Les séries sur les serial killers se sont multipliées ces dernières années. Elles fascinent autant qu’elles dérangent, à l’image de Dahmer et Les Papillons Noirs. L’occasion de faire un petit tour d’horizon des plus grands tueurs en série à la télévision. Qu’ils suivent des tueurs, inspecteurs ou profilers, ces programmes vous embarquent des deux côtés du miroir sans teint.
Dahmer (2022)
A l’approche de la période d’Halloween, propice à l’épouvante des récits horrifiques, Netflix propose un retour sur nul autre que Jeffrey Dahmer, l’un des tueurs en série les plus prolifiques des Etats-Unis. Une fiction créée et produite par Ryan Murphy, que nous retrouvons après d’autres créations du même genre comme Ratched et American Horror Story, dans laquelle nous retrouvons également Evan Peters, ici interprète de Dahmer. C’est donc en terrain connu que Ryan Murphy raconte le parcours du « cannibale de Milwaukee », au fil de 10 épisodes de 60 minutes. La série se penche sur ces crimes sordides en privilégiant cette fois le point de vue des victimes, jusqu’à maintenant négligé voire ignoré. Elle met également l’accent sur les nombreuses dérives institutionnelles et racistes de l’époque, grâce auxquelles la folie meurtrière de Dahmer a pu s’exprimer sans contraintes pendant plus de dix ans.
Un récit d’une riche intensité, mais d’une épaisse lourdeur au fil des épisodes, tant la réalisation reflète avec précision et pertinence des crimes aussi réels que la banale cruauté de leur époque. Une production qui saura, à n’en point douter, marquer les spectateurs qui s’y aventureront.
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Les Papillons noirs (2022)
Dans la mouvance des séries horrifiques de la rentrée, le paysage français profite à son tour d’une nouvelle production signée Bruno Merle et Olivier Abbou, diffusée sur Arte depuis le 8 septembre : Les Papillons noirs.
Celle-ci nous plonge dans les mémoires d’Albert, joué par Niels Arestrup, écrites par Adrien, alias Mody, interprété par un Nicolas Duvauchelle au sommet de son art. Avec un casting des plus riches, la série installe de manière fluide et digeste sa vaste galerie de personnages, tous brillamment interprétés, qui donneront son charme à l’ensemble de ce récit. En effet, la prestance et la justesse des comédiens captivent instantanément. Chaque personnage se voit entouré d’une mystérieuse étrangeté scindée entre une violence et une fragilité offrant à l’intrigue une charmante complexité dramatique. Une violence qui se matérialise en une lutte intérieure illustrée de manière aussi visuelle que dissimulée tout au long de la série. Le récit s’axe sur une violence dont le caractère cru se transmet entre individus, tout en interrogeant la versatilité de chaque personnage face à ses pulsions.
Avec son atmosphère travaillée, sa galerie de personnages fascinants, et sa technique soignée, Les Papillons noirs est une production française d’un rare qualité.
Le Serpent (2021)
Tristement connu chez nous sous le nom de Charles Sobhraj, Le Serpent retrace le périple meurtrier du serial killer et de sa compagne Marie-Andrée Leclerc dans le sud-est asiatique durant les années 1975 et 1976. Falsifiant leurs noms et leur profession, le couple va arpenter le hippie trail (trajet parcouru par les hippies dans les années 1960 et 1970) entre la Thaïlande, le Népal et l’Inde, en perpétrant de nombreux crimes. Cette production de la BBC ne lésine pas sur les moyens afin de plonger le spectateur dans l’atmosphère si particulière de cette période partagée entre la guerre du Vietnam, la libération sexuelle et la mode occidentale des voyages exotiques vers l’Asie. Une ambiance à laquelle Tahar Rahim (interprète de Charles Sobhraj) apporte son talent et son effrayant charisme qui donne au personnage toute la complexité que l’Histoire lui connait. Tout comme Jenna Coleman (jouant Marie-Andrée Leclerc), dont l’interprétation complète parfaitement ce duo aux allures de Bonnie and Clyde. A l’instar du reste du casting, notamment Billy Howle (qui incarne le diplomate Herman Knippenberg), la série nous embarque sans peine au cœur de cette histoire aussi bien riche en tension que correctement écrite et menée tout au long des huit épisodes.
