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Test Labo du Panasonic Lumix S5 (20-60 mm) : une option compacte et polyvalente

02 décembre 2020
Par Marielle Masounave, Laure Renouard
Test Labo du Panasonic Lumix S5 (20-60 mm) : une option compacte et polyvalente

En résumé

La tendance du moment n’aura échappé à personne. Si les boîtiers hybrides à capteur plein format se font certes de plus en plus abordables ou compacts selon les marques, tous visent désormais une cible commune : les vidéastes. Le Lumix S5 de Panasonic s’inscrit pleinement dans cette mouvance, et y ajoute un tarif parmi les plus avantageux de sa catégorie. Outre son capteur CMOS 24 x 36 mm de 24,2 mégapixels intégré à un boîtier tropicalisé en alliage de magnésium, ce cousin “compact” du S1H embarque un viseur OLED de 2,36 millions de points. Il est également pourvu d’un écran LCD tactile de 3 pouces (1,84 Mpx) et de deux slots SD (l’un UHS-II, l’autre UHS-I). On note que ce boîtier de la marque nippone est stabilisé, jusqu’à 5 stops en interne et jusqu’à 6,5 stops avec une optique Lumix S compatible, et qu’un système d’autofocus (avec technologie DFD de Panasonic) avec suivi des yeux et du visage est de la partie.
Nous avons pour notre part évalué le S5 accompagné de l’optique Lumix S 20-60mm f/3,5-5,6, avec laquelle le boîtier est le plus communément vendu en kit. Notre série de tests en Labo ont mis en lumière de bons résultats en centrage comme en homogénéité, assortis de capacités de recadrage pour le moins satisfaisantes : il est ainsi possible de rogner 65 % de l’image au 28 mm et même 70 % au 50 mm en conservant une résolution suffisante pour un tirage de 20 x 30 cm. L’objectif de Panasonic s’est quant à lui illustré par le peu de distorsion perceptible, mais a montré une nette tendance à l’aberration chromatique au 28 comme au 50 mm. Nos tests de sensibilité réalisés à des niveaux d’éclairage différents (à 250 et 500 lux) montrent une capacité à restituer un niveau de détail élevé, aux deux focales, mais aussi avec une faible perte lorsque la luminosité baisse. Toutes conditions confondues, le système s’est montré le plus à l’aise à la restitution de textures tels que les cuirs et cheveux de notre scène test, peinant davantage sur les nuances de blanc ou notre réglet. À noter qu’un mode de prise de vue autorisant une vitesse d’obturation jusqu’à 8 secondes est également proposé, pour réaliser donc des poses longues en basse luminosité.
Rappelons pour finir que le Lumix S5 est capable de filmer en 4K jusqu’à 60 fps (ou Full HD jusqu’à 180 fps), et que le boîtier inclut diverses possibilités créatives, tel le time-lapse en interne ou la capture vidéo à la verticale, adaptée au partage sur les réseaux sociaux. Animé par le processeur Venus Engine du S1, l’appareil permet de shooter en rafale à 30 i/s en optant pour une définition 6K, ou à 7 images par seconde en RAW.
Plutôt complet en termes d’options vidéo et capable de réaliser des images de bonne qualité dans des conditions variées, le Panasonic Lumix S5, associé à son optique Lumix S 20-60mm f/3,5-5,6, constitue donc une option polyvalente. Un choix à tarif attractif, à considérer donc, tant pour des usages photo que vidéo.

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Le plein d'options vidéo
  • Format compact
  • Bonne sensibilité
Les moins
  • Tendance à l'aberration chromatique
Article rédigé par
Marielle Masounave
Marielle Masounave
Responsable des tests photo
Laure Renouard
Laure Renouard
Journaliste