Test Labo

Test Labo du HP Spectre x360 (2017) : une machine performante et polyvalente

24 mars 2017
Par Mathieu Freitas, Sofian Nouira, Lionel Costa
Test Labo du HP Spectre x360 (2017) : une machine performante et polyvalente

En résumé

Note LABOFNAC

Dire que HP signe une franche réussite avec son Spectre X360 (13-w002nf) tient du doux euphémisme. Sur son segment, c’est-à-dire celui des ordinateurs portables, ce PC ne craint pas grand-monde. Certes, il n’est pas parfait et on pourra toujours lui reprocher ses performances audio tout juste moyennes. Néanmoins, il sait se montrer très bon sur les points les plus importants pour ce genre de machine, comme les performances et l’autonomie. De plus, il enrobe ces qualités dans un châssis d’excellente facture, à la fois fin, léger et élégant. Si on ajoute à cela son écran tactile et sa modularité, on obtient un portable très polyvalent, capable d’accompagner l’utilisateur toute une journée sans fléchir.

Note technique

Les plus et les moins

Les plus
  • Design compact, robuste et soigné
  • Grande polyvalence
  • Autonomie
Les moins
  • Audio en retrait

Détail des sous notes

Écran
Cette note reflète la qualité globale de l'écran.
Performances informatiques
Cette note reflète la vitesse globale de l'ordinateur dans l'execution des applications
Autonomie
Plus la note est elevée et plus l'ordinateur restera allumé sans avoir à être rechargé.
Qualité audio
Cette note reflète de la qualité globale du système audio de l'ordinateur

Notre test détaillé

Au fil des années, la gamme Spectre X360 de HP a su gagner ses lettres de noblesse, en proposant à chaque déclinaison des PC très réussis, et qui ont su progresser de modèle en modèle. Est-ce toujours le cas pour ce cru 2017 ? C’est que nous vous proposons de découvrir ensemble dans les lignes qui suivent.

Après s’être longtemps cantonné à des ordinateurs au rapport qualité-prix intéressant, HP a réinvesti le segment haut de gamme en 2014 avec le Spectre 13, un ultrabook assez réussi. Un retour qui a ensuite été pérennisé avec le premier Spectre X360 sorti fin 2015. C’est ce modèle que celui que nous testons ici vient remplacer. Il repose bien sûr sur le même concept que son prédécesseur, avec notamment un écran tactile et une double charnière qui permet de faire pivoter l’affichage à 360°, offrant de fait plusieurs scénarios d’usage.

Côté caractéristiques, le modèle que nous testons ici est particulièrement bien pourvu. Il s’agit en effet d’un PC hybride 2-en-1 doté d’une dalle tactile de 13,3 pouces, pour une définition Full HD 1080p (1920 x 1080 px). Sous le capot ronronne un processeur double-cœur Intel Core i7 (7500U, jusqu’à 3,5 GHz), épaulé par 8 Go de mémoire vive (DDR3) et par une carte graphique intégrée Intel HD 620. Le stockage interne est assuré par un SSD de 256 Go, tandis que la connectique se fait assez chiche, ne proposant qu’un port USB 3.1 (1ère gen.), deux ports USB-C 3.1 et un connecteur casque / micro. Pas de HDMI, donc. Mais on peut tout de même saluer l’intégration d’un véritable port USB alors que la tendance est au « tout USB-C » sur la plupart des machines concurrentes.

Le design et l’ergonomie

Pour qui connaît le Spectre X360 cuvée 2015, la première chose qui frappe, c’est la cure d’amaigrissement subit par le nouveau venu. On passe en effet de 17 mm à 13,8 mm d’épaisseur. De même, la longueur et la largeur de la bête ont elles aussi été revues à la baisse (30,6 x 21,8 cm). Pour parvenir à ses fins sans toucher à la taille de l’écran, le fabricant a eu la bonne idée de rogner sur les bordures de l’afficheur, ici nettement moins imposantes que sur le précédent modèle. Il en résulte une machine plus compacte, et plus agréable à manipuler.

