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Les expositions à ne pas rater ce printemps à Paris

19 mars 2024
Par Apolline Coëffet
Quelles sont les expositions à voir ce printemps ?
Quelles sont les expositions à voir ce printemps ? ©Ground Picture/Shutterstock

De la découverte des plus grands classiques aux œuvres les plus novatrices, L’Éclaireur a relevé onze expositions à voir ce printemps.

1 Extérieurs – Annie Ernaux & la Photographie, à la MEP

Jusqu’au 26 mai prochain, la Maison européenne de la photographie accueille Extérieurs – Annie Ernaux & la Photographie. Comme son nom le suggère, l’exposition célèbre les liens que tisse la lauréate du prix Nobel de littérature en 2022 avec le huitième art. Sur les cimaises s’entremêlent ainsi des passages de son Journal du dehors (1993) à des tirages issus de la collection du musée, qui invitent à regarder le monde d’une tout autre façon.

2 Paolo Roversi, au Palais Galliera

En ce moment même, le Palais Galliera rend hommage au grand œuvre de Paolo Roversi au travers d’une rétrospective d’envergure, la première qu’un musée parisien consacre à l’artiste italien. Jusqu’au 14 juillet, un ensemble de 140 tirages retrace un demi-siècle de création foisonnante, soulignant les rapports étroits qu’entretiennent mode et photographie depuis leurs balbutiements.

3 Jean Hélion, au musée d’Art Moderne de Paris

Malgré l’influence qu’il a exercée sur l’art contemporain, le nom de Jean Hélion est bien souvent inconnu du grand public. Dans l’entre-deux-guerres, le peintre français a importé l’art abstrait aux États-Unis, où il prendra un autre essor. Du 22 mars au 18 août, le musée d’Art Moderne lui consacre une rétrospective éponyme. Plus de 150 œuvres et documents d’archives, rarement montrés, seront présentés. 

4 Brancusi, l’art ne fait que commencer, au Centre Pompidou

La sculpture abstraite est à l’honneur au Centre Pompidou. Du 27 mars au 1er juillet, le musée consacre une exposition à Constantin Brancusi, sous-titrée L’art ne fait que commencer. Les 200 sculptures, photographies, dessins, films et documents d’archives présentés témoignent de l’avant-gardisme de l’artiste. De cette façon, au fil des salles, les visiteurs pourront redécouvrir son processus créatif. 

5 Paris 1874, Inventer l’impressionnisme, au musée d’Orsay

À l’occasion du 150e anniversaire de la première exposition impressionniste, le musée d’Orsay présente Paris 1874, Inventer l’impressionnisme du 26 mars au 14 juillet prochain. Au fil des 130 œuvres montrées au public se dessine l’histoire du mouvement. Afin de souligner sa modernité radicale, l’évènement a enrichi son parcours de toiles et sculptures alors dévoilées, au même moment, au Salon officiel.

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6 Luxe de Poche, au musée Cognacq-Jay

Les amateurs d’artisanat et de beaux objets trouveront leur bonheur au musée Cognacq-Jay. Du 29 mars au 29 septembre, Luxe de Poche s’intéresse à ces boîtes, tabatières et autres petits étuis qui ont façonné les rituels de sociabilité de la noblesse au XVIIIe siècle. À la fois esthétiques et ingénieuses, ces pièces d’exception étonnantes résultent d’un savoir-faire unique qui reflète le faste d’une époque. 

7 En jeu ! Les artistes et le sport, au musée Marmottan-Monet

Du 4 avril au 1er septembre, avec En jeu ! Les artistes et le sport, le musée Marmottan-Monet évoque l’évolution de la pratique du sport. D’abord réservée aux élites, à partir du XIXe siècle, elle s’est peu à peu démocratisée jusqu’à devenir un loisir populaire. Un certain nombre d’artistes, tels que Claude Monet, Edgar Degas, Auguste Rodin, Henri de Toulouse-Lautrec, Aristide Maillol ou encore Alfred Sisley ont documenté cette transition. 

8 Dislocations, au Palais de Tokyo

Dans le cadre de Dislocations, jusqu’au 30 juin prochain, le Palais de Tokyo réunit quinze artistes venus de différentes régions du monde. Tous ont en commun le souvenir d’un exil, marqué par la douleur, et partagent une pratique aux influences diverses. En entremêlant techniques actuelles et ancestrales, ils proposent alors une approche engagée, ancrée dans des thématiques politiques et sociales. 

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9 Le monde comme il va, à la Bourse de Commerce

Jusqu’au 2 septembre, La Bourse de Commerce accueille Le monde comme il va, une exposition uniquement composée d’œuvres, réalisées des années 1980 à nos jours, issues de la Collection Pinault. Nommé à partir d’un conte philosophique signé Voltaire, l’évènement invite le public à mener une réflexion sur « la conscience aiguë du présent » et célèbre, en contrepoint, la création contemporaine.

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10 L’Art de James Cameron, à la Cinémathèque

Cette année, la Cinémathèque propose à ses visiteurs de s’immerger dans l’univers de James Cameron. Du 3 avril au 5 janvier, le musée reviendra sur six décennies de créations et d’idées innovantes. L’essentiel des 300 œuvres présentées, parmi lesquelles se trouvent des dessins, des peintures, des photographies, des costumes, des accessoires ou encore des dispositifs 3D, est issu de la collection privée du cinéaste canadien.

11 Matisse l’Atelier Rouge et Ellsworth Kelly, Formes et Couleurs, à la Fondation Louis Vuitton

À partir du 4 mai 2024, la Fondation Louis Vuitton accueillera Matisse, L’Atelier Rouge consacré à la naissance et à l’histoire d’une des peintures les plus célèbres de l’artiste. En plus de présenter cette iconique création, l’exposition réunira également des peintures, des sculptures, et des objets décoratifs conservés, à l’époque dans l’atelier rouge, situé à Issy-les-Moulineaux, du peintre français.

Simultanément, la Fondation Louis Vuitton présentera l’exposition Elssworth Kelly, Formes et Couleurs, 1949-2015, consacrée à Ellsworth Kelly, considéré comme l’un des plus importants peintres et sculpteurs abstraits américains. 

11 Revoir Van Eyck au Louvre

Depuis le 20 mars, le Louvre propose de découvrir l’œuvre de Van Eyck et plus particulièrement l’une des ses pièces majeures Le Chancelier Rolin en prière devant la Vierge et l’Enfant, dit aussi La Vierge du chancelier Rolin. Cette peinture est à découvrir jusqu’au 17 juin 2024, en plus de plusieurs chefs d’œuvre de l’artiste, et fait suite à une grande campagne de restauration. L’occasion de percer à jour les mystères qui entourent ce symbole de l’art flamand.

L’exploration de La Vierge du chancelier Rolin sera enrichie par son rapprochement avec d’autres œuvres de Van Eyck, mais aussi de Roger Van der Weyden, Robert Campin et des grands enlumineurs de l’époque. Une soixantaine de panneaux peints, manuscrits, dessins, bas-reliefs sculptés et objets orfévrés seront exceptionnellement réunis.

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Article rédigé par
Apolline Coëffet
Apolline Coëffet
Journaliste