Test

gamescom 2018 : On a pu approcher My Friend Pedro

24 août 2018
Par Ludovic Pierillas
gamescom 2018 : On a pu approcher My Friend Pedro

En résumé

De cette petite entrevue avec My Friend Pedro, nous sommes ressortis avec la banane. Le titre, très accessible, procure un fun instantané et grisant. Mais derrière cette prise en main très simple, il n’en oublie pas de fourmiller de mécaniques intéressantes qui ont de quoi rendre encore plus joyeux le beau foutoir auquel on a été confrontés durant la vingtaine de minutes de démo. Il reste maintenant à s’armer de patience avant de poser les mains sur ce titre prometteur.

Notre test détaillé

Annoncé durant l’E3 dernier, My Friend Pedro s’est laissé approcher dans le cadre de la gamescom se tenant actuellement à Cologne. Un jeu indépendant passé sous le giron du label Devolver, et qui a retenu notre attention à l’issue d’une session de jeu pour le moins nerveuse. Voici nos impressions.

Ce qu’il y a d’assez pratique au moment de présenter le principe de My Friend Pedro, c’est qu’il n’y a pas grand-chose à en dire. Le seul et unique développeur du jeu, que l’on a pu solliciter en plus d’évoluer sur quelques niveaux du jeu, nous a très clairement fait le topo : My Friend Pedro est un jeu conçu pour que le joueur se sente badass, et il n’est pas question de l’intellectualiser. On a ici affaire à un shoot’em up énervé, dont l’emblème même de la banane, mis en avant dans les différentes vidéos parues jusqu’à présent, tient plus d’une lubie délicieusement crétine de son créateur qu’autre chose. Notre homme nous a toutefois invités à nous lancer dans le jeu à sa sortie afin de découvrir si ce « fruit-totem » ne cache pas une véritable signification.

My friend Pedro

© Devolver

Le principe du jeu est simple, il suffit d’avancer dans les niveaux en trucidant tous les ennemis trouvés sur son chemin. Mais plus que de simplement jouer au Nettoyeur, il faut aussi y prendre un peu de plaisir. C’est là que les diverses cabrioles affichées lors de l’annonce du jeu, à l’E3 dernier, interviennent. Il est ainsi possible de prendre appui sur les murs afin de pouvoir effectuer des doubles sauts, tout en canardant la pièce avec les différentes armes à sa disposition. De la démo qui reprenait trois niveaux du jeu on a surtout retenu la combinaison de deux pistolets visant deux directions différentes, diablement efficace. Dans ce cas, il est également possible de verrouiller le viseur d’une des deux armes au préalable d’un affrontement, histoire de se sortir de situations où un seul revolver aurait été insuffisant.

Léon Nettoyeur

La pression sur une des gâchettes de la manette permet quant à elle de faire le tourniquet, cette pirouette donnant la capacité tout à fait originale d’éviter les balles. Inutile de dire que l’on gagne aussi en style en en abusant. Les petites subtilités ne s’arrêtent pourtant pas là. Avec la touche Y de la manette, il est possible d’envoyer un coup de pied mortel à ses opposants. Une action qui sert aussi à exploiter les éléments du décor. Un couteau nonchalamment positionné au sol peut ainsi servir de projectile envoyé d’un coup de panard, alors qu’une simple poêle projetée en l’air en suivant le même procédé permet de dévier des balles directement sur les ennemis postés en hauteur. Jusque-là, on se sent très, très, très badass, et l’apparente faiblesse des ennemis rencontrés y est peut-être pour quelque chose. Espérons qu’ils gagneront en puissance au fil de l’aventure.

My friend Pedro 1

© Devolver

Un autre niveau a également eu bon ton de nous mettre dans des conditions un tantinet différentes, à dos de moto. L’occasion de se débarrasser d’autres motards dans une course-poursuite endiablée, et de se retrouver aux prises avec un boss aux timings plutôt serrés, mais qui est loin d’être inaccessible pour le commun des mortels. Le développeur nous a d’ailleurs assuré qu’il n’est pas question que My Friend Pedro soit un titre particulièrement punitif, et que son but ultime est de gratifier le joueur de situations rocambolesques. Une dimension scoring est également présente à la fin de chaque niveau pour inciter les esthètes à réalises des combinaisons de kills plus improbables les unes que les autres, alors qu’un système de Play of the Game (une action de la partie à la Overwatch) à partager sur les réseaux sociaux soulignera la plus belle phase de jeu réalisée durant la session. Habile pour fédérer une communauté 2.0 autour du titre.

De notre petite session, la mission « badass » était accomplie d’une bien belle manière, et l’envie de revenir sur My Friend Pedro est bien présente. La sortie est prévue sur PC et Switch, et il faudra être patient jusqu’au début de l’année 2019, sans davantage de précisions.

Conclusion

De cette petite entrevue avec My Friend Pedro, nous sommes ressortis avec la banane. Le titre, très accessible, procure un fun instantané et grisant. Mais derrière cette prise en main très simple, il n’en oublie pas de fourmiller de mécaniques intéressantes qui ont de quoi rendre encore plus joyeux le beau foutoir auquel on a été confrontés durant la vingtaine de minutes de démo. Il reste maintenant à s’armer de patience avant de poser les mains sur ce titre prometteur.

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