HP Spectre x360 (G2)

Le seul petit bémol est à aller chercher du côté du poids. HP n’a semble-t-il pas trouvé le moyen d’alléger sa machine outre mesure, puisqu’elle accuse de 1,44 kg sur la balance. Il s’agit certes d’un (très) léger mieux par rapport au 1,48 kg du modèle de 2015. Mais cela reste tout de même un peu supérieur à ce que propose beaucoup de concurrents. Néanmoins, ce poids se trouve ici assez bien réparti, de sorte qu’il ne pose pas vraiment de problème au quotidien. Il faut vraiment le transporter de longues heures pour que son léger embonpoint finisse par se faire ressentir.

Le X360 sait se faire pardonner grâce à son design particulièrement réussi. L’appareil se pare en effet d’un joli châssis en aluminium, qui dégage une belle sensation de qualité. On apprécie particulièrement le look épuré de l’ensemble, ainsi que le logo discret et stylisé du constructeur. La qualité de fabrication ne prête pas non plus le flanc à la critique, les différents éléments constitutifs étant parfaitement en place et assemblés.

Comme évoqué en préambule, les flancs abritent un port USB-A 3.1 (1ère gen.), deux ports USB Type-C 3.1, un connecteur casque / micro et deux boutons pour contrôler le volume. Quand on se souvient que le précédent modèle arborait une connectique autrement plus riche (3 ports USB-A, un port HDMI, etc.), la comparaison est douloureuse. Mais l’amincissement de l’appareil est à ce prix. De ce point de vue, on ne peut que saluer la présence d’au moins un « véritable » port USB-A sur le nouveau X360, en plus des deux USB-C. Car sur de nombreux modèles concurrents, ce port si pratique a purement et simplement été supprimé.

Enfin, un mot sur le clavier pour clore cette partie. Celui du PC que nous testons ici s’avère assez réussi. De type « chicklet », il propose des touches rétroéclairées, à la course correcte. On prend vite ses marques et le confort de frappe est toujours au rendez-vous, même après de longue session de saisie de texte. D’autant plus qu’il y a suffisamment de place pour poser les deux poignets sur la machine pendant les phases de saisie. Quant au trackpad, il est satisfaisant pour ce type de produit.

L’écran

L’écran du Spectre X360 surprend par ses fines bordures, mais c’est là loin d’être sa seule qualité. Sa diagonale de 13,2 pouces combinée à sa résolution Full HD lui permettent d’offrir une résolution de 165 pixels par pouces. D’autres font mieux dans sa gamme de prix, mais cela reste bien assez confortable pour la plupart des scénarios d’usage. S’ajoutent à cela des couleurs plutôt bien maîtrisées à l’affichage. L’espace colorimétrique couvert correspond peu ou prou à celui que définit la norme sRGB, malgré une dérive un peu plus marquée dans le magenta. Le delta U’V’ moyen s’établit à 0,015, soit parmi les meilleurs.

HP Spectre x360 (G2) : gamut

Côté contraste, le petit multimode de HP s’en tire là encore assez bien. Nous avons mesuré un premier taux de 1327:1, mais c’est comme toujours notre seconde mesure qui conditionne la note finale par souci d’équité avec les écrans OLED, à ne pas confondre avec le rétroéclairage WLED ici associé à la dalle IPS. Le noir absolu est pour celle-ci remplacé par du noir auquel est ajouté 5 % de blanc afin que les LED soient allumées lorsqu’il y en a, hors rétroéclairage donc, comme c’est généralement le cas en usage normal. Le taux de contraste obtenu est cette fois de 355:5, soit dans la bonne moyenne.

Il n’y a réellement qu’en matière de directivité que cet écran déçoit. La luminosité chute assez rapidement quand l’angle d’incidence augmente. De 199 cd/m2 mesurés en face, elle passe à 156,4 cd/m2 dès 15°, soit une perte d’environ 22 % quand les meilleurs n’excèdent pas 10 %. À 30° et 45°, la luminosité n’atteint plus que 71,2 cd/m2 et 34,4 cd/m2. La perte augmente donc rapidement.