Un divertissement dépaysant d’excellente facture.
Profiler (1996 – 2000)
Succès des années 90, la série Profiler créée par Cynthia Sauders raconte la vie de Samantha Waters, brillamment interprétée par Ally Walker, une criminologue du FBI spécialisée dans le profilage des tueurs en série. En dépit de la structure assez classique de ses épisodes, chacun consacré à la traque d’un tueur par la VCTF (Violent Crimes Task Force) basée à Atlanta, la série a su apporter un vent de fraicheur aux spectateurs de l’époque grâce à sa narration fil rouge, créant un véritable intérêt au cours des saisons. Le tout porté par Samantha qui est, soit dit en passant, l’une des héroïnes de série les plus marquantes des années 90. Outre son atmosphère immersive qui offre à chaque épisode une réelle tension, la série brille par la maîtrise de ses captivantes enquêtes, de la première à la dernière saison.
Toutefois, après bientôt 25 ans de recul sur cette production culte, il est important de mentionner les déboires de sa quatrième saison qui, en plus de contenir le départ d’Ally Walker du casting, laissera un grand nombre d’intrigues en suspens.
La série demeure néanmoins l’une des principales références dans le genre policier, ayant inspiré d’autres productions à grand succès telles que The Mentalist ou encore Esprits Criminels.
Mindhunter (2017-2018)
David Fincher n’a jamais caché sa fascination pour les tueurs en séries, que ce soit dans ses films (Seven, Zodiac) mais aussi dans sa série tv, Mindhunter. Deux saisons qui nous laissent sur notre faim mais qu’on aurait tort de ne pas regarder. L’histoire se déroule à Quantico au 1977, au qg des sciences du comportement mis en place par deux agents du Fbi, Bill Tench (Holt McCallany), Holden Ford (Jonathan Groff) et Wendy Carr (Anna Torv), psychologue réputée. Une série pour un public plus avisé qu’averti, avec les noms de Charles Manson, Ted Bundy, Jeffrey Dahmer, Edmund Kemper, Dennis Rader, entres autres, pas inconnus, mais intelligement construite pour captiver un public désireux d’en savoir plus sur les esprits torturés de tous ces criminels. Avec une narration intéressante, et une fascination à écouter des tueurs en série parler comme si de rien n’était de leur crimes, voilà une grande série aussi concise que passionnante et un très bon livre sur le sujet.
Esprits criminels (2005-2020)
Avec les tueurs en série, on entre forcement dans la catégorie de séries tv policière, avec plus ou moins d’intérêts, et la série tv qui traque au plus près les tueurs en série et leur profilage est Esprits criminels, 15 saisons qui s’appuient sur de véritables tueurs, où dans chaque épisode, une enquête est menée par l’équipe du Fbi la plus attachante du petit écran (Reid, Prentis, Blake, Lewis, Rossi, Morgan, Garcia, JJ, Hotchner…). De sacrées histoires, pour la plupart sur un ou deux épisodes et pour d’autres un fil conducteur sur une saison complète (la saison 5 est grandiose avec la traque de Foley). Accessible pour tous les amateurs de séries policières, et toujours diffusée, elle vous en apprendra grandement sur la nature humaine.
The following (2013-2016)
Scénarisé par Kevin Williamson (Scream), The following est une immersion totale sur la traque d’un tueur en série, qui n’a a priori jamais tué de ses propres mains. Joe Carroll (James Purefoy), professeur de lettres passionné d’Edgar Allan Poe est condamné à des années de réclusion criminelle pour l’assassinat de 14 de ses étudiantes. Une mise derrière les barreaux grâce à l’inspecteur Ryan Hardy (formidable Kevin Bacon), épuisé mentalement et physiquement de tous ces événements. Mais tout cela n’était qu’une mise en abyme. Lorsque les meurtres reprennent avec la signature de Carroll alors même que Joe est enfermé, Ryan va devoir reprendre du service. Une traque sans merci à travers l’Amérique, pour tous les adorateurs de Carroll, prêt à tuer en son nom. Une secte sous couvert de littérature fétichiste qui va prendre un tournant beaucoup plus personnel pour Hardy devenue la cible principale de tous ces tueurs novices mais désireux.
