Ça y est, le temps de la pause estivale est enfin arrivé ! Que vous partiez à l’aventure ou que vous passiez vos vacances à vous reposer, un bon livre sera toujours là pour vous accompagner. Et vu qu’on pense à tout : on a prévu des romans poche comme des brochés pour que vos lectures s’adaptent à chaque situation de vos congés. Voici donc notre sélection d’ouvrages à dévorer tout au long de l’été !
Les romans en poche à glisser dans son sac de plage
D’ici 52 semaines, la cécité gagnera Mona, une fillette de 9 ans. Avant qu’il ne soit trop tard et qu’elle ne puisse plus percevoir la beauté du monde, son grand-père l’amène arpenter les musées, chaque mercredi après-midi. Débute alors un sublime voyage initiatique au rythme des grands tableaux et des célèbres statues. Avec Les Yeux de Mona, Thomas Schlesser porte un magnifique regard sur l’art et initie de nombreuses réflexions sur la transmission du savoir. Le tout avec de beaux moments de complicité entre une petite fille et son aîné.
Au cours d’une vie, il existe des étés inoubliables : c’est l’un d’entre eux que Philippe Besson relate dans Un soir d’été. Avec un roman autofictionnel dont il a le secret, nous voilà projetés sur l’île de Ré au mois de juillet 1985. L’auteur évoque le sentiment de liberté le traversant à tout juste 18 ans, les amitiés liées durant cette pause estivale, les premiers émois amoureux et ce vent d’insouciance… envolé lors d’un terrible incident. Un souvenir brillamment raconté au sujet d’une plaie que l’auteur, même quarante ans après, n’a pas totalement fini de panser.
Si vous rêviez de pimenter vos vacances avec un road-trip endiablé, vous allez être servis avec Les faux-bouquineurs. Laissez-vous entraîner par José et Michel à bord d’un vieux Renault Trafic en direction d’un monastère en Haute-Savoie. Les deux compères prennent la route, motivés par l’espoir d’une vie meilleure grâce à un plan pouvant leur rapporter une grosse somme d’argent. Seulement, l’aventure se révèle plus compliquée qu’elle n’y parait… Un premier roman drôle et émouvant, rudement bien mené par Gonzague Pillon, qui manie le verlan à la perfection.
Nous nous verrons en août est le dernier livre écrit par Gabriel García Márquez, prix Nobel de littérature en 1982. Publié à titre posthume par ses fils, cet ouvrage reprend les thèmes de prédilection du romancier colombien, entre autres : le deuil, l’amour ou encore le désir. Dans un décor d’île caribéenne qui ne l’enchante guère, Ana Magdalena Bach vient se recueillir sur la tombe de sa mère chaque 16 août, avant de reprendre le ferry pour retrouver son mari et ses enfants. Pourtant, l’été de ses 46 ans, elle ne rentre pas et découvre l’adultère dans les bras d’un amant. Tiraillée par la culpabilité, mais entrainée par la passion, elle réitèrera les années suivantes. Imaginé à la fin d’une vie altérée par des pertes de mémoire, ce beau texte sur la complexité des sentiments n’est peut-être pas le plus abouti de l’auteur. On y retrouve néanmoins toute la magie du conteur qu’est Gabriel García Márquez ainsi que son talent pour la description de paysages.
Avec Happy Place, les amoureux de romance passeront un été dans un cottage du Maine. Ils y feront la connaissance d’Harriet et Wyn, un adorable couple dans la vingtaine. Enfin non, plus maintenant : les deux jeunes gens ont rompu six mois auparavant, mais aucun de leurs amis n’est au courant. Alors, afin de ne pas gâcher les vacances annuelles lors desquelles ils se retrouvent tous, nos protagonistes doivent feindre le parfait amour. Mais pas facile quand beaucoup de non-dits et d’incompréhension persistent. En usant de son style toujours léger et agréable, Emily Henry aborde ici le sujet sérieux de la communication dans les différents types de relation. Un délicieux roman à dévorer qui sent bon l’air marin, les pins et le homard grillé.
