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Planches Contact 2025 : la beauté normande récompensée par le prix de la Jeune Création Photographique

29 octobre 2025
Par Lisa Muratore
Naïma Lecomte a reçu le prix de la Jeune Création Photographique, au Festival Planches Contact 2025.
Naïma Lecomte a reçu le prix de la Jeune Création Photographique, au Festival Planches Contact 2025. ©Naïma Lecomte

Naïma Lecomte a reçu le prix de la Jeune Création Photographique au Festival Planches Contact 2025, dont la Fnac est partenaire.

Planches Contact se tient du 18 octobre 2025 au 4 janvier 2026. Pour sa 16e édition, le festival dédié au 8e art qui se déroule en plein cœur de Deauville propose divers événements liés à sa nouvelle thématique : l’intimité. Lectures de portfolio, expositions itinérantes, performances… Le festival propose pendant plusieurs semaines des rencontres et projets passionnants en lien avec la photographie.

La Fnac, partenaire historique de ce rendez-vous annuel s’est, de son côté, à nouveau engagé pour le prix de la Jeune Création Photographique, anciennement connu sous le nom de Tremplin Jeunes Talents. Ouvert aux 18-35 ans, le concours a finalement vu le travail de Naïma Lecomte récompensé parmi les 350 candidatures déposées.

En effet, le Jury présidé par Rima Abdul-Malak, ancienne Ministre de la Culture, a souhaité mettre en avant le travail de la photographe originaire de La Rochelle pour sa série Ce qui borde. La jeune femme figurait parmi les finalistes du prix de la Jeune Création Photographique aux côtés d’Anaïs Ondet, Simon Bouillère et Jérémy Appert.

Questionner le territoire

« La sensibilité de son regard et sa capacité à révéler sa beauté discrète du paysage normand » ont rapidement convaincu le jury. Dans le communiqué de presse, celui-ci revient également sur la démarche de l’artiste qui invite à contempler les bords de la Touques, fleuve côtier qui prend sa source dans l’Orne avant de traverser le Calvados et de se jeter dans La Manche. Séparant Deauville de Trouville, ce cours d’eau est le témoin d’une œuvre poétique et contemplative qui interroge le lien à nos territoires, à la nature et au temps qui passe.

En arpentant les rives de la Touques au moyen de son appareil photo argentique, Naïma Lecomte a capturé ses territoires naturels, les quartiers ainsi que les présences humaines autour de ce courant, ancien point névralgique pour l’économie et le développement des identités riveraines.

Née en 1996, Naïma Lecomte vit dans le sud de la France. Diplômée de l’École Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2021, elle développe une œuvre sensible et engagée. Récompensée en 2023 par la Lucie Foundation pour sa précédente série Bergerie de Fauc, l’artiste construit un travail documentaire sur la longueur et développe une œuvre sensible au moyen des liens tissés avec les lieux et ceux qui les peuplent.

La photographe de 29 ans succède à Cloé Harent pour sa série Bruit rose, lauréate du prix Tremplin Jeunes Talents 2024. Par ailleurs, elle profitera d’une résidence à la Villa Pérochon offrant un cadre propice à la recherche et à la création.

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Article rédigé par
Lisa Muratore
Lisa Muratore
Journaliste
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