Sharp objects (2018)
Parfois il suffit d’une saison, pour créer une série d’exception, et c’est le cas avec Sharp Objects. Adaptée du roman Objets pointus de Gillian Flynn. La série est créée par Marti Noxon (scénariste pour Buffy contre les vampires) et réalisée par Jean marc Vallée (Big Little lies). Amy Adams, est Camille, une journaliste sur le déclin qui a sombrée dans l’alcool et la dépression. A l’affut du moindre scoop pour survivre, elle se voit obligée de retourner dans sa ville natale, auprès de sa famille et surtout de sa mère (Patricia Clarkson) pour élucider le meurtre de plusieurs jeunes femmes. Un retour aux sources qui va la renvoyer à sa propre histoire, avec une nostalgie qu’elle préférerait oublier. Prenante et d’une efficacité indéniable, cette mini-série de 8 épisodes, en mode puzzle psychologique, va droit à l’essentiel avec une bande son envoutante qui apporte une réelle dimension à l’ambiance très pesante et oppressante du récit. Une magnifique photographie et des décors à tomber par terre. Une mise en scène truffée de flash-backs où le moindre détail à son importance, jusqu’au générique de fin du dernier épisode, qui dévoile l’envers du décor. Une pépite du genre pour les amateurs de thrillers psychologiques.
American Horror Story saison 9 / 1984 (2019)
Si presque toutes les saisons de American Horror Story, méritent qu’on s’y attarde pour diverses raisons, la saison 9 appelée 1984, fait honneur au slasher des années 80. Même si dans la formidable saison 2 Asylum, on suit le parcours macabre d’un tueur qui confectionne des objets avec la peau de ses victimes et dans l’incroyable saison 5, Hotel, on pouvait apercevoir un diner en bonne compagnie de tueurs en séries, cette saison 9, change radicalement des autres. On y suit le Richard Ramirez surnommé le Night Stalker, soit l’un des tueurs en série les plus connus de la Californie, au camp Redwood, nouvelle ère de jeu pour l’occasion. Bain de sang, course poursuite…. Du générique aux révélations finales, rien n’est jamais laissé au hasard dans les créations de Ryan Murphy.
Hannibal (2013-2015)
Après une saga de films à son actif (Manhunter, Le Silence des agneaux, Hannibal…), il était plus que légitime que Dr Hannibal Lecter ait droit à son show. Et c’est Mads Mikkelsen, qui reprend ce rôle de premier cru d’Hannibal avec une élégance folle durant 3 saisons. Aussi bien dans la mise en scène, que dans les décors et les fameuses scènes de souper, tout est coupé au cordeau. Pas de Clarice Starling (qui a aussi droit à sa série depuis 2021) dans cette série mais une relation entre Hannibal Lecter, psychiatre de renom et Will Graham (Hugh Dancy) profiler du Fbi autiste qui a besoin de lui pour ses enquêtes. Ne sachant pas encore que son plus gros poisson est celui qui est chargé de sa santé mentale. La relation qui s’instaure entre eux deux va virer sur de la manipulation psychologique. Une série épique à ne pas mettre à toutes les tables, sur le plus grand cannibale de l’histoire, qui aime manger ses proies avec des fèves aux beurres et un excellent Chianti.
La Fureur dans le sang (2002-2008)
Peu connue et pourtant, rares sont les séries qui en peu d’épisodes (24 pour 6 saisons) impactent autant. Adaptée du roman eponyme de Val McDermid, La Fureur dans le Sang, cette très bonne série Anglaise garde ses méthodes bien spécifiques de changer d’acteurs en cours de route. Sur les 3 premières saisons, on y suit l’inspecteur Carol Jordan, puis sur les 3 autres, ce sont les enquêtes de Alex Fielding qui prennent la main. Mais un rôle reste permanent au cour des 6 saisons, celui de Tony Hill, psychologue profiler et professeur universitaire, appelé en renfort pour résoudre des crimes aussi affreux que fascinants. Sans qui toute la série perdrait sans conteste de son intérêt. Avec une faiblesse psychologique qui le caractérise, il rentre dans la tête des tueurs en série ayant commis des crimes pour le moins perturbants, il ne lâchera rien avant d’avoir élucidé les meurtres, quitte à se perdre lui-même dans cette folie meurtrière.
