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Je monte mon PC de bureau : mon guide pas à pas

16 février 2021
Par Christian Ferreol
Je monte mon PC de bureau : mon guide pas à pas
©dr

Après de longues années de bons et loyaux services, ma configuration PC avait besoin d’un rafraîchissement en profondeur. Choix des composants, montage et installation de Windows, je vous propose de m’accompagner dans mon upgrade de PC.











Première étape : le choix des composants

Ma configuration actuelle datant de 2012, il m’est vite apparu évident que je devais repartir de zéro. Après 9 ans, j’arrivais clairement au bout de ce que pouvait m’offrir mon processeur Intel Core i7, ma mémoire vive encore en DDR3, ma vaillante mais vieillissante carte mère et mon stockage SSD de première génération. Il fallait donc repartir de zéro, tout en conservant les -rares- éléments non obsolètes.

Une erreur classique, lorsqu’on se construit une nouvelle configuration, consiste à rechercher systématiquement ce qui se fait de mieux, sans tenir compte de l’usage qu’on en fera. Il vaut mieux faire une étude approfondie de ses besoins actuels et futurs et s’orienter vers des composants au rapport qualité-prix intéressant mais aussi suffisamment performants pour vous accompagner longtemps. S’il ne sert à rien d’acquérir un processeur Intel Core i9 pour un usage exclusivement bureautique, vous pouvez tout de même vous orienter vers un modèle plus puissant que de l’entrée de gamme. D’abord parce que les logiciels se font de plus en plus exigeants en ressources et que votre configuration devra suivre, mais aussi parce que vos besoins peuvent évoluer dans le temps. 

Bref, après de nombreuses recherches, je me suis orienté vers une configuration puissante sans être extrême, avec en fil rouge un bon rapport qualité-prix :

Processeur : AMD Ryzen7 3700X

Il s’agit d’un processeur puissant, très doué pour l’applicatif mais qui offre aussi de très bonnes performances en gaming. Une fois n’est pas coutume, il est fourni d’origine avec un bon ventirad, ce ventilateur dédié au refroidissement du processeur. Mais si vous le destinez à de l’overclocking, l’acquisition d’un ventirad de meilleure qualité est une option à prendre en compte. On en trouve d’excellents chez Noctua ou Be Quiet! Attention, tenez compte de l’encombrement, certains ventirads sont de très gros bébés et peuvent se révéler difficiles à caser dans un boitier qui doit déjà accueillir de nombreux composants.

>> En savoir plus sur l’overclocking

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Carte mère : Asus Strix B550 E Gaming

Construite comme un char d’assaut, cette carte mère pour processeur AMD (socket AM4) offre une belle logique d’implantation, la compatibilité PCIe 4.0, du wifi 6 (ou wifi ax) et du Bluetooth 5.1, un port Ethernet 2,5 Gbits et la compatibilité avec les derniers processeurs Ryzen série 5000 ainsi que ceux de la série 3000, à laquelle appartient celui que j’ai choisi. 

>> Retrouvez notre guide pour bien choisir sa carte mère

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Stockage : Corsair MP600 + 2x Seagate Barracuda 2 To


Pour la partie stockage je suis parti sur un SSD NVMe de dernière génération Corsair MP600 + 2 disques durs Seagate BarraCuda de 2 To chacun. On concilie ainsi l’extrême rapidité du SSD Corsair et l’espace de stockage confortable des disques durs classiques. Attention, si la vitesse de transfert d’un tel SSD vous tente (jusqu’à 4,95 Go/s en lecture et 4,25 Go/s en écriture !), vérifiez bien la compatibilité de la carte mère choisie avant de vous lancer.

>>Retrouvez notre décryptage sur la combinaison gagnante SSD + disque dur 

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Mémoire vive (RAM) : Corsair Vengeance LPX 3200 MHz DDR4 2×8 Go


Si vous comptez vous orienter vers du multitâche avec des logiciels très exigeants, 32 Go de mémoire vive auront une utilité. Dans le cas contraire, 16 Go seront largement suffisants, y compris pour du gaming. On trouve aujourd’hui de nombreux kits de mémoire vive avec éclairage Led RGB, très prisés des gamers. J’ai préféré m’orienter vers ce kit plus discret et surtout Low Profile. Plus compact, ce type de barrette est à privilégier si vous craignez de manquer de place à cause d’un ventirad très encombrant. Autre avantage, si vous choisissez un processeur Intel, ce modèle est compatible avec la technologie d’overclocking automatique XMP 2.0 de la marque.

