En test aujourd’hui, une enceinte Bluetooth d’origine Tronsmart aux faux airs d’Apple HomePod et proposée à un tarif extrêmement agressif. Alors, cette Tronsmart Element T6 Max coup marketing ou véritable aubaine ? On vous dit tout.
Superbe à ce prix
Ne nous voilons pas la face, qui dit enceinte low-cost dit souvent matériel bas de gamme et présentation en plastique cheap. La surprise en est d’autant plus grande en sortant l’enceinte Tronsmart de sa boîte. D’abord parce qu’elle pèse son petit poids, avec ses 2,15 kg. Ensuite parce que la finition est étonnamment soignée, avec une inspiration à chercher clairement du côté de l’HomePod d’Apple. On pourrait trouver pire comme inspiration, vous me direz. Le design est basé sur une structure en alliage d’aluminium quasi intégralement perforée, les deux tiers de l’enceinte étant par ailleurs recouverts d’un tissu acoustiquement transparent.
La Tronsmart Element T6 Max est une enceinte Bluetooth mesurant 14 x 14 x 19,3 cm. Tronsmart, dont nous avions déjà testé avec plaisir quelques enceintes par le passé, a doté son modèle de nombreux atouts. La restitution est assurée par 4 tweeters disposés à 360° et associés à un woofer pour le grave-medium et pas moins de… 8 radiateurs passifs pour améliorer l’extension des basses ! Le tout est alimenté par une amplification totale de 60 watts.
La connectique intègre un port USB type C sur lequel nous reviendrons, une entrée jack pour connecter une source filaire, le connecteur d’alimentation et enfin le bouton d’allumage/extinction. Le tout est dissimulé sous un opercule de caoutchouc qui lui permet de conserver sa résistance à l’eau IPX5. Elle résistera donc aux projections de liquide au bord de la piscine ou dans une cuisine. Attention cependant, elle n’est pas étanche.
Le plein de fonctionnalités
La mise en route de la Tronsmart Element T6 Max est relativement facile. Le dessus de l’enceinte accueille en effet une interface 100% tactile et il suffit d’allumer la Tronsmart la première fois pour qu’elle se mette en mode recherche Bluetooth. Une fois l’enceinte connectée à votre smartphone, vous pouvez par le biais de cette interface tactile moduler le volume sur 16 niveaux (et 8 indicateurs Led), activer l’assistant vocal pour solliciter Google Assistant, Siri, Alexa, etc. (sur le smartphone en Bluetooth, l’enceinte ne proposant pas de connectivité wifi).
Parmi les autres fonctionnalités disponibles via le pavé tactile, citons le TWS. Késako ? Tout simplement la possibilité d’associer deux Tronsmart Element T6 Max pour un obtenir un vrai son stéréo sans fil (True Wireless Stéréo). On y trouve également une zone NFC pour l’appairage rapide à un smartphone compatible avec cette technologie.
La Tronsmart Element T6 Max répond à la norme Bluetooth 5.0 et elle intègre une batterie 12000 mAh donnée pour 20 heures d’autonomie (6 heures de charge). L’enceinte est livrée avec un câble USB type C, un câble jack/jack pour une source filaire, une pochette souple de transport, et les habituels livrets de garantie / mise en route. On peut se poser la question de l’utilité du connecteur d’alimentation, puisqu’elle se fait par l’entrée USB type C et qu’aucun cordon d’alimentation n’est fourni ?!
On l’écoute cette Element T6 Max ?
Commençons par un coup de gueule. Quand je dis que la Tronsmart Element T6 Max s’inspire du HomePod, je n’exagère pas. A tel point que comme les premiers exemplaires de l’enceinte connectée d’Apple, elle laisse des marques circulaires blanchâtres sur les meubles en bois non vernis ! Attention donc si vous ne voulez pas vous retrouver comme moi avec une jolie trace sur votre beau bureau tout neuf !
Si la première écoute de la Tronsmart Element T6 Max vous déçoit, pensez à jouer avec les 3 modes d’égalisations, accessibles par un appui prolongé 2,5 secondes sur le bouton central. Vous aurez ainsi accès à un son Deep Bass, 3D ou Balanced, ce dernier réglage me paraissant le plus naturel et le plus équilibré. Autre précaution, placez l’enceinte sur un support très stable. Son extension dans les basses faisait vibrer excessivement mon bureau mais tout est rentré dans l’ordre en la posant sur la table du salon, bien plus stable et lourde.
Le son est alors de très bonne facture, avec comme on l’a vu un rendu de basses très présent. Les amateurs de son qui tape fort seront servis, les fans de musiques acoustiques déploreront un medium sensiblement étouffé. Par exemple elle brille sur l’écoute de la guitare basse de Stephane Castry avec son titre « Basstry Therapy ». De même, sur « Problèmes du matin » de Ninho ou sur « Grillé » de GLK, la Tronsmart remplit la salle d’écoute de 35 m² sans souci. En revanche sur une playlist « jazz français » sur Deezer, elle trahit une son plus touffu notamment sur les voix et un manque d’extension dans les aigus.
L’autonomie annoncée de 20 heures me parait aussi très largement surestimée. Au bout de 6h30 l’enceinte commence à me signaler qu’elle a besoin d’être rechargée. C’est moins gênant sur une enceinte dont le poids de plus de 2 kilos la destine de toute façon à un usage domestique, mais il vaut mieux le savoir pour éviter toute déception.
| On a aimé | On a moins aimé |
| Le prix ! | Interface prend les traces de doigts |
| La qualité de fabrication | Autonomie |
| Le design inspiré de l’HomePod | Basses trop présentes |
| La puissance | |
| Le son à 360 ° | |
| Le packaging soigné |
Pour moins de 100 euros, Tronsmart signe là une enceinte très désirable. Pas exempte de défauts, avec notamment une restitution typée riche en basses qui ne plaira pas à tous, elle offre pour moins de 100 euros une qualité de fabrication étonnante, de nombreuses fonctionnalités et une puissance confortable.
Pour moins de 100 euros, Tronsmart signe là une enceinte très désirable. Pas exempte de défauts, avec notamment une restitution typée riche en basses qui ne plaira pas à tous, elle offre pour moins de 100 euros une qualité de fabrication étonnante, de nombreuses fonctionnalités et une puissance confortable.
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