Dans l’univers des blenders, de petits nouveaux ont fait une apparition remarquée. Personal blender et blender nomade savent séduire leur monde. Mais quelles sont donc leur utilité et leurs spécificités ?
Nous sommes nombreux à posséder un blender sur notre plan de travail, qu’on utilise pour mixer des fruits, préparer des smoothies, confectionner de la soupe ou encore mélanger la pâte à crêpe. Mais la catégorie des blenders est une grande famille au sein de laquelle il existe différents appareils, destinés à des usages, certes proches, mais pas identiques.

Par exemple, les blenders chauffants sont capables de cuire des légumes ou des fruits avant de les mixer pour en faire des soupes ou des compotes. Ils se distinguent par leur bol généralement isotherme, de forme cylindrique. Et, au sein de cette branche des blenders chauffants, on trouve aussi des modèles dits « haute vitesse » ou « haute performance ». Dépourvus de résistance, ils cuisent les aliments par échauffement, grâce à la vitesse de rotation de leurs lames. Ils peuvent facilement piler de la glace ou mixer des aliments durs, contrairement à certains « soup makers » qui ne savent que préparer des soupes ; ils sont donc plus polyvalents.
Dans la famille blender, je demande le personal blender
Il y a quelques années, on a vu débarquer dans les magasins ce que les fabricants appellent des « personal blenders ». Leurs fonctionnalités et leurs compétences en matière de mixage sont semblables à celles des blenders traditionnels, dont ils se distinguent principalement par la contenance de leur bol. Comme le terme « personal » le suggère, ces appareils sont prévus pour mixer des préparations pour une personne. C’est aussi ce qui a inspiré leur forme, que l’on pourrait un peu comparer à celle d’une pilule.
Car, contrairement aux blenders classiques, dont le bol s’ouvre par le dessus, les personal blenders mixent la tête en bas. On place les aliments dans la gourde, qu’on referme avec un couvercle portant les lames, avant de la retourner. Une fois la boisson prête, on remet le récipient à l’endroit et il suffit de changer de couvercle pour emporter la gourde avec soi – on parle de « mix and go ». Ces blenders sont souvent vendus avec des accessoires comme une ou plusieurs gourdes, parfois de contenances diverses, des couvercles avec bec verseur refermable… Ils séduisent pour différentes raisons : leur simplicité d’utilisation, leur praticité, leur compacité qui facilite aussi leur rangement, etc.

Et enfin, la version nomade avec batterie, à emporter partout
Une déclinaison de ces équipements cartonne en ce moment : les blenders portables. Il s’agit toujours de modèles « personnels », mais dotés d’une batterie qui se charge le plus souvent en USB (plus rarement grâce à un chargeur propriétaire). Ne nécessitant plus de branchement électrique, ils offrent la possibilité de préparer des boissons ou de mixer des ingrédients où que l’on soit, y compris à la salle de sport ou en pique-nique, par exemple. Cela peut aussi présenter un avantage sur un plan de travail, car on n’a pas besoin d’avoir une prise à portée de main et on évite les câbles inesthétiques.
La plupart de ces appareils disposent d’un bloc principal détachable (attention, ça n’est pas systématique). Dans ce cas, comme avec un personal blender, on peut ainsi préparer sa boisson à la maison et emporter seulement la gourde, en se délestant de la partie la plus lourde (moteur et batterie).
Il existe un certain nombre de références sur le marché, commercialisées aussi bien par des fabricants d’électroménager, parfois réputés pour leurs blenders et autres appareils de préparation culinaire, que des marques moins spécialisées. Par exemple, Moulinex, Nutribullet, Ninja, Cuisinart, KitchenAid ou encore Xiaomi en comptent au sein de leur catalogue.

Petits, mais suffisamment costauds ?
On peut se demander si ces appareils sont assez puissants pour mixer des aliments durs – en particulier dans le cas des modèles nomades, dont la base est volontairement de taille réduite (alors qu’elle renferme en plus une batterie). Comme dans le cas des blenders traditionnels, pour assurer un fonctionnement efficace, il faut mettre un minimum de liquide dans le bol. En outre, il y a de petites astuces à respecter, parfois communiquées de manière très claire par le fabricant, notamment sur l’ordre d’insertion des aliments dans le bol.

Mieux vaut insérer les ingrédients de manière à ce que les plus mous se trouvent en contact avec les lames en premier. Par exemple, nous avons préparé un jus composé de pommes, carottes, citron et gingembre. Si les carottes sont au plus près des lames, celles-ci peuvent se coincer. En revanche, si on commence par les pommes, une fois mixées, elles entraînent les aliments durs vers les lames où ils sont mixés sans difficulté. Ces petits appareils sont ainsi capables de préparer des boissons lactées, frappées, des smoothies ou des jus à base de fruits et légumes frais ou congelés, éventuellement en ajoutant des graines, des herbes ou des épices… S’ils sont en mesure de piler des glaçons placés dans le bol avec du liquide, mieux vaut éviter d’y mixer ou mélanger des boissons chaudes.
Les blenders portables sont souvent habillés de couleurs chatoyantes et commercialisés à des prix abordables démarrant à une quarantaine d’euros – jusqu’à un peu moins d’une centaine d’euros si l’on souhaite un modèle équipé de différents programmes ou d’une gourde isotherme, par exemple. Cela en fait un candidat de choix dans une liste d’idées cadeaux pour Noël.