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Pour le reste, j’ai choisi de conserver l’alimentation de l’ancienne configuration, une Antec CP-850 modulaire et qui fait encore le job, 9 ans après. Elle est certifiée 80 Plus. Cela garantit qu’au moins 80% de l’energie fournie par le secteur est restituée par la machine ; les alimentations 80 Plus sont recommandées car réputées plus efficaces et plus fiables.

Toujours chez Antec, j’ai conservé mon excellent boitier Twelve Hundred, un hit de l’époque au format grande tour qui présente l’avantage d’un agencement bien conçu et d’un espace confortable pouvant notamment accueillir les cartes graphiques actuelles. Il est de plus équipé de 6 ventilateurs de bonne qualité, soit 5 x 120 mm et 1 x 200 m ; l’assurance d’un refroidissement optimal des composants, qui plus est dans un relatif silence. 

Dernier point et non des moindres, la carte graphique. Nous vivons actuellement une période de pénurie des cartes graphiques de moyen et haut de gamme, avec à la clé des prix qui explosent et une indisponibilité qui risque de durer encore quelques mois. J’ai donc fait le choix de conserver -pour l’instant- ma bonne vieille NVidia GTX 970 qui fera l’affaire en attendant, le choix final devant se porter sur une AMD RX 6800 XT ou une NVidia RTX 3070 lorsqu’elles seront disponibles. 

>> Retrouvez notre décryptage comment choisir un boitier PC 

>> Carte Graphique NVidia ou AMD ? Retrouvez notre guide d’achat d’une carte graphique

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Avant de se lancer dans un changement matériel, il faut anticiper la sauvegarde de ses données et la préparation de la réinstallation de Windows. Pour la partie sauvegarde des données, je vous renvoie à notre guide complet. Pour la restauration, vous pouvez vous munir de votre disque d’installation de Windows si vous avez acheté une version boîte, ou créer une clé USB Bootable. Pour cela vous installez le logiciel Media Creation Tool. Il vous permet de créer une image virtuelle de Windows 10. Vous pourrez ensuite soit la stocker sur une clé USB (de 8 Go minimum, et vierge car vous perdrez toutes les données lors de l’opération) ou graver un dvd pour lancer l’installation. J’ai choisi la solution de la clé USB, plus pratique. Il suffit de suivre les instructions fournies par Microsoft et votre clé bootable est prête.

Chose essentielle, vous devez noter l’édition exacte de votre Windows d’origine. Vous devez également vous assurer que votre version est activée à l’aide d’une licence lié à votre compte Microsoft. Pour le vérifier, vous suivez ce chemin : 

Tous les paramètres => Mise à jour et sécurité => Activation et vous vous assurez que ce soit le cas. Sinon, vous ne pourrez pas réactiver gratuitement votre Windows après réinstallation.


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Les erreurs à éviter :

– Ne pas négliger l’alimentation, il n’est pas rare qu’une bonne configuration soit plombée pas une alimentation au rabais.

– Penser à sauvegarder vos données qui seront perdues lors de la réinstallation et à créer une clé bootable ou un disque pour réinstaller Windows. 

– Attention au choix du boitier, les cartes graphiques actuelles prennent de la place et vous pourriez avoir une mauvaise surprise si vous visez trop juste.

Deuxième étape : on attaque le montage

La première phase de l’opération, que j’avais d’ailleurs largement sous-estimée, consiste à démonter les anciens composants pour faire la place aux nouveaux. Dévisser des composants n’ayant pas bougé depuis près de 10 ans sans abimer les pas de vis tient parfois du tour de force. Avant toute chose, il est impératif de couper l’alimentation et de débrancher totalement votre ordinateur avant de commencer. Bien entendu il faut aussi débrancher tous les câbles, y compris le câble de liaison vidéo au moniteur, le câble Ethernet, le câble audio, etc.

Armé d’un petit tournevis cruciforme et après avoir touché l’alimentation de la tour (débranchée je le rappelle encore !) afin de me décharger de toute électricité statique qui pourrait endommager les composants, j’ai donc commencé par retirer la carte graphique, la mémoire vive et le ventirad. Puis est venu le tour des disques durs et du disque SSD. Enfin, on défait les différentes câblages et on retire la carte mère. J’ai également mis de côté l’alimentation pour pouvoir la dépoussiérer. Une fois tout cela terminé, on se retrouve avec un boitier vide. Je ne saurais trop conseiller de le nettoyer à fond, notamment les ventilateurs qui se sont souvent largement encrassés au fil du temps.

