Test Labo du Nokia 3.1 Plus : une excellente autonomie pour compenser des performances passables

Disponible depuis janvier 2019 et commercialisé en même temps que le 5.1 Plus le 8.1, le Nokia 3.1 Plus joue à fond la carte du rapport qualité-prix. Inclus à un boîtier soigné, sans encoche et avec un lecteur d’empreintes dorsal, on retrouve un écran 18:9 de 6 pouces. Définition HD+ oblige, il se contente d’une résolution moyenne de 267 ppp. Sa colorimétrie manque de justesse, son contraste s’élève à 373:5 et sa directivité n’est pas parfaite : il ne faut donc pas en demander trop à cet écran. La combinaison d’un MediaTek Helio P22 et de 3 Go de RAM reste un peu juste au-delà des applications du quotidien, mais le smartphone compense par la très bonne autonomie que lui confère sa batterie de 3500 mAh. Il convainc également sans peine au rayon des performances radio, puisqu’il excelle sur toutes les bandes de fréquences testées, notamment en 4G. Dommage pour finir que le Nokia 3.1 Plus soit à la peine en photographie, avec un appareil frontal de 8 mégapixels anecdotique et un double module dorsal de 13 + 5 mégapixels très perfectible. Manquant d’homogénéité en termes de résolution, souffrant de quelques défauts optiques (aberrations chromatiques) et accusant un certain lissage, cet appareil se destine à des usages d’appoint. Mais pour qui cherche un smartphone correct dans la plupart des domaines, doté d’un grand écran sans être trop encombrant et jouissant d’une bonne autonomie, le Nokia 3.1 Plus reste une option plus que satisfaisante, d’autant que l’intégration d’Android One garantit son suivi logiciel sur la durée.