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Les expositions photo à ne pas rater cet été

20 juin 2025
Par Lisa Muratore
Les expositions photo à ne pas rater cet été
©Iryna Inshyna / Shutterstock

Des artistes de renoms aux talents émergents de la scène photographique, L’Éclaireur a sélectionné quatre expositions à découvrir à Paris durant le printemps.

1 Robert Doisneau : instants donnés, au musée Maillol

À partir du 17 avril 2025, le musée Maillol propose de découvrir le travail du photographe, Robert Doisneau. À travers un parcours regroupant plus de 400 photographies, l’exposition donne à voir l’œuvre multiple de l’artiste qui tout au long de sa carrière a capturé l’essence humaine dans ses multiples environnements. L’enfance, les artistes, les écrivains, les bistrots, les années Vogue, mais aussi la dureté et la gravité de la vie, ou encore les banlieues ont souvent été les sujets du photographe.

Pour son retour en France à travers une large rétrospective, le musée Maillol propose de découvrir le regard rêveur et personnel de cet immense artiste disparu en 1994. Entre photographies iconiques et séries rares, l’exposition Instants donnés donne à voir la vitalité, la fantaisie mais aussi la dureté d’une œuvre foisonnante.

Robert Doisneau : instants donnés, du 17 avril au 12 octobre 2025, au musée Maillol, à Paris.

2 Marie-Laure de Decker – L’image comme engagement, à la MEP

Depuis le début du mois de juin, la Maison de la Photographie présente sa nouvelle exposition. Cette dernière met en avant le travail de la photojournaliste, Marie-Laure de Decker. Disparue en 2023, la photographe est au cœur d’une grande rétrospective tout au long de l’été, à Paris. En exposant son œuvre, la MEP rend ainsi hommage à l’une des artistes et reporter de guerre qui, tout au long de sa carrière et de sa vie, a fait dialoguer l’Histoire (guerre du Vietnam, l’apartheid en Afrique du Sud ou la dictature chilienne) avec l’intime, préférant la dignité des Hommes à l’image choc.

Marie-Laure de Decker – L’image comme engagement, du 4 juin au 28 septembre 2025, à la MEP, à Paris.

3 Le Paris d’Agnès Varda, de-ci, de-là, au musée Carnavalet

Au moins d’avril, le musée Carnavalet propose de découvrir une grande rétrospective consacrée à Agnès Varda. En effet, à partir du 9 avril, le musée revient sur le travail d’une des plus grandes cinéastes de La Nouvelle Vague à travers le prisme de son univers photographique. Entre premières œuvres et travaux méconnus, l’exposition revient également sur l’importance de la cour-atelier Daguerre du 14e arrondissement, lieu iconique dans la carrière de la réalisatrice de Cléo de 5 à 7 (1962).

En effet, Agnès Varda y organisera sa première exposition, mais fera aussi de cet emplacement un atelier, un laboratoire de développement et de tirages, ainsi qu’un lieu de vie partagé avec Jacques Demy. Célébrant l’importance de cet endroit, tout comme celle de la capitale dans le travail de la cinéaste, le musée Carnavalet propose de revenir à travers un ensemble de photographies sur l’univers d’Agnès Varda, qui tout au long de sa carrière a composé un univers drôle, décalé et engagé, avec toujours en ligne de mire : Paris.

Le Paris d’Agnès Varda, de-ci, de-là, du 9 avril au 24 août 2025, au Musée Carnavalet, à Paris.

4 Quai de la Photo

Tout au long de l’été, Quai de la Photo proposera des expositions en lien avec la photographie contemporaine. Au programme : signatures, vernissages, conférences… en lien avec le 8e art. Audrey Tautou viendra ainsi présenter son exposition Superfacial basée sur son livre photographique avec plus d’une cinquantaine d’œuvres exposées. Ce lieu hybride et pluriel sera également l’occasion de découvrir l’exposition Naturalia, Chronique de ruines contemporaines de Jonk, après celle baptisée Un autre Mali, dans un autre monde.

Quai de la Photo, du 5 juin au 10 septembre 2025, à Paris.

5 Richard Avedon, In the American West, à la Fondation Henri Cartier-Bresson

Depuis plusieurs semaines, le travail du photographe Richard Avedon est exposé au cœur de la Fondation Henri Cartier-Bresson, à l’occasion du 40e anniversaire de l’ouvrage iconique. En présentant son travail, le musée parisien rend ainsi hommage à l’une des séries les plus emblématique du photographe dans laquelle on retrouve tout un pan de la population de l’Ouest américain.

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En effet, entre 1979 et 1984, l’artiste a fait défiler devant son objectif des mineurs, des bouviers, des forains, des vendeurs ainsi que des passants. 103 œuvres, considérées comme importantes dans l’appréhension du portrait photographique, sont présentées.

Richard Avedon, In the American West, du 30 avril au 12 octobre 2025, à la Fondation Henri Cartier-Bresson, à Paris.

6 Haikus d’argent, L’Asie photographiée par Michael Kenna, au musée Guimet

Tout au long de l’été, le musée Guimet, à Paris, expose le travail de Michael Kenna afin d’étudier son lien indéfectible avec l’Asie. Première grande rétrospective consacrée à l’œuvre du photographe, l’exposition promet de faire voyager les visiteurs à travers des archipels naturelles aux plus grandes villes du continent. Un parcours passionnant qui offre un nouveau regard sur l’Asie. Haikus d’argent, L’Asie photographiée par Michael Kenna est à découvrir jusqu’au 29 septembre 2025.

Haikus d’argent, L’Asie photographiée par Michael Kenna, du 11 juin au 29 septembre 2025, au musée Guimet, à Paris.

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Article rédigé par
Lisa Muratore
Lisa Muratore
Journaliste