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Les expositions photos à ne pas rater cet été

11 juin 2024
Par Apolline
Les expositions photos à ne pas rater cet été
©Iryna Inshyna / Shutterstock

Des artistes de renoms aux talents émergents de la scène photographique, L’Éclaireur a sélectionné sept expositions à découvrir partout en France en cet été 2024.

1 Paolo Roversi, au Palais Galliera

Paolo Roversi a marqué la photographie de mode de son empreinte. Jusqu’au 14 juillet, le Palais Galliera, situé dans le 16e arrondissement parisien, rend hommage à 50 ans de carrière foisonnante. Un ensemble de 140 tirages réalisés pour de grands magazines tels que VogueÉgoïste et Luncheon, ou encore d’illustres créateurs comme Yohji Yamamoto, Rei Kawakubo ou Romeo Gigli est exposé. Il s’agit de la première rétrospective qu’un musée parisien consacre à l’artiste italien. 

Paolo Roversi jusqu’au 14 juillet 2024 au Palais Galliera, à Paris. Billetterie par ici.

2 Les Rencontres d’Arles

Depuis plus de 50 ans, l’été venu, la ville d’Arles accueille ses Rencontres de la photographie. Évènement incontournable des amateurs de 8e art, le festival présente aussi bien les œuvres d’artistes de renoms que celles de talents émergents. Dans des approches variées, tous partagent leur vision du monde pour raconter des histoires intimes et communes qui façonnent notre humanité. L’édition 2024 se tiendra du 1er juillet au 29 septembre et proposera plusieurs expositions sur le Japon ou encore sur les relectures d’images d’archives.

3 Stephen Shore : Véhiculaire & Vernaculaire, à la Fondation Henri Cartier-Bresson

Jusqu’au 15 septembre prochain, les visiteurs de la Fondation Henri Cartier-Bresson, à Paris, pourront redécouvrir l’Amérique du Nord au travers des photographies de Stephen Shore. Depuis la fin des années 1960, l’artiste compose ses images depuis la fenêtre de sa voiture et parfois même depuis celle d’un train ou d’un avion. À mesure qu’il sillonne le territoire se dessine ainsi une américanité nourrie de codes esthétiques et culturels, toujours d’actualité.

4 Lee Miller, à l’École nationale supérieure de la marine de Saint-Malo

Cette année marque le 80e anniversaire du débarquement de Normandie et la libération de plusieurs villes parmi lesquelles figure celle de Saint-Malo. À l’époque, Lee Miller, photographe et correspondante de guerre pour Vogue, fut la seule à couvrir le siège. Dans le cadre des commémorations, la chapelle de l’École nationale supérieure de la marine lui rend hommage par le biais d’une exposition. Du 18 juin au 29 septembre, 54 tirages, inédits pour l’essentiel, seront présentés, pour la première fois de leur histoire, là où ils ont été réalisés. 

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5 Les Belles Images, à la MEP

Le travail de Thomas Mailaender s’articule autour d’une vaste interrogation sur la place de l’image et sa matérialité dans nos sociétés. Du 12 juin au 29 septembre 2024, la MEP dévoilera une partie de ses expérimentations à l’occasion de la première rétrospective d’envergure qui lui est consacrée à Paris. Sur les cimaises se découvriront de nombreuses archives vernaculaires, inédites pour certaines, qui soulignent de manière décalée toute l’absurdité des comportements humains. 

6 Martine Barrat, Soul of the City, à la Galerie Rouge

En 1968, la photographe française Martine Barrat a traversé l’Atlantique pour gagner les États-Unis. Là-bas, elle découvre New York, et plus particulièrement le Bronx et Harlem, où elle rencontre les chefs de gangs qui y règnent. Au fil des images qu’elle capture défilent les musiciens de blues et de jazz, les enfants du quartier ou encore les boxeurs qui s’entraînent. La Galerie Rouge à Paris accueille ces images jusqu’au 7 septembre 2024.

7 De l’autre côté, à la Galerie XII

Jusqu’au 13 juillet 2024, les œuvres de Susanne Wellm ornent les murs de la Galerie XII à Paris. Entremêlant photographie numérique ou argentique et tissage, l’artiste danoise compose des images texturées, pleines de détails, qui esquissent une autre narration. Cette dernière, sensible et poétique, participe notamment à sublimer la vie quotidienne et invite le public à prendre le temps de contempler le monde alentour.

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Apolline
Journaliste