Maintenant que l’on dispose d’un boitier prêt à l’emploi, on peut commencer. Pour les besoins du montage, il faut se ménager un espace de travail à plat, stable et bien entendu propre. On peut éventuellement recouvrir la table ou le bureau d’un drap, tant pour protéger les composants que pour éviter les rayures. 

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1- Montage du processeur

Il est absolument nécessaire de se munir du manuel du fabricant, et de l’avoir à portée de main en permanence. En effet toutes les cartes mères se ressemblent un peu mais les possibilités de branchement et les emplacements diffèrent d’un constructeur à l’autre et d’un modèle à l’autre. Il faut aussi vérifier qu’on dispose de tous les éléments nécessaires à cette étape du montage, soit un chiffon idéalement antistatique, un tournevis cruciforme et éventuellement un ordinateur allumé avec accès au site du fabricant, en cas de nécessité d’informations supplémentaires. Après avoir touché l’alimentation une fois de plus (on ne le fait jamais trop pendant un montage), on sort la carte mère de son emballage et on la pose bien à plat. 

>> Retrouvez notre aide au choix d’un processeur pour jouer

Après avoir repéré l’emplacement du socket (le connecteur qui accueillera votre processeur), libérez le levier qui le maintient et levez-le. Sortez ensuite délicatement le processeur de sa boite en le tenant par les bords et en évitant de toucher ses fragiles et délicates broches. Les processeurs et les sockets sont munis de détrompeurs qui permettent de savoir exactement comment les positionner. N’essayez jamais de forcer un processeur à entrer dans son emplacement, cela pourrait le détériorer irrémédiablement, ce qui serait dommage vu son prix.

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Une fois que vous avez fait coïncider les deux détrompeurs (ici un triangle doré dans un coin du processeur et un triangle plein dans celui du socket), vous laisser doucement descendre le processeur dans son emplacement, il y trouvera sa place de lui-même. Une fois bien positionné, vous rabattez le levier et vous le bloquez, ça y est votre processeur est en place.

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Il faut maintenant lui adjoindre son ventirad. Les processeurs montant vite en température sur les fortes sollicitations, il est nécessaire de leur ajouter un ventirad, qui permettra de conserver la montée de chaleur dans des proportions raisonnables. Ici, rien de plus simple, le ventirad fourni dispose d’un système d’accroche par levier, très facile à mettre en œuvre. Sur la plupart des ventirads, on doit ajouter ce qu’on appelle une pate thermique, qui favorise l’échange thermique entre le ventirad et le processeur. Ici ce n’est pas nécessaire, le ventirad étant déjà doté de sa pâte. Il suffit donc de le positionner avec la pâte face au processeur, de le poser et de serrer.

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Il ne faut pas hésiter à consulter la notice du fabricant, qui apporte de précieux conseils sur la pose, notamment lorsqu’on a affaire à des systèmes de fixation plus complexes. Une fois le ventirad bien positionné, il faut l’alimenter. Pour cela il faut brancher le câble intégré à un emplacement dédié sur la carte mère, qui porte le nom de « CPU Fan ». Rien de bien compliqué, il faut juste vérifier cet emplacement sur la notice de la carte mère et le fixer précautionneusement, là encore sans essayer de forcer. Sur de nombreux ventirads il est aussi possible de connecter votre CPU Fan (ventilateur de processeur en français) à un emplacement RGB permettant de gérer l’allumage des leds intégrées. 

2- Montage de la mémoire vive

En comparaison avec le montage du processeur, celui de la mémoire vive est un jeu d’enfant. Attention, les barrettes mémoire sont très sensibles à l’électricité statique, ici plus que jamais il est essentiel de s’en décharger avant de les manipuler.

Selon la quantité de mémoire installée et surtout le nombre de barrettes, le ou les emplacements les plus indiqués ne seront pas les mêmes. Ici, et en suivant les instructions d’Asus, fabricant de la carte mère, j’ai positionné mes deux barrettes identiques sur le premier et le troisième slot mémoire. Je ne m’étendrai pas longuement sur la manière de les positionner, je vous invite pour cela à retrouver notre guide d’installation des barrettes mémoires.   

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Retenons juste qu’un détrompeur permet de positionner la barrette dans le bon sens, et qu’il ne faut jamais essayer de forcer si cela ne rentre pas. En revanche, une fois la barrette insérée et positionnée, il faut appuyer jusqu’à ce qu’on entende un petit clic et que les fixations se referment sur les extrémités. Cette étape est cruciale, des barrettes mal positionnées empêcheront l’ordinateur de démarrer.