Les romans à savourer sur une chaise longue
Si les étés précédents vous aviez dévoré, en broché comme en format poche, la saga Les années glorieuses de Pierre Lemaitre, vous allez être ravis de découvrir le troisième volume intitulé Un avenir radieux, paru en janvier dernier. Vous y retrouverez les Pelletier, laissés dans Le Silence et la Colère, cette fois à l’aube de l’année 1959. Fidèle à ses personnages, comme au chat Joseph, l’écrivain continue de peindre sa grande fresque du XXe siècle. Un récit captivant mené d’une main de (Le)maître entre Paris et Prague, gorgé d’espionnage, et proposant une critique sociale, historique et politique de l’époque. Et si vous ne vous étiez pas encore laissé tenter par cette série littéraire, les congés estivaux sont le meilleur moment pour commencer !
Tel que le chantait si bien Sheila, durant l’été : l’école est finie. Pour autant, il ne s’agit pas d’abandonner les établissements scolaires avec le récent roman de Joël Dicker. Dans ce dernier, les parents de Joséphine, jeune narratrice, tentent d’obtenir la vérité concernant La très catastrophique visite du zoo. Mais ils ne s’attendent sûrement pas à tout ce qui va suivre… Comme à son habitude, l’auteur nous propose une enquête, certes bien moins angoissante que dans d’autres de ses thrillers, mais toute aussi prenante et addictive. On retombe volontiers en enfance lors de cette lecture drôle et touchante, qui questionne également les méthodes d’éducation, les relations parents/profs et véhicule un bien beau message de tolérance.
Après Les jours mauves, un premier roman fort bien accueilli l’année passée, qui nous entraînait sur les routes des Pyrénées, Kalindi Ramphul nous amène cette fois en Finlande. Au cœur de ce récit, Greta et Marguerite, deux femmes rapprochées par leur amour du même homme nommé Romuald, et surtout par la même tragédie. Des situations cocasses et complexes, où les secrets s’invitent, et au milieu desquelles se trouve également la petite Sally, une enfant pleine de vie. Avec sa plume singulière, la jeune romancière transporte les lecteurs dans un récit divertissant guidé par des personnages réalistes, et donc attachants. Grâce à son talent et son humour, souvent grinçant, Kalindi Ramphul confirme son arrivée dans la cour des grands.
En 2025, la santé mentale est la grande cause nationale en France. Il est donc naturel de mettre à l’honneur des livres traitant ce sujet complexe et, jusqu’à récemment, encore peu abordé. Cette thématique est d’ailleurs omniprésente dans Mon vrai nom est Elisabeth d’Adèle Yon. Avec un texte à la croisée du récit d’enquête, du roman familial et de l’essai, la chercheuse revient sur la schizophrénie de son arrière-grand-mère, décédée avant sa naissance. Le fantôme de celle surnommée Betsy, et qualifiée de folle, l’a hanté toute sa vie, alimenté par un immense tabou familial. Il est donc question dans ce premier roman de lever le voile sur la maladie de son ancêtre, comme plus largement sur la santé mentale des femmes et les dessous de la psychiatrie au siècle dernier.
Depuis 10 ans, Virginie Grimaldi excelle dans l’art de la littérature feel-good, mais dans son dernier ouvrage elle explore surtout le mal-être qui ronge grand nombre d’adolescents. Comme à son habitude, la romancière explore la complexité de l’âme humaine et des émotions au travers d’une relation mère-fille. Diane vient d’être quittée par son mari, et dans le chaos de sa vie, elle ne perçoit pas la détresse de Lou, son ado. À 16 ans, celle-ci connaît également des peines de cœur et traîne une immense tristesse. Diane va alors tout faire pour aider sa fille souffrant de dépression, quitte à rouvrir les blessures de son propre passé. Un roman choral saisissant dans lequel les deux femmes vivent des heures fragiles.
Nous espérons que cette sélection saura vous séduire. Vous pouvez retrouver d’autres titres afin de compléter vos lectures d’été parmi nos meilleures ventes de romans mais aussi dans nos meilleures ventes de romans en poche.