LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Sylvie B. (La Varenne St Hilaire). Cette nouvelle a été écrite aux États-Unis en 1906. Jack London (1875 –1915), écrivain et journaliste, s’engage pour dénoncer le travail des enfants dans son pays.
L’Apostat
Le coup de cœur de Sylvie B. (La Varenne St Hilaire)
Cette nouvelle a été écrite aux États-Unis en 1906. Jack London (1875 –1915), écrivain et journaliste, s’engage pour dénoncer le travail des enfants dans son pays.
L’enfance volée
Johnny est né à l’usine, sa mère a accouché dans l’atelier. Il est l’ainé, il y a encore un frère et une sœur après lui. Son père a disparu. Le travail de la mère ne suffit pas à nourrir la famille, Johnny ira travailler dès 7 ans. À 12 ans, il est chétif, malingre, ses poumons sont malades.
L’humanité abrutie par les machines
La nouvelle décrit l’enfer du travail en usine pour les adultes comme pour les enfants. Trente ans avant Les Temps modernes de Charlie Chaplin, Jack London décrit le bruit, la saleté, les cadences infernales, les gestes répétitifs que le corps continue de faire même quand la journée est terminée. Les machines ont pris le pouvoir, l’être humain est devenu un simple rouage, il n’a plus de libre arbitre. La fatigue physique et cet environnement entrainent l’abrutissement. L’enfant a perdu sa capacité de rêver, il a renoncé, il n’a plus d’espoir.
La libération
Johnny est sans révolte et sans aigreur, mais contrairement aux autres il va décider de ne plus retourner travailler. Tant pis pour sa famille, il n’en peut plus. Alors pour le temps qui lui reste à vivre, il part. Il va vers le train, il rejoindra sans doute les vagabonds du rail qui sévissent dans tout le pays à l’époque et sa vie matérielle ne sera certainement pas meilleure. Mais avec cette liberté, peut-être retrouvera-t-il au moins son humanité.
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Parution le 1er février 2018 – 48 pages
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Philippe Mortimer
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