Vous ne comprenez pas pourquoi tout le monde parle de ce film ? Vous ne connaissez pas cette fameuse réplique ou n’avez pas vu cette incroyable scène ? Pas d’inquiétudes, on vous aide à y voir plus clair et on vous explique pourquoi c’est culte. À l’occasion de la sortie du cinquième et dernier opus de cette mythique franchise du cinéma, on s’intéresse aujourd’hui à la saga Indiana Jones de Steven Spielberg.
Indiana Jones : le fouet le plus mythique du cinéma
Impossible de parler d’Indiana Jones sans penser tout de suite au chapeau et au fouet qui caractérisent parfaitement l’archéologue le plus stylé de toute l’histoire du cinéma. Personnage emblématique de la pop culture américaine, Indiana Jones est rapidement entré dans l’imaginaire collectif comme l’archétype de l’aventurier prêt à braver tous les dangers pour triompher du mal. Intrépide, charismatique, séducteur, il se tire toujours des situations les plus périlleuses avec panache, avec un brin d’arrogance et d’impertinence. L’interprétation du personnage par Harrison Ford dans les quatre volets de la saga est évidemment au cœur de son succès : lui seul peut se targuer d’avoir une place aussi centrale dans la pop culture, avec le rôle de Han Solo dans Star Wars, le rôle principal de Blade Runner, et celui d’Indy.
Nourri de nombreuses influences cinématographiques, la création du personnage d’Indiana Jones est un hommage aux héros des années 1940 et 1950, tels que Tintin, Zorro, ou encore les films de Jean-Paul Belmondo. Essentiellement des personnages qui ont bercé l’enfance de George Lucas et Steven Spielberg, les co-créateurs de la saga. Et si vous vous demandez pourquoi le nom d’Indiana a été retenu, c’est tout simplement que c’était le nom… du chien de George Lucas !
Épique, c’est un euphémisme
Ce qui a fait le succès d’Indiana Jones, outre le personnage culte et l’interprétation de Harrison Ford, c’est bien entendu les aventures dans lesquelles la saga nous embarque. À travers les quatre films, Indiana Jones traverse les 5 continents : le désert égyptien, la forêt amazonienne, les temples incas, indiens ou les châteaux allemands, l’action ne s’arrête jamais. Les moments historiques qu’il traverse sont aussi marquants : les deux Guerres Mondiales, la révolution mexicaine, le naufrage du Titanic… Indiana Jones étant archéologue, sa principale motivation est de retrouver des artefacts perdus ou volés, lesquels ont souvent une propriété surnaturelle. Ainsi, on le verra boire au calice du Saint Graal, se disputer l’Arche d’Alliance, ou bien un crâne de cristal, dans l’opus éponyme.
À chaque fois, c’est l’occasion de découvrir de nouvelles légendes et de nouveaux folklores. Les scènes qui sont rentrées dans l’anthologie du cinéma sont nombreuses, grace à la mise en scène de Steven Spielberg. Si il ne fallait en retenir qu’une, comment ne pas citer celle de la boule géante qui poursuit Indiana dans le couloir d’un temple Péruvien ?
Indiana Jones : le frisson total !
Enfin, le succès de la saga se justifie par le ton qu’elle apporte. Si l’épique est toujours au rendez-vous et que le dépaysement est total, il ne faut pas non plus croire qu’Indiana Jones est un film gentillet pour enfants. En effet, la saga ne ménage pas toujours le spectateur, et lui offre des moments sérieusement flippants. Outre des petits moments de frisson, tels que les pièges emplis de serpents (la phobie d’Indiana Jones) et autres bébêtes peu ragoutantes, certains moments font carrément froid dans le dos : des enfants esclaves martyrisés dans le second opus, un autodafé nazi dans le troisième, et une scène de repas chez le Maharaja qui m’a traumatisé étant enfant : couleuvres vivantes, soupe aux yeux et cervelle de singe au menu…
L’autre aspect le plus marquant est l’inventivité de la saga : aucun épisode ne se ressemble, que ce soit visuellement, ou narrativement. L’inventivité se ressent jusqu’au choix des artefacts convoités par Indiana Jones, et l’aura mystique qui entoure les films est à chaque fois préservée. Si le quatrième film n’a pas fait l’unanimité, surtout auprès des fans, il aura au moins eu le mérite de proposer de nouvelles pistes, avec un contexte de guerre froide et une intrigue tournant autour d’extra-terrestres. Espérons que la dynamique reste la même pour le prochain épisode.
Avec Le Cadran de la Destinée, ultime opus arrivant 15 ans après le dernier volet, la saga se dote d’une élégante révérence pour l’aventurier impérissable du cinéma. Une occasion unique pour Harrison Ford de faire ses adieux au personnage culte ayant inspiré toute une génération de films, de livres et de jeux d’aventure.
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