
La « Boss Lady » a encore frappé. Avec le clip de « Fashion Designa », la chanteuse Theodora prouve une nouvelle fois sa créativité sans limite, dans une production aux multiples inspirations culturelles. Décryptage d’un bijou visuel et musical.
Plus besoin de la présenter. Avec son Mega BBL certifié disque d’or et trois dates annoncées au Zénith de la Villette – dont les places se sont écoulées en quelques minutes seulement -, Theodora s’est véritablement imposée dans la sphère musicale. Ce qui fait sa force ? Un univers singulier, un caractère affirmé et une créativité à toute épreuve, à l’image de son dernier clip, Fashion Designa. Truffé de références artistiques et cinématographiques, il reflète avec brio le génie de la chanteuse franco-congolaise.
Un clip aux mille et une références
Le 4 juin dernier, Theodora dévoilait le clip de Fashion Designa. Un petit bijou visuel qui n’a laissé personne indifférent.
Hypnotique et débordant d’inventivité, ce film – réalisé par le directeur artistique Melchior Leroux – puise son inspiration dans une multitude de références culturelles. Esthétiquement, il s’imprègne de l’univers du réalisateur et graphiste Michel Ocelot, le créateur de Kirikou, avec des personnes mises en scène dans l’ombre, comme dans Azur et Asmar ou Les Contes de la nuit.
Nombreux sont les clins d’œil artistiques : les bouches d’Andy Warhol, les rectangles colorés de Mondrian, la figure de Grace Jones par Jean-Paul Goude, ou encore le piano surréaliste de Dalí. Allongée sur la Lune, la tête dans les étoiles, Theodora rend également hommage au Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry.
Le résultat ? Un objet pop, sensationnel et captivant, dont les images ne peuvent que confirmer l’ingéniosité de l’artiste de 21 ans.
Sur les réseaux sociaux, les réactions sont sans appel : les internautes s’enflamment, emballés par cette œuvre dirigée d’une main de maître(sse).
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« Une DA tellement inspirée », « Clip de dingue, c’est de l’art », « J’ai loupé mon arrêt de métro tellement j’étais subjuguée », « Enfin la chanson française me rend fier. Bravo reine ! », peut-on lire sous sa publication Instagram. Pari réussi pour celle qui s’est baptisée la « Boss Lady ».
Une artiste qui voit les choses en grand
Fidèle à elle-même, Theodora ne cesse d’affirmer son indépendance. « C’est moi Boss Lady, j’ai tout payé, no crédit » ou « J’achète plus, j’designe » : les paroles de Fashion Designa laissent entrevoir une jeune femme sûre d’elle, fière de ses origines, et plus que jamais prête à briller sur la scène musicale française. Mais pas que.
Invitée sur le plateau de C à vous, elle confiait : « Mon objectif, c’est d’être une star internationale. Il faut se lever tôt et charbonner ! ». Une déclaration en parfait écho avec son clip, taillé sur-mesure pour celle qui se destine à percer à l’international. Après le succès de son album Mega BBL, trois dates sold out en 2026 et des performances enflammées, comme son duo avec Luidji ou Juliette Armanet au festival We Love Green 2025, Theodora confirme qu’elle a déjà tout d’une grande. En pole position pour conquérir le monde.