You (2018-)
Réussir à faire une bonne série avec des acteurs de Gossip girl, Pretty little liar et Once upon a time, est déjà un projet ambitieux. Si en plus le sujet est celui du quotidien d’un tueur en série, alors…..Pour le moment 3 saisons crescendo, la dernière étant vraiment la meilleure des 3. You, c’est l’objet de l’affection sanguinaire de Joe (Penn Badgley). Dans la première c’est Beck qui en payr les frais, il faut dire qu’elle cherche vraiment à le mettre dans tous ses états. Dans la seconde, ce dernier fait la connaissance de Love (magnifique Victoria Pedretti – House of Hill hunting et Bly manor) et leur alchimie meurtrière ne va qu’accroitre leurs sentiments l’un pour l’autre. Dans la saison 3, il devient le père de famille idéal aux yeux des autres mais cette petite vie bien rangée va vite le ronger. Il n’en faudra pas beaucoup pour que le naturel et l’instinct du tueur, reviennent. Sous couverture de la famille parfaite, ce duo de psychopathes nous prouve que le mariage c’est vraiment très dur quand on a qu’une idée en tête,..tuer.
Dexter (2006-2022)
Dexter Morgan (Michael C.Hall) fait partit de ces tueurs que l’on aimerait qu’il ne soit jamais arrêté. Parfaitement associable dans le privé comme tout bon sociopathe qui se respecte, il n’est pas moins conscient du danger qu’il représente. Menant une vie de famille qui aux yeux des autres semble parfaitement normale, avec un travail respecté d’hématologue au sein de la police locale de Miami. Si ce n’est pour ses activités nocturnes, Dexter est un homme des plus normaux. Aspirant à aimer et à être aimé en retour, il ne trouve cependant son bonheur, que lorsqu’il tue durant ses heures supplémentaires. Mais pas n’importe quelle proie, seulement celles qui passent entre les mailles du filet de la justice, ce qui change des autres tueurs en série. Méticuleux et efficace, il tue par obligation morale, et rend la ville plus vivable. Avec une connaissance des antécédents de ses futures victimes, nul-doute que les autorités locales seront ravies de classer sans suites ces morts inexpliquées. 9 saisons pour ce tueur avec pour chacune, une proie à la hauteur de ses compétences.
Scream (2015-2019)
Dans les pas de la célèbre franchise du slasher, la série Scream est tout aussi efficace. Nous ne sommes plus à Woodsboro mais à Lakewood, où un tueur au masque similaire à Ghostface (ils n’ont pas eu les droits pour le vrai) rode. Comme la saga dont elle s’inspire, les suspects sont nombreux et les meurtres aussi créatifs rendent un bel hommage aux films. Les acteurs tous inconnus, sont très apliqués et insufflent un vent de modernité à la saga. Bien filmé, ben rythmé, on s’attache à ces nouveaux personnages et cette intrigue qui diffère. Mais les souvenirs du passé remontent toujours à la surface. Bien meilleure dans le genre que la version série de Souviens-toi l’été dernier (2021), elle saura satisfaire tous les fans de la saga originale. Bonne nouvelle, après le fiasco de la 3ème saison, qui ne suivait en rien les deux premières, avec de nouveaux acteurs, nouvelle production…une nouvelle saison est en négociation, pour reprendre et clôturer comme il se doit l’histoire d’Emma Duval (les deux saisons se finissent quand même sans cliffhanger).
Bates motel (2013-2018)
Adaptation du célèbre Psychose d’Hitchcock, Bates motel revient sur la relation entre Norman Bates adolescent et sa mère Norma. Tous deux tenanciers d’un hôtel sur le bord de route qu’ils viennent juste d’acquérir. La psychologie des personnages nous permet de comprendre, ce qui a poussé cet enfant a priori sans histoire, au psychopathe que l’on connait 20 ans plus tard. Les 2 époques se mélangent, entre reconstitution du film et modernité technologique. Très bien filmé, très bien écrit, mais surtout formidablement interprété par Vera Farminga et Freddie Highmore. Un duo morbide qui nous fascine durant 5 saisons. Avec une réelle ambiance glauque et chic qui s’en dégage, Norman se rapproche de plus en plus de son but ultime, devenir Norma, mais en attendant, tuer ses sujets de substitution deva faire l’affaire. Avec une liberté d’écriture aussi agréable que surprenante, le plaisir crescendo se maintient sur l’intégralité de la série et rend un hommage certain au film dont il puise ses origines.
