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Ces huis clos de cinéma originaux et oppressants

26 juillet 2021
Par Lucie
Ces huis clos de cinéma originaux et oppressants

Si de nombreux thrillers et huis clos se passent dans de vastes demeures, d’autres ont choisi des lieux plus confinés ou inattendus. C’est ce qui se passe dans The Lighthouse, qui sort le 18 décembre prochain et qui se déroule dans un phare. Mais ce n’est pas le seul film à utiliser ce genre de procédé, loin s’en faut…

Angoisse en transports en commun

Dernier-train-pour-Busan-DVDLes huis clos, comme les tragédies grecques, bénéficient souvent d’une unité de lieu et de temps. Même quand ils sont lancés à grande vitesse. De nombreux thrillers raffolent des moyens de locomotion comme terrain de jeu et d’expérimentation. Comme dans Le Crime de l’Orient-Express de Kenneth Branagh, un train peut être l’endroit idéal pour se prêter à un meurtre. Ou à une tentative d’attentat, comme dans Le 15h17 pour Paris de Clint Eastwood. Ou encore à une terrifiante dystopie façon Snowpiercer, le Transperceneige de Bong Joon-Ho ou Dernier train pour Busan de Yeon Sang-Ho. En avion, ce n’est guère plus rassurant. Des serpents s’échappent et s’en donnent à cœur joie dans Des serpents dans l’avion avec Samuel L. Jackson et le président des États-Unis lui-même s’y retrouve séquestré dans Air Force One avec Harrison Ford. Quant aux sous-marins, ils ne valent pas mieux et se retrouvent souvent le théâtre d’un thriller psychologique oppressant, d’À la poursuite d’octobre rouge au Chant du loup.

panic roomUne pièce incongrue

Quitte à choisir une maison comme lieu de tourmente psychologique, les scénaristes décident parfois de faire se dérouler l’action dans une seule pièce bien spécifique. David Fincher enferme Jodie Foster et Kristen Stewart dans Panic Room, un abri-antiatomique en sous-sol. Une chambre d’apparence normale et innocente peut aussi être l’endroit idéal pour des sévices corporels, que ce soit dans Misery avec Kathy Bates, d’après Stephen King ou Hard Candy avec Patrick Wilson et Ellen Page. Ou le lieu idéal pour assister à un crime sans pouvoir en bouger, tel James Stewart dans Fenêtre sur cour d’Alfred Hitchcock.

Des lieux exigus

Pour faire ressentir l’oppression des personnages et les faire vivre aux spectateurs, quoi de mieux que de les placer dans une situation claustrophobe ? C’est ce que traverse Colin Farrell obligé de rester coincé dans une cabine téléphonique pour survivre dans Phone Game de Joël Schumacher. Ou Ryan Reynolds qui se réveille dans un cercueil avec un téléphone et une lampe de poche, dans l’étouffant Buried. Cela peut être également un labyrinthe dont chaque partie forme une pièce de puzzle, au sein d’un cube géant aux pièges acérés, comme dans Cube de Vincenzo Natali. Ou encore un phare qui devient lieu de terreur absolu, tel Cold Skin de Xavier Gens ou The Lighthouse qui sort prochainement, avec Robert Pattinson et Willem Dafoe en gardiens de phare qui sombrent dans la folie. Le cinéma n’a décidément pas fini de nous surprendre…

Article rédigé par
Lucie
Lucie
rédactrice cinéma sur Fnac.com
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