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3- Montage du stockage du SSD M2

Tout comme le montage de la mémoire vive, le montage du stockage M2 demande plus de méthode que de savoir-faire. Il faut autant que possible se montrer soigneux sous peine de ne pas pouvoir démarrer sa configuration. Ici, il s’agit d’un disque au format SSD M2 NVMe qui dispose d’un emplacement dédié sur la carte mère. Attention, si vous disposez de plusieurs emplacements, choisissez celui qui vous permettra de tirer le meilleur de votre matériel. Ici par exemple, seul un port M2 est compatible PCIe 4.0, l’autre se « limite »  au PCI e 3.0.

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4- Montage de la carte mère

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, une carte mère est très simple à installer. Vous la positionnez en faisant coïncider les trous de passage des vis sur la carte avec les plots d’accueil sur le boitier. Ils sont fournis d’origine par le fabricant du boitier. Au besoin vous pouvez les replacer, puis vous fixez la carte fermement en vissant mais sans forcer. 

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5- Montage de l’alimentation, des disques durs et de la carte graphique

L’alimentation disposant d’un emplacement dédié dans un boitier, son montage est relativement aisé. Il suffit de bien la positionner en laissant les câbles accessibles et de soigner le vissage.

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Viennent ensuite les disques durs Seagate qui prennent place dans des cages dédiées. Soignez la fixation, un disque dur mal placé générera du bruit et des vibrations. Anticipez également les branchements qui suivront -celui des câbles Sata et de l’alimentation de chaque disque- une installation bien réfléchie facilitant un meilleur cable management (gestion du câblage).

Dans cette configuration, mon choix s’est porté vers des disques de 2 To de capacité, de quoi stocker pas mal de fichiers maintenant et dans l’avenir, tout en restant dans un espace de stockage permettant des temps d’accès raisonnablement courts. 

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La carte graphique demande un peu plus d’attention. Il y a 2 écoles en la matière. Certains pensent qu’il vaut mieux procéder au câblage final et positionner la carte ensuite pour ne pas être gêné ultérieurement. D’autres, et j’en fais partie, préfèrent installer la carte puis organiser le passage des câbles autour.

Pour le montage, vous repérez le port sur lequel viendra s’installer votre carte graphique, puis vous l’insérez jusqu’à ce que le bloqueur la maintienne fermement.

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Dans mon cas, disposant de deux ports PCI j’ai préféré positionner la carte NVidia GTX 970 de façon à ce qu’elle ne se retrouve pas en face d’une des cages accueillant les disques de stockage. Cela permet ainsi de conserver un peu de marge de manœuvre ; en effet la carte graphique définitive (que le choix final se porte sur la NVidia ou l’AMD d’ailleurs) sera un peu plus encombrante en longueur comme en profondeur.

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Il ne reste plus ensuite qu’à bien caler la carte contre le panneau arrière et à la fixer avec deux vis.

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>> Retrouvez notre guide pour bien installer sa carte graphique

6- Le câblage

Ne nous le cachons pas, c’est clairement la partie la plus rébarbative. Mais elle n’est pas si compliquée qu’il y parait, il faut juste suivre scrupuleusement et avec minutie les instructions du constructeur de la carte mère et du boitier. En tirant les câbles à partir de l’alimentation, on commence par alimenter la carte mère avec le gros connecteur à 24 broches, puis on continue, du moins pour ce modèle de carte, avec deux connecteurs de 4 et 8 broches, toujours pour l’alimentation de la carte mère. Sur le schéma Asus ci-dessous les branchements correspondent aux points A, B et C. 

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On poursuit avec le câblage des ventilateurs du boitier. S’ils disposent de connecteurs gros format à 4 broches, ils seront alimentés par l’alimentation du boitier. Sinon vous les branchez sur les prises dédiés sur la carte mère, prises portant sur cette carte mère le nom de CHA FAN 1, CHA FAN 2 et CHA FAN 3. 

On s’occupe ensuite du câblage de la data et de l’alimentation du disque dur. Pour le transfert de data, on utilise des câbles SATA 6 G fournis par le fabricant de la carte mère, tandis que l’alimentation est assurée par des câbles intégrées au boitier … d’alimentation, oui ! Dans les deux cas, c’est relativement simple, les deux types de câblage étant aisément reconnaissables et dotés de détrompeurs comme on le voit sur les visuels ci-dessous.

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On continue avec le branchement des ports USB supplémentaires (en façade et au dos de l’ordinateur). Là encore, on suit les indications de la notice. Les emplacements pour ports USB 2.0 étant très différent de ceux pour ports USB 3. 0, on ne peut pas se tromper en suivant les instructions.

