Les quatre fantastiques débarque dans les salles obscures ce 23 juillet. À cette occasion, L’Éclaireur a pu rencontrer deux des membres de la nouvelle équipe Marvel, Joseph Quinn (La Torche) et Ebon Moss-Bachrach (La Chose), afin de parler de l’un des événements cinématographiques de l’été.
Comment définiriez-vous votre film en trois mots ?
Joseph Quinn : Quatre mots, c’est bien ! Je dirais familial, extraterrestre, “identificateur” et chaleureux.
Ebon Moss-Bachrach : Je dirais que c’est un film avec du cœur, de l’humour, qui est sexy, mais surtout très excitant !

Au-delà du blockbuster, Les quatre fantastiques est un film intime sur la famille. Cette expérience a-t-elle changé votre rapport à la famille et à votre entourage ?
J. Q. : Grâce à ce long-métrage, mon rapport à la famille a été renforcé. J’adore celle que j’ai en dehors de l’univers des Quatre fantastiques, mais j’aime aussi celle que j’ai construite grâce à ce film. Nous sommes, sans l’ombre d’un doute, plus forts ensemble. Je pense que si on s’entoure de bonnes personnes, la vie est bien meilleure.
E. M.-B. : Je vois les opportunités de montrer une forme d’unité connectée à travers l’amour – qu’il soit amoureux, amical, ou familial –, le respect et la compassion comme une chance. En tant qu’acteur, j’adore faire partie de cet ensemble, donner de l’espace à ces valeurs finalement basées sur l’amour.

Comment vos précédentes expériences, notamment sur The Bear et Stranger Things, ont-elles influencé la recherche de vos personnages respectifs sur Les quatre fantastiques ?
J. Q. : Chaque expérience permet de nourrir celle que l’on vit par la suite. C’est l’une des meilleures choses quand on est acteur ! Notre métier nous permet d’aller explorer une variété de genres et de personnages. On apprend aussi beaucoup de choses en tant que comédien et certains rôles demandent une préparation spécifique et des compétences particulières.
Justement, qu’avez-vous appris sur ce film ?
J. Q. : J’ai appris quelque chose d’assez technique, notamment le tirage vertical et la différence avec d’autres exercices de musculation. [Rires]
E. M.-B. : Durant ces sept mois de tournage, j’ai vu le torse et les dorsaux de Joseph devenir extrêmement larges. [Rires] Ils ont grandi… Au point qu’aujourd’hui, ce sont des dorsaux matures qui ont déménagé ; ils sont indépendants. [Rires] C’était magnifique à voir. Nous avons encore quelques nouvelles de ses dorsaux, on se parle régulièrement au téléphone. [Rires]

Le sous-titre des Quatre fantastiques est Premiers pas. Quels souvenirs avez-vous de vos débuts en tant qu’acteur ?
E. M.-B. : C’est une question intéressante. Durant mon premier jour de tournage sur mon premier film, j’étais en compagnie de l’immense Gene Wilder. J’étais très timide, j’avais peur et je prononçais mes lignes de dialogues doucement, à voix basse. Ce jour-là, il m’a pris sous son aile, et m’a dit : “Tu mérites d’être ici, prononce ces lignes de façon affirmée et possède l’espace, il t’appartient !” C’était mon premier jour et, depuis, je n’ai pas oublié son conseil.
J. Q. : Mon premier travail en tant qu’acteur était pour une série télé de la BBC : Dickensian. Je me rappelle avoir travaillé avec le grand Stephen Rea. C’est une légende et il a été très généreux, très encourageant également, autant que Gene Wilder avec Ebon.
Comment l’atmosphère inspirée des années 1960 futuristes vous a-t-elle aidé à trouver votre personnage ?
E. M.-B. : Elle nous a beaucoup aidés ! Pour ma part, j’étais principalement dans un costume pour la motion capture, mais les vêtements et les costumes permettent de nourrir l’interprétation. C’est le cas aussi des décors, qui étaient très immersifs et palpables. Cet ensemble a permis de nourrir notre imaginaire et nos rôles. C’est très riche. Ça a facilité notre travail d’acteur.