HP Spectre x360 (G2) : directivité

Fidelité des couleurs
7.3
Contraste & Progressivité
9
Directivité
5
Densité de l’écran (en PPP)
166 ppp

Les performances

Le Spectre X360 (w002nf) en a sous le capot. Ce n’est évidemment pas une surprise compte tenu de la configuration particulièrement bien pourvue de cette version. Rappelons donc qu’elle s’appuie sur un Core-i7 soutenu par 8 Go de RAM. Après exécution de notre batterie habituelle de tests, elle supplante même la plupart des autres PC de la catégorie et frôle les meilleurs temps obtenus au Labo : entre 6 et 35 secondes pour nos scripts Writer (OpenOffice), Word et Excel (Microsoft Office) et entre 12 secondes et 3 minutes 33 pour nos scripts Photoshop. La bureautique comme la DAO sont donc plus que dans ses cordes.

Il ne faudra en revanche pas attendre trop du Spectre X360 pour le jeu, ou toute autre application sollicitant le GPU ici intégré au processeur : l’Intel HD 620. Les tests menés sur Call of Duty : Modern Warfare révèlent des performances au-dessus de la moyenne de la catégorie, mais tout juste correcter dans l’absolu, avec 98,4 mpx/sec affichés. Il sera donc préférable d’opter pour un modèle avec carte graphique dédiée, même moyenne, si le jeu vous tient un minimum à cœur.

Bureautique
10
Traitement d’image
10
Jeux vidéo « simple » (Call Of Duty)
8

L’audio

Les fabricants s’associent de plus en plus souvent à des grands noms de l’audio pour équiper leurs machines, et HP ne déroge pas à la règle. C’est à Bang & Olufsen qu’a décidé de faire appel pour ce Spectre X360. Les résultats sont malheureusement loin de lui faire honneur. Les haut-parleurs sont certes puissants, mais manquent cruellement de basses quand les aigus sont plutôt accentués.

L’utilisation d’un casque permettra de retrouver un son plus riche et équilibré, mais d’autres problèmes viennent gâcher la fête. L’image stéréo est en partie perdue et du bruit s’ajoute au passage du signal. On notera enfin un peu de distorsion, même si le problème est un peu moins marqué que les deux précédents.

Audio
6.5

L’autonomie

Les dimensions du Spectre X360 permettent de l’emporter partout, et il devrait être inutile de s’inquiéter des prises de courant à proximité. Notre test d’autonomie basé sur de la lecture vidéo en continu avec l’écran réglé autour des 200 cd/m2 et le mode avion activé a donné un temps de 10 heures et 36 minutes. Ce n’est pas un record, mais presque. Certains MacBook dépassent les 11 heures.

Autonomie
10
Durée de l’autonomie
10:36:00

L’OS et l’interface

Le Spectre X360 est livré sous Windows 10, et présente notamment l’avantage de pouvoir profiter pleinement de Windows Hello avec ses caméras RealSense. Plus besoin de mot de passe, et plus généralement de lever le petit doigt. L’ordinateur reconnaît automatiquement l’utilisateur à l’ouverture, et cela ne lui demande généralement pas plus d’une fraction de seconde. HP enrichit par ailleurs l’OS de Microsoft de sa suite logicielle habituelle. Pas vraiment indispensable, mais toujours bienvenu pour la découverte et l’entretien de la machine au quotidien.

HP Spectre x360 (G2) : Windows 10

Conclusion

Note LABOFNAC

Dire que HP signe une franche réussite avec son Spectre X360 (13-w002nf) tient du doux euphémisme. Sur son segment, c’est-à-dire celui des ordinateurs portables, ce PC ne craint pas grand-monde. Certes, il n’est pas parfait et on pourra toujours lui reprocher ses performances audio tout juste moyennes. Néanmoins, il sait se montrer très bon sur les points les plus importants pour ce genre de machine, comme les performances et l’autonomie. De plus, il enrobe ces qualités dans un châssis d’excellente facture, à la fois fin, léger et élégant. Si on ajoute à cela son écran tactile et sa modularité, on obtient un portable très polyvalent, capable d’accompagner l’utilisateur toute une journée sans fléchir.

Note technique

Détail des sous notes

Écran
Performances informatiques
Autonomie
Qualité audio

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Article rédigé par
Mathieu Freitas
Mathieu Freitas
Journaliste
Sofian Nouira
Sofian Nouira
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Lionel Costa
Lionel Costa
Responsable du développement et Communication
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