On continue avec les connecteurs pour les indicateurs Led système, l’indicateur d’activité du disque dur, le bouton de reste et celui de mise en route. Assez petits ils ne sont pas toujours aisés à manipuler.  

On termine avec l’alimentation de la carte graphique, qui tire son énergie de deux connecteurs, un à 8 broches et l’autre à 6 broches. Ne disposant pas de système d’éclairage RGV, le câblage est maintenant terminé ; il ne reste plus qu’à fermer le boitier, à refaire tous les branchements et on peut passer à l’étape suivante, la réinstallation de Windows.

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Les erreurs à éviter :

– Négliger le câblage, les soucis au premier démarrage viennent souvent d’un bête câble mal fixé ou d’une alimentation oubliée.

– Poser les vis n’importe où (ma spécialité !) et ensuite passer un temps fou à les retrouver. Mieux vaut bien les disposer tout en les gardant à portée de main, en les séparant selon l’usage auquel elles seront destinées.

– Snober la notice du fabricant en pensant que parce qu’on a déjà monté des ordinateurs par le passé, on saura…

– Ne pas anticiper le cable management. Outre qu’on se retrouve avec un fouillis inextricable quand on n’a pas bien réfléchi au passage de câble le plus efficace, il faut garder à l’esprit qu’un boitier bien réfrigéré est un boiter où l’air circule bien. D’où l’importance d’une bonne organisation des câbles.  

Troisième étape : la réinstallation de Windows

Une fois que tout est bien en place et votre boiter refermé, il vous faut un clavier et une souris connectés en USB, ainsi que le disque d’installation -devenu rare- ou la fameuse clé bootable évoquée en début d’article. Vous insérez le premier dans un lecteur optique ou la deuxième dans un port USB, vous connectez vote boitier à son écran puis au secteur et vous le démarrez.

Dans la plupart des configurations récentes, le PC démarrera directement sur le disque ou la clé et lancera l’installation. Dans le cas contraire, vous devez le relancer et appuyer très vite et de manière répétée sur la touche F12 (touche qui peut varier selon les marques) jusqu’à l’ouverture ce qu’on appelle le menu boot (menu de démarrage). Il s’agit d’un menu intégré à la carte mère et qui permet de sélectionner le périphérique sur lequel l’ordinateur va démarrer. Une fois la clé USB ou le lecteur DVD sélectionnés, vous enregistrez et vous relancez, l’installation repart alors sur de bons rails.

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Dans mon cas il s’agit d’une réinstallation de Windows après changement de matériel. Souhaitant une installation « propre » avec un matériel neuf, j’ai choisi de ne conserver aucun fichier. Pour prendre une analogie un peu triviale, on ne met pas un linge sale après une bonne douche ! Pour l’installation j’ai donc choisi le chemin suivant :

Installer maintenant => Accepter les conditions et valider => sélectionner le type d’installation « Personnalisé : installer uniquement Windows (avancé) => Sélectionner le système d’exploitation (qui doit être rigoureusement le même que celui d’origine) puis cocher la case « J’accepte ». Vous choisissez alors le disque d’installation, puis vous lancez l’installation.

Je ne rentrerai pas dans le détail du processus, qui devrait faire l’objet d’un prochain article. Retenons juste qu’il vous faudra répondre à quelques questions, choisir comment vous souhaitez utiliser Windows et renseigner quelques informations ; rien d’insurmontable ! Et vous vous retrouvez avec un système d’exploitation et un ordinateur tout neuf.  Ouf, on y est arrivé !

Les erreurs à éviter :

– Il arrive qu’avoir plusieurs disques de stockage pose problème à Windows pour s’installer sur celui de votre choix. Un bon moyen d’éviter cela est de débrancher tous les autres disques le temps de l’installation puis de le rebrancher après, comme ça plus de problème. Pour ne pas l’avoir fait j’ai eu droit à un code d’erreur et j’ai du tout arrêter. Quand je vous parlais en introduction d’erreurs de débutant…

– Négliger de noter l’édition exacte de votre système d’exploitation d’origine. Si lors de la réinstallation vous choisissez Windows 10 Pro alors que votre édition d’origine est un Windows 10 Famille, vous pourrez certes aller au bout de l’installation en suivant le cheminement proposé, mais vous ne pourrez pas activer Windows, sauf à repayer une licence ou à tout réinstaller !

Article rédigé par
Christian Ferreol
Christian Ferreol
Conseiller fnac.com high tech
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