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Appareils photo compacts et bridges : comment sont-ils testés par le Labo Fnac ?

05 janvier 2014
Par LABO FNAC
Appareils photo compacts et bridges : comment sont-ils testés par le Labo Fnac ?

Depuis près de 40 ans, la Fnac réalise des tests sur les produits qu’elle commercialise. Le laboratoire d’essais de la Fnac, unique au monde dans son concept, analyse la performance des produits à l’aide de critères bien précis. Nous vous proposons de découvrir plus en détails, quelle est notre méthode pour tester et juger les produits.

Tous les tests sont réalisés en position automatique, le choix de la majorité des photographes amateurs et le meilleur compromis aux yeux des fabricants. En position manuelle, il est possible d’améliorer quelques résultats, tout comme on peut le faire en retouchant les fichiers. Mais notre propos est de hiérarchiser la performance des appareils, pas le talent du photographe ou du retoucheur…

Voici les éléments testés pour la qualité optique* :

– La définition maximale

Nous prenons en photo, en grand angle et en téléobjectif, une nouvelle mire constituée de 9 zones de définition. Ce test impitoyable nous informe sur la netteté au centre et sur les bords de l’image. Un logiciel analyse précisément les valeurs et écarts de chaque portion de l’image. 

mire utilisée pour les tests de def

– La distorsion géométrique (cf : point DXO)

Il s’agit de mesurer les déformations en barillet ou en coussinet, qui courbent les lignes droites de la photo (et le reste) en leur faisant adopter un profil convexe ou concave. Nous utilisons une mire de référence DxO constituée de lignes de points parfaitement alignés.

distortion en barilletdistortion en coussinet

– L’aberration chromatique aberrations chromatiques

Selon leur couleur, et le traitement de l’objectif, les éléments d’une même image peuvent ne pas converger. Cela se traduit par une perte de résolution et de contraste.

  Diagramme de tolérance

dxo Image Science

*Ces trois mesures sont réalisées en utilisant une mire mise au point par la société DxOLabs et le logiciel d’analyse de la qualité de l’image DxO Analyzer. Grâce à sa précision, son exhaustivité et sa fiabilité, DxO Analyzer est l’outil de référence pour de nombreux grands acteurs de l’industrie de l’image. Pour plus d’informations, consultez le site www.dxo.com.

   

Voici les éléments testés pour le respect des couleurs :

appareils photo numériques respect des couleurs

Une mire spécifiquement destinée au contrôle colorimétrique des appareils photo numériques est photographiée sous éclairage contrôlé.

Un logiciel compare le fichier obtenu à celui de référence, présent dansl’ordinateur. L’écart, de teinte ou de saturation, entre la couleur d’origine et la photo est pondéré selon la sensibilité chromatique de l’oeil qui possède une capacité de discrimination qui n’est pas homogène.

Autre test très discriminant, moyenné avec le précédent en lumière du jour, la colorisation d’une petite surface gris neutre photographiée sur 5 fonds colorés simulant l’herbe, le feuillage, le sable, la terre et le ciel.

 

La mesure est réalisée trois fois, d’abord en éclairage lumière du jour, puis artificielle, tungstène (300° K) et fluorescent (blanc industrie).

 

Voici les éléments testés pour la sensibilité :

Quand la lumière devient insuffi sante pour le capteur, il se crée un “bruit de fond” vidéo, des points blancs ou colorés qui viennent parasiter l’image. Nous prenons une série de photos d’une mire sous balance des blancs et sensibilité automatiques et mesurons cette dégradation. 

Malheureusement, cette réduction du bruit entraîne souvent la perte de détails dans les textures, nous analysons dorénavant la préservation des textures sur des zones peu contrastées de l’image. Ce nouveau test associe une mire DxO à faibles contrastes, appelée “feuilles mortes” et un logiciel d’analyse spécifique.

Sensibilité

Tout défaut de lissage ou de suraccentuation est automatiquement détecté. Ce nouveau test (DxO) associe une mire à faibles contrastes appelée « feuilles mortes » et un logiciel d’analyse spécifique.

Un produit idéal propose un niveau de bruit faible et un niveau de texture élevé.

Voici les éléments testés pour l’autofocus :

– La sensibilité faible lumière

Nous avons mesuré la lumière minimum nécessaire au fonctionnement de l’autofocus, pour un sujet très contrasté.
En dessous de ce seuil, un système d’émission/réception d’infrarouge peut permettre des prises de vues, même dans l’obscurité totale (0 lux).

– La sensibilité faible contraste

Nous avons mesuré le contraste minimum requis pour que l’autofocus puisse agir : un pourcentage qui doit être le plus faible possible. Au-dessous de ce seuil, infrarouge obligatoire pour un contraste qui peut alors être nul (0 %).

autofocus

Nous effectuons au flash, en automatique, 6 prises de vues d’un fond gris, tous les mètres, de 1 à 6 mètres, en grand angle puis en télé. Ce gris devrait être le même pour chaque vue, ce qui n’est pas le cas. Nous prenons en compte l’écart type de ces mesures pour noter la qualité réelle de l’éclairement. Nous avons également mesuré sa couverture en relevant l’éclairement en 9 points de l’image.


 

Voici les éléments testés pour le flash :

Appareils photo compacts et briges Flash

 Nous effectuons au flash, en automatique, 6 prises de vues d’un fond gris, tous les mètres, de 1 à 6 mètres, en grand angle puis en télé. Ce gris devrait être le même pour chaque vue, ce qui n’est pas le cas. Nous prenons en compte l’écart type de ces mesures pour noter la qualité réelle de l’éclairement. Nous avons également mesuré sa couverture en relevant l’éclairement en 9 points de l’image.

Voici les éléments testés pour la rapidité :

Les appareils photo numériques nécessitent du temps pour s’allumer, puis pour prendre la photo, à partir du moment où l’on a appuyé sur le déclencheur ; et quand on l’a prise, encore du temps pour que l’appareil consente à en prendre une autre. Nous mesurons ces durées, objectif en position télé (équivalent 120 mm en 24×36 si possible), calé dans la position où l’appareil s’allume. Dans tous les cas, le sujet à photographier est placé à 1,5 m de distance.


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