Le 5 août, sortira sur nos écrans L’Infirmière, le nouveau film de Kōji Fukada, thriller autour d’une infirmière à domicile pas aussi bienveillante qu’elle en a l’air. L’occasion de poser un diagnostic sur toutes ces personnes en blouse blanche qui ne veulent pas que notre bien au cinéma !
Ces médecins dont il faut faire fermer les cabinets !
On se rend rarement chez son médecin de gaité de cœur. Aussi quand ce dernier a décidé de vous torturer ou de vous éliminer, on a encore moins envie de prendre rendez-vous. Surtout quand il s’agit d’une histoire vraie, comme dans Docteur Petiot de Christian de Chalonge. Michel Serrault y incarnait le terrible médecin, accusé d’avoir assassiné entre 27 et 63 personnes dans son cabinet pendant la Seconde Guerre mondiale.
Autre histoire qui rejoint la réalité, celle du Médecin de famille, thriller argentin où un docteur qui s’intéresse au handicap d’une jeune adolescente, ressemble étrangement au terrible nazi Josef Mengele…
Alfred Hitchcock, maître de l’effroi, proposa quant à lui le film La Maison du Docteur Edwardes qui se situe dans un établissement psychiatrique et dans lequel évolue Ingrid Bergman, bien décidée à comprendre la disparition du docteur Edwardes, alias Gregory Peck.
Autre établissement psychiatrique où le médecin devrait rejoindre ses malades, celui de Glass de M. Night Shyamalan, avec une psychiatre interprétée par Sarah Paulson qui ne semble pas dotée des meilleures intentions, loin s’en faut.
Des médecins qui font rire et peur
D’un point de vue plus comique, dans Knock, nouvelle adaptation de la pièce de Jules Romains avec Omar Sy dans le rôle-titre, un voyou devenu médecin fait croire à tout un village que ses habitants ne sont pas bien portants, afin de gagner davantage d’argent. Tandis que dans Le Sens de la vie de Terry Jones, un accouchement absurde et un prélèvement d’organes fort sanguinolent, font rire jaune les spectateurs acquis tout à la cause des Monty Python.
Enfin dans Le Dentiste, il s’agit d’horreur pure et dure, jouant avec l’une de nos plus grandes phobies : et si votre dentiste avait très envie de faire une véritable boucherie avec vos gencives ? Une des premières apparitions du comédien Mark Ruffalo.
Des infirmières à qui il faut retirer les seringues
Ne croyez pas que du côté des femmes, l’uniforme blanc ne donne pas quelques velléités d’homicides, bien au contraire. Dans L’Infirmière de Kōji Fukada, cet été au cinéma, une infirmière à domicile est suspectée de meurtre. Un pas que d’autres consœurs de septième art ont allègrement franchi.
Dans le téléfilm Meurtre au crépuscule, on ne verra plus de la même manière Elisabeth Montgomery, la célèbre Samantha de Ma Sorcière bien-aimée. Elle incarne ici une infirmière dont le passe-temps préféré est d’occire ses patients et qui va voir ses plans contrecarrés par Kirk Douglas.
Dans Saint Maud qui reçut quasiment tous les prix lors de la dernière édition du Festival de Gérardmer, la délicate Maud dissimule, sous ses traits candides, une jeune femme ultra passionnée de religion et qui ne peut plus exercer en hôpital suite à la malencontreuse euthanasie d’une de ses patientes…
Mais les infirmières les plus effrayantes du cinéma resteront sans doute à jamais Annie Wilkes, alias Kathy Bates, dans Misery qui manie aussi bien les aiguilles que les massues, ainsi que Mildred Ratched, interprétée par l’oscarisée Louise Fletcher dans Vol au-dessus d’un nid de coucou de Milos Forman. Autoritaire, manipulatrice, elle devient de plus en plus effrayante au fur et à mesure de ses apparitions. Refusez toute piqûre de sa part !
