C’est prouvé scientifiquement, la philosophie positive réduit le stress, les frustrations, et améliore la confiance en soi tout en augmentant le sentiment de bonheur. L’adopter, c’est vous offrir le plus beau des cadeaux. On décrypte ça ensemble.
On se concentre assez facilement sur ce qui nous fait du mal au quotidien, de même que l’on se rappelle plus aisément ses échecs que ses réussites. Mais si on décidait dès aujourd’hui, de se concentrer sur ce qui nous fait du bien ?
Qu’est-ce que la gratitude ?
La gratitude, c’est savoir reconnaître les bienfaits et cadeaux que la vie nous offre au quotidien. Bien-sûr, elle n’est pas innée et c’est une attitude qui s’exerce, au-delà même de s’apprendre.
La gratitude n’est pas un « placebo ». Elle n’atténue pas les douleurs qui surviennent à des moments de votre vie mais elle vous permet de relativiser ce que vous vivez et de garder la tête hors de l’eau.
Vous pouvez pratiquer votre gratitude à n’importe quel moment de la journée et avec toutes les choses qui vous entoure :
– Remercier le fait d’avoir pu passer un moment avec votre ami
– Être reconnaissant pour le fugace instant de rigolade que vous avez eu avec vos enfants
– Être content car, aujourd’hui, un collègue vous a souri et cela vous a fait du bien
– Apprécier le fait d’avoir mangeé quelque chose de bon le midi
– Être fier d’avoir réussi un exposé devant la classe alors que cela vous stressait
– Être heureux de voir le soleil ou encore, de voir les feuilles briller sous l’effet des gouttes de pluie…
Ces instants de gratitude, c’est vous qui les créez et les entretenez. C’est vous qui vous êtes laissé du temps pour voir cet ami que vous n’aviez pas vu depuis longtemps, c’est vous qui avez engendré cette osmose propice à la rigolade avec vos enfants, c’est vous et non la chance qui avez réussi votre exposé, c’est vous qui vous êtes suffit du sourire de ce collègue ou de l’effet de la météo sur les éléments naturels pour faire de votre journée une belle journée.
Au début, cela peut vous sembler dérisoire d’être reconnaissant pour des choses si anodines et simples, mais vous comprendrez bien vite qu’elles constituent les petits bonheurs de votre quotidien. Si elles sont importantes pour vous, il faut vous y raccrocher : ce sont vos victoires.
On ne saurait que vous conseiller le livre de Robert A. Emmons, Merci ! qui s’appuie sur des études scientifiques pour démontrer que la gratitude a un impact direct notre santé et notre état d’esprit.
Que nous offre la gratitude ?
De nouvelles perspectives de vie !
En vous exerçant au quotidien à être reconnaissant de ce que vous avez et de ce qui vous entoure, vous éduquez votre regard à voir différemment, à aborder les événements de votre vie d’une manière pour saine pour vous.
N’ayez pas peur de créer vos propres rituels de psychologie positive !
Comment pratiquer la gratitude au quotidien ?
Si vous aimez écrire, vous pouvez retranscrire vos pensées positives dans un carnet que vous garderez auprès de vous toute la journée, afin de pouvoir y noter vos bons moments. Si vous êtes plus penseur qu’écrivain, rappelez-vous simplement le soir, les moments qui vous ont donné de la joie, du baume au cœur ou le sourire.
Mais si cela vaut pour la vie de tous les jours, elle vaut aussi pour votre vie en général. Si vous êtes dans une mauvaise passe et que vous avez du mal à voir le bout du tunnel, repensez à ce que vous avez construit, à ce que vous avez réussi, à ce qui vous entoure. Ne minimisez pas votre mal-être, acceptez-le, mais ne restez pas focalisé sur lui car il ne fonde pas votre vie entière… Seulement une étape.
Et surtout, n’oubliez pas une chose : chaque événement difficile qui entrave votre route doit être vu comme le moyen de vous permettre d’apprendre de lui et de ressortir plus fort de cette épreuve. Rien n’arrive par hasard.
Dans son livre Ça va merveilleusement bien, l’illustratrice Ruby Elliot dessine avec justesse et humour les hauts et les bas de notre quotidien. De quoi vous donner le sourire !
1. Cultivez la lenteur : ralentir n’est pas de la non-productivité
Ralentir votre rythme de vie est primordial pour vous permettre de mieux appréhender et intensifier ce qui vous entoure : les paysages, la nature, l’architecture, les gens, les événements, mais aussi vos émotions.
Être lent n’est pas quelque chose de péjoratif, il faut casser ce préjugé de nos sociétés modernes qui nous font croire le contraire.
Pour tout, il faut aller vite : dans le travail mais aussi dans notre quotidien (les fast-foods, les billets coupe-file, le paiement sans contact, les nouvelles technologies…). On nous conditionne très jeune à ne pas perdre de temps et à voir le temps de repos comme quelque chose d’exceptionnel dont il ne faut pas user. Mais vivre à un rythme effréné ne peut que vous faire du mal sur le long terme, déjà physiquement car cela est épuisant, et puis moralement car vous ne prenez plus le temps de penser profondément à vous et vos besoins.
