C’est l’un des maîtres du thriller actuels. Depuis Avant d’aller dormir, Steven J. Watson s’est imposé en auteur retors et sadique dont chaque roman est un véritable dédale horrifique. C’est encore le cas de son tout dernier, Disparues, à faire se dresser les cheveux sur la tête.
Steven J. Watson, petit prince du polar
Quand paraît Avant d’aller dormir en 2011, Steven J. Watson ne se doute pas que ce thriller va chambouler complètement sa vie. Jusqu’à présent, il se consacrait principalement à son métier de spécialiste en audiologie, n’écrivant que pour son plaisir personnel. Mais voilà, Avant d’aller dormir remporte un succès phénoménal (plus de six millions de lecteur·ice·s à travers le monde), reçoit de nombreux prix littéraires et est même adapté au cinéma par Rowan Joffé, avec Nicole Kidman et Colin Firth.
Ou l’histoire d’une amnésique qui découvre qu’elle n’est pas entourée uniquement de personnes qui lui veulent du bien… Les lecteur·ice·s et spectateur·ice·s ne s’en étaient pas encore remis que Steven J. Watson publiait un autre polar aussi sombre et vénéneux que le précédent, Une autre vie, dont l’action se déroule à Paris.
Un thriller conçu comme un labyrinthe
Pour Disparues, Steven J. Watson revient à ses premières amours avec une nouvelle histoire d’amnésie. Après un événement traumatisant, Alex Young a oublié certains pans de son passé. Elle tente de se reconstruire en devenant réalisatrice. Son nouveau sujet, une ville anglaise en déliquescence, où a disparu une adolescente dix ans auparavant…
Tout comme les lecteur·ice·s, Alex Young n’est pas au bout de ses surprises, tandis que sa mémoire défaillante laisse ressurgir des souvenirs qu’il aurait mieux valu garder enfouis et qui ne sont pas sans rapport avec l’enquête qu’elle est en train de mener. Un cauchemar labyrinthique promis à un grand succès.
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Parution le 8 avril 2021 – 448 pages
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