rendra les attaques beaucoup plus lentes, mais beaucoup plus dangereuses, quitte à passer outre le bouclier des ennemis qui en sont affublés. Une arme à une main, combinée à un bouclier, sera nettement plus flexible et rapide, mais un peu moins puissante. Des ce que l’on a pu apprendre lors du salon allemand, cinq archétypes distincts devraient être accessibles à la sortie du jeu, dont les détails restent encore inconnus.

En combat, notre panoplie de mouvements s’est composée de roulades afin d’esquiver et passer dans le dos des adversaires, de blocs au bouclier ou de parades selon les armes utilisées, complétées d’un trait magique déterminé par une écharpe. On a ainsi pu expérimenter le trait de glace, figeant un ennemi sur place momentanément, ou une boule de feu occasionnant davantage de dommages, mais sans la dimension « contrôle de foule ». La construction du niveau (ou level design) que l’on a pu expérimenter s’apparentait à une succession d’arènes avec des vagues de monstres. Et les combats, sans être expéditifs, étaient assez simples dans leur approche. La punition arrivait rapidement en raison de timings plutôt serrés. Rien qui soit du niveau des jeux récents les plus exigeants, mais quelques principes de jeu sont bien là.

YoungSouls02

© DotEmu / The Arcade Crew / 1P2P

Si les développeurs présents sur le salon nous ont indiqué que la conception de Young Souls était encore peu avancée, le résultat noua a paru plutôt accessible et encourageant. L’aspect visuel était stylisé, et si d’extérieur la modélisation des personnages donnait l’impression d’un glissement sur le sol lors des déplacements (un parti-pris graphique), manette en main, les petites gênes se sont rapidement estompées. On a hâte d’en voir plus dans une build un peu plus avancée.

Conclusion

S’il ne croule pas sous des mécaniques complexes, les timings ultra-serrés ni l’élitisme caractéristique de certaines propositions du genre, Young Souls a réussi à éveiller notre curiosité. Le titre des développeurs de 1P2P et The Arcade Crew s’est ainsi laissé dompter sans trop de difficulté et nous a donné envie d’en voir plus rapidement. Un beat’em up encourageant à classer dans la catégorie des jeux à surveiller du coin de l’œil.

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