Prodigal son (2019-2021)
Malcolm Bright (Tom Payne) est le Prodigal son, un ancien agent du Fbi, qui travaille en aparté comme profiler pour la police de New York. Une façon pour lui de rétablir la balance du bien et du mal, fortement menacée par son père le Dr Martin Whitly (Michael Sheen), célèbre tueur en série plus connu sous le surnom du Chirurgien. Bien que doté de facultés psychiques hors du commun, qui lui permettent d’élucider comme personne l’enquête en cours, il va devoir se résoudre à reprendre contact malgré lui avec son père qu’il n’a pas revu depuis 10 ans lorsqu’une série de meurtres lui rappelle étrangement ses méthodes d’antan. Emprisonné et sous haute protection, Dr Whitly va sauter sur l’occasion d’aider son fils dans son enquête, en lui apportant des indices sur les tueurs en série avec l’idée de rattraper toutes les années perdues. Psychologiquement sur le fil, cette nouvelle relation va perturber Malcom qui va vite confondre souvenirs d’enfance et réalité. Une série atypique en 2 saisons sur le milieu du crime, qui nous montre la part d’empathie que l’on trouve rarement chez les sociopathes. Une idée assez peu développée méritant qu’elle fasse partie de ce top.
The Fall (2013-2016)
Avec The Fall, série Anglaise par excellence, on est moins dans la traque impulsive et rythmée des autres séries Américaines. Mais durant 3 saisons, le spectateur observe le chassé-croisé de l’inspecteur Stella Gibson (Gillian Anderson) et du tueur Paul Spector (Jamie Dornan) dans les rues de Belfast. Un tueur en série précis et méticuleux, que jamais sa femme et sa fille ne soupçonneraient du pire. Aussi opérationnel à la maison et à son travail que pendant ses longues nuits de chasse. Il va donner beaucoup de fil à retordre à l’enquêtrice appelée à la rescousse explicitement pour l’attraper. En quête de reconnaissance et de pouvoir, elle mise sur son savoir-faire, et sa confiance en elle quitte à se perdre complètement dans la fascination de son sujet. Une série qui mise beaucoup sur le charme de ses protagonistes, à se demander si finalement tuer est si mal que cela.
True detective (2014-2017)
True detective fait appel à la crème de la crème des enquêteurs. 3 saisons pour 3 histoires différentes, toutes autour d’un tueur en série. Avec des acteurs de renommées internationales telles que Matthew McConaughey, Woody Harrelson, Rachel McAdams, Colin Farrell, Mahershala Ali, cette série se hisse sans mal dans le classement des séries policières préférées des téléspectateurs. Même si les intrigues peuvent rappeler d’autres séries énoncées plus haut, il y a une véritable hype autours de cette série. Peut-être parce que les enquêteurs ont l’air aussi instables que leurs cibles, et que quelque part on participe avec eux, à l’enquête. Mais m’est avis que la mise en scène digne des grands polars de cinéma y est pour quelque chose ou pour une fois, la performance et l’accessibilité Hollywoodienne du moment se fait sur petit écran. 3 saisons, 3 enquêtes, 3 ambiances, 3 bonnes raisons de regarder.
Des (2020)
Inspiré d’une histoire vraie, sur l’arrestation un peu trop facile, l’interrogatoire et le procès d’un tueur en série Ecossais, Dennis Nilsen, dit Des. Interprété par David Tenant, excellent quoi qu’il fasse, cette mini-série de 3 épisodes a pour particularité de raconter, les 3 points de vue de cette histoire de meurtre. Celle de principal accusé, celle de l’inspecteur Peter Jay chargé de l’enquête et celle du biographe Brian Masters, désireux de parfaire sa collection de biographies de tueurs en série. (On peut d’ailleurs acheter ce livre, Killing for compagny). Plus dans un esprit documentaire, la série est concise, est va droit au but, en seulement 3 épisodes.
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