Blanche ou rouge, crue ou cuite, la viande est votre aliment préféré ? Pour vous, un repas sans viande n’est pas un repas ? Le 1er octobre, c’était la Journée internationale du végétarisme, alors voici quelques bonnes raisons de reconsidérer vos positions. Gardez l’esprit ouvert… et voyons ce qu’il y a au menu !
Étape #1 : garder la morale avec Plutarque
Avant de nous jeter à corps perdu dans l’aventure, prenons le temps de penser non le végétarisme mais le carnivorisme. Au début de notre ère, c’est le philosophe romain Plutarque (dont le végétarisme n’est d’ailleurs pas certain) qui pose ainsi le problème : certes, les premiers hommes avaient besoin de manger de la viande pour survivre. Mais nous ? Comment l’homme d’aujourd’hui peut-il prendre plaisir à tuer et manger les animaux ? Nulle question rhétorique dans ce traité intitulé Manger la chair, mais une réflexion logique sur les raisons morales qui nous poussent à agir. Une belle entrée en matière pour qui aime comprendre les différentes facettes d’un concept.
Étape #2 : poser les questions qui fâchent avec Safran Foer
Maintenant que notre esprit est ouvert, poussons la réflexion plus loin et ramenons le débat au XXIème siècle. C’est le romancier américain Jonathan Safran Foer qui pince là où ça fait mal avec Faut-il manger les animaux ? : une problématique à laquelle il répond par la négative, on s’en doute. Minutieusement, Safran Foer décortique les mécanismes humains, mais surtout les procédés industriels qui rendent insoutenables les conditions de vie des animaux destinés à l’abattage. Et qui pose de nouveau la question de Plutarque : avons-nous le droit de faire souffrir et tuer les animaux alors que notre survie n’en dépend pas ? Un essai qui peut tout changer : et s’il ne nous convainc pas de devenir végétarien sur-le-champ, au moins aura-t-il le mérite de nous avoir ouvert les yeux.
Étape #3 : passer à l’action avec Marcela Iacub
C’est l’étape cruciale, le moment d’oser et de franchir le pas. Laissons-nous accompagner par les mots rassurants de Marcela Iacub, qui est brusquement passée du carnivorisme au végétarisme. Le déclic ? Nulle apparition mystique, nulle vision apocalyptique : non, simplement la lecture de l’essai de… Plutarque ! Pour la juriste et essayiste franco-argentine, la prise de conscience est brutale. Dans Confessions d’une mangeuse de viande, Marcela Iacub raconte sa « conversion » au nom de décisions qui s’appuient sur son domaine d’expertise : le droit. Une vision complémentaire et très personnelle qui montre que de nombreux chemins mènent finalement au végétarisme.
Étape #4 : devenir un jedi du végétarisme avec Danièle Starenkyj
On ne le sait pas forcément mais devenir végétarien nécessite quelques petits ajustements, et pas seulement à propos de la nourriture en elle-même. Dans Le Bonheur du végétarisme, Danièle Starenkyj propose une vision très complète des changements qui se profilent. On y apprend les secrets de fabrication de bon nombre d’aliments ainsi que de nombreuses astuces pour profiter d’une alimentation variée et succulente. À noter : l’auteure consacre un chapitre au végétarisme pour la femme enceinte et pour les enfants.
Étape #5 : cuisiner sans prise de tête avec Jean-François Mallet
Salades, soupes, apéro… : Jean-François Mallet est le spécialiste des recettes en tous genres les plus faciles du monde ! Alors pour nous accompagner au quotidien et nous donner un coup de pouce quand les idées de repas ne se bousculent pas, l’auteur nous offre Les Recettes végétariennes les plus faciles du monde. Pas plus de 6 ingrédients, un temps de préparation raccourci au maximum, un minimum de vaisselle au bout du compte : l’idéal pour une cuisine du quotidien saine et facile !
—
Aller + loin : interview Simplissime de Jean-François Mallet