Après une première saison remarquée en 2024, la série de TF1 fait son retour ce lundi 19 mai avec six nouveaux épisodes ambitieux.
Un ancien négociateur de la BRI, une commandante du RAID rigide et méthodique, des prises d’otages à répétition, une vie de famille en mille morceaux… Portée par François-Xavier Demaison et Jeanne Bournaud, Le négociateur revient ce lundi 19 mai avec une seconde saison.
Un duo dissonant
Dans le premier chapitre diffusé l’an dernier sur la première chaîne, Antoine Clerc, père débordé de trois filles issues de trois mariages, est happé malgré lui par une prise d’otage dans une banque. L’ancien négociateur y déploie ses talents d’empathie et de désescalade verbale.
L’événement le propulse sous les projecteurs du RAID, où il est recruté par Hélène Banier. Dès les premiers épisodes, la série franco-belge de TF1 installe ce tandem : elle, rigide et armée ; lui, intuitif et écorché. Le contraste amuse, mais ne se limite pas qu’à une mécanique comique. L’alchimie tient aussi dans le regard porté sur des figures fragiles, souvent désespérées.
Antoine Clerc rejoint officiellement le RAID
Ce deuxième chapitre débute là où le premier s’était arrêté : Antoine a intégré le RAID. Mais le duo change de tempo lorsqu’Hélène découvre qu’elle est enceinte. Autour d’eux, les affaires s’enchaînent dans des lieux insolites : un haras, un centre de fertilité, un cirque, un musée, un escape game…
La série ne cherche pas l’héroïsme spectaculaire. Elle préfère les failles. « Ce ne sont pas vraiment des méchants. Ce sont des gens qui ont décroché », rappelle François-Xavier Demaison dans Ouest-France. C’est là que l’œuvre capte quelque chose de notre époque : sous ses dehors de polar, elle parle de surendettement, de solitude et de maternité contrariée.
Une nouvelle saison bien accueillie
Après une première saison globalement bien reçue par la critique, cette nouvelle salve d’épisodes s’inscrit dans la continuité, en conservant le ton et les qualités qui ont fait son succès. Selon Télé-Loisirs, elle « reprend le mélange classique mais efficace de comédie et de polar », tout en approfondissant les trajectoires personnelles.
La première affaire, centrée sur une femme qui prend en otage le personnel d’un centre de fertilité, donne le ton. « Le cœur d’artichaut d’Antoine […] va être mis à l’épreuve tandis que la cuirasse d’Hélène […] va se craqueler », observe le magazine. Les épisodes suivants poursuivent dans la même veine.
On prend les mêmes et on recommence
Cliffhanger & Co évoque de son côté une série « qui ne révolutionne rien, mais qui n’en a pas non plus l’ambition ». L’efficacité des scénarios et la dynamique du duo principal sont saluées. « C’est de la série feel-good et force est de constater que la mission est parfaitement remplie », relève le média, tout en notant la relative discrétion des filles d’Antoine, plus centrales en saison 1.
La promesse du Négociateur n’a donc pas changé. Elle repose sur un principe simple, mais peu exploité dans la fiction policière : 90 % des conflits peuvent se résoudre sans violence. « À l’heure où la force est utilisée pour écraser, Antoine s’en sert pour protéger », résume Demaison.