Comme souligné dans le titre, la lenteur n’est pas le signe d’improductivité… C’est même tout le contraire ! Plus vous prendrez du temps pour vous et plus vous apprendrez à lâcher prise quand il le faut. Cela générera moins de stress, vous permettant de mieux vous canaliser pour une meilleure concentration dans votre quotidien.
La 25e heure de Guillaume Declair, Bao Dinh et Jérôme Dumont est un ouvrage très instructif sur la manière d’apprendre à prendre le temps tout en étant efficace dans votre quotidien.
2. Trouvez votre rythme intérieur
Ne changez pas radicalement votre rythme de vie mais petit à petit, apprenez à ralentir. Vous verrez qu’en changeant progressivement vos habitudes pour de nouvelles, votre corps se régulera : dîtes stop aux mon(s)tres quand vous le pouvez, prenez le temps de manger, accordez-vous un moment rien que pour vous le soir en rentrant du travail ou le matin avant de commencer votre journée, diminuez les écrans et arrêtez peu à peu votre asservissement aux notifications téléphoniques : elles peuvent attendre…
3. Arrêtez les « il faut » et les « je dois »
À force des « il faut » et des « je dois », notre système interne s’habitue : « il faut que j’aille faire les courses le vendredi », « il faut que je fasse du ménage le samedi », « je dois aller au sport ce soir sinon je casse ma routine », « je dois mette un réveil le week-end pour ne pas me lever trop tard », … Tant d’obligations et de stress !
Apprenez à faire confiance à votre corps, car soyez-en sûr, il vous parle. Pour cela, nous pouvons vous conseiller l’ouvrage Dis-moi où tu as mal je te dirai pourquoi de Michel Odoul. Pas d’inquiétude, vous vous réveillerez le week-end quand vous vous serez assez reposé, vous ferez votre ménage quand vous en aurez envie même si ce n’est pas le jour pré-établi dans votre tête ou votre agenda, ce n’est pas grave si vous loupez des séances de sport en semaine, vous pourrez vous rattraper…
On vous entend d’ici, vous et votre culpabilité, mais ça aussi, c’est à abolir. Votre niveau d’exigence envers vous-même est bien mais il peut parfois (voire souvent) être malsain, vous enfermant dans la boucle du « toujours plus ». Et pour celles et ceux qui ont un bac+8 en procrastination, sachez gérer le manque de confiance en vous qui vous ronge. Ne pas faire, c’est éviter les déceptions et les échecs. Mais, même si cette inertie paraît vous protéger, elle vous enferme.
Il est important que vous puissiez trouver votre rythme intérieur, cet équilibre qui vous permettra de jongler sans excès entre vos désirs et vos obligations. Ne vous comparez pas à vos collègues et à vos amis : celui qui a le plus de mérite à tirer est celui qui s’aura s’écouter.
3. Faites chaque jour le bilan de vos journées
Dans son livre, 28 jours pour lâcher prise et commencer à mieux vivre, Nicoletta Savova vous invite à remplir un tableau pour expliquer chaque jour vos activités, votre temps passé dessus et les émotions ressenties. Vous pourrez ainsi mieux voir comment sont découpées vos journées et où vous y retirez du plaisir ou non.
4. Souriez, nom d’un champignon !
C’est bien connu, la façon dont nous nous tenons et dont notre visage s’exprime ont un impact énorme sur notre manière de nous sentir et d’être.
Tenez-vous droit, redressez les épaules, et surtout, souriez le plus possible même si vous n’en avez pas envie. En effet, sourire même quand on est loin d’être en joie, envoie des signaux positifs à votre cerveau. Quant à la posture, vous verrez qu’à force de l’adopter votre corps changera naturellement son maintien.
D’ailleurs, Agir et réussir grâce au corps est un très bon livre explicatif sur l’alliance corps-esprit.
N’hésitez pas non plus à pratiquer la méditation car elle vous permet de lâcher prise avec votre corps, de vous en faire prendre conscience pour ce qu’il est. Vous serez étonné de voir à quel point vous pouvez être tendu lorsque vous avez l’impression d’être détendu !
5. Pratiquez la respiration consciente (et ventrale)
La respiration est une chose très importante. Tout d’abord parce qu’elle nous permet de vivre, mais aussi parce qu’elle nous permet de travailler et gérer nos émotions.
Respirer de façon consciente par le ventre vous permettra d’évacuer le stress et de vous détendre.
Respire, tout simplement de Dan Brulé saura certainement vous aider.
6. Vivez l’instant présent
Il est certain que cette phrase, vous avez dû l’entendre maintes et maintes fois. Et pourtant, il n’y a rien de plus vrai ! En profitant des petits plaisirs du moment présent, vous focalisez votre esprit sur l’instant, empêchant celui-ci de ruminer le passer et d’anticiper le futur, créant stress et angoisse.
Le pouvoir du moment présent de Eckhart Tolle est un très bon guide pour vous éduquer à cette science positive.
Le sujet de la gratitude est long et son parcours vers sa maîtrise l’est encore davantage, mais avec volonté et régularité, on peut déplacer des montagnes et celle-ci n’est pas plus lourde qu’une autre.
Souvenez-vous : vous aussi vous avez le droit au bonheur !