Qui dit fêtes de fin d’années, dit moments partagés avec ses proches. On vous a donc déniché les meilleurs jeux de société pour pimenter vos après-midis au coin du feu ou vos apéros.
Flip 7, prudence ou audace
Plutôt sécuriser ou pousser la chance ? Flip 7 reprend la mécanique du « stop ou encore » dans un jeu d’ambiance édité par Catch Up Games et créé par Eric Olsen. Le principe est plutôt simple : retourner des cartes aux valeurs toutes différentes pour cumuler des points. Mais un numéro déjà révélé fait perdre la manche. La possibilité d’aligner sept valeurs distinctes – pour réussir un « Flip 7 » – ajoute une dimension supplémentaire de prise de risque.
Jouable dès trois participants pour des parties d’environ 20 minutes, Flip 7 s’inscrit dans un format accessible et immédiat. Sa règle et son rythme en font un choix adapté aux soirées en famille ou entre amis.
Monique en images, l’impro mène la danse
Monique revient de voyage avec une montagne de photos. À chaque tour, les joueurs posent une carte image en la rattachant à celle jouée précédemment par une justification logique, improbable ou ouvertement absurde. Si l’explication convainc – ou amuse suffisamment – la carte reste et le joueur se rapproche de la victoire. Le premier à ne plus avoir de cartes l’emporte.
Jouable dès trois participants, pour des manches d’environ 20 minutes et accessibles à partir de huit ans, Monique en images privilégie l’improvisation et l’humour, transformant dîner, apéro ou soirée en une succession d’interprétations improbables.
Inimaginable, l’histoire en énigme
Apprendre et s’amuser peuvent aller de pair. C’est ce que propose Inimaginable, un jeu qui transforme les faits historiques en énigmes à résoudre. À chaque manche, un joueur lit une carte décrivant une situation déroutante tandis que les autres posent des questions fermées pour tenter d’en comprendre l’origine. Le but n’est pas forcément d’atteindre la vérité en premier, mais de s’en rapprocher davantage que les autres.
Le jeu édité par Miraludo fonctionne aussi bien en famille qu’entre amis. Certaines anecdotes illustrent le ton du jeu : l’épidémie de danse qui aurait touché Strasbourg au Moyen Âge ou le bistrot viennois que Hitler et Staline auraient fréquenté à la même époque. Véridiques, ces récits nourrissent un mélange de déduction, d’imagination et de surprise qui fait le sel d’Inimaginable.
Devine-moi, la complicité à l’épreuve
Pour ceux qui n’aiment pas la coopération, passez votre chemin : ici, pas de confrontation. À chaque manche, toute la table tente de prédire les choix secrets d’une personne désignée. Une question, drôle, intime ou inattendue, ouvre le tour : super-pouvoir préféré, lieu qui lui ressemble, top 3 des road trips rêvés… Le joueur cible sélectionne discrètement ses réponses derrière un paravent, tandis que les autres débattent pour s’accorder sur ce qu’il choisirait. Si les prédictions rejoignent ses choix, l’équipe marque des points.
Fondé sur l’écoute et l’intuition, le jeu fait tourner les rôles : chacun devient tour à tour le joueur « deviné », révélant goûts, habitudes ou préférences. Le système de score valorise les réponses parfaitement concordantes, mais aussi les approximations proches.
Nymphéas noirs, crime au pays de Monet
Pour les amateurs de Cluedo, d’impressionnisme et d’enquêtes, Nymphéas noirs propose une plongée au cœur de Giverny, dans l’ombre du best-seller de Michel Bussi. Ce jeu d’enquête coopératif invite à résoudre la mort d’un galeriste retrouvé dans le village de Claude Monet. Durant deux à trois heures, les participants examinent une foule d’éléments : rapports de police et d’autopsie, lettres, coupures de presse, croquis, œuvres d’art, enregistrements ou pièces à conviction.
Chaque détail compte : il faut confronter les témoignages, recouper les preuves et distinguer les fausses pistes des révélations décisives. Que l’on ait lu ou non le roman, l’expérience repose sur la collaboration et l’interprétation collective des indices, dans un univers où la beauté paisible des nymphéas masque une histoire bien plus sombre.
Pili Pili, le jeu pimenté
Pili Pili revisite le jeu de plis en y ajoutant une pointe de chaos. À chaque manche, les joueurs annoncent le nombre de plis qu’ils pensent remporter, puis tentent de respecter leur engagement. Mais des cartes Missions viennent perturber la stratégie : jouer à l’aveugle, échanger des cartes, contrecarrer un adversaire… Rien n’est jamais figé et chaque tour change les règles du précédent. Prendre des risques, bluffer ou accepter de perdre au bon moment devient parfois la meilleure option.
Accessible dès 8 ans et jouable de deux à huit participants, le jeu fonctionne avec tous les publics, des joueurs aguerris aux débutants. Chaque erreur fait accumuler des pilis, des pénalités, et celui qui en obtient trop est éliminé. Le jeu s’appuie sur des manches rapides, une ambiance compétitive mais légère et un rythme taquin qui multiplie les retournements.
Playhit 2010-2025, le plateau télé musical
Amateurs de blind tests, de karaoké et de N’oubliez pas les paroles, voici un jeu taillé sur mesure. Playhit 2010-2025 condense 15 ans de tubes français et internationaux dans une seule boîte. Deux équipes s’affrontent à travers quatre épreuves successives : retrouver des paroles en 45 secondes, survivre à un blind test choisi par les adversaires via QR code, faire deviner un titre en le mimant, puis déclencher une bataille de karaoké. Chaque manche rapporte des points, et l’équipe la plus affûtée décroche la victoire.
Playhit privilégie l’énergie collective plutôt que la performance vocale. Les playlists intégrées permettent de lancer instantanément les extraits. Il fonctionne aussi bien auprès des mélomanes certifiés que de ceux qui n’assument leurs talents de chanteurs qu’entre amis.
Hitster, frise musicale
Toujours dans la gamme des jeux musicaux, Hitster troque le blind test et le karaoké pour une mécanique toute simple : replacer des chansons par ordre chronologique. Chaque carte fait surgir un tube – puis la question essentielle : est-il sorti avant ou après celui déjà posé sur la ligne du temps musicale ? On écoute l’extrait en scannant le QR code, on tranche, on place la carte… et le voyage dans le passé continue.
Le jeu combine nostalgie, déduction et souvenirs musicaux. Aucune expertise n’est requise : les indices proviennent autant du style ou de l’interprète que des réflexes générationnels. Les jetons ajoutent quelques libertés pour brouiller les pistes ou tenter un coup risqué, et le jeu peut se pratiquer en solo ou en équipe.
50/50, sans hésitation
Dans 50/50, on ne mesure pas l’érudition des joueurs mais leur capacité à trancher. À chaque tour, une carte question propose deux réponses possibles, et chacun doit choisir la sienne en secret grâce à une carte bicolore. Lorsque tout le monde a posé sa décision face cachée, les joueurs révèlent simultanément. Une mauvaise réponse fait perdre une vie, une bonne permet de continuer sans encombre.
La partie se poursuit question après question jusqu’à ce qu’un joueur perde sa dernière vie. La tension vient moins de la culture générale que du doute permanent : suivre son instinct, tenter un pari, rester prudent ou se laisser influencer par le choix supposé des autres. 50/50 transforme le quiz en bataille psychologique, où l’assurance est parfois un masque.
Mouton Mouton, test de complicité
Récompensé par le Grand Prix du Jouet 2025 dans la catégorie Jeu d’équipe, Mouton Mouton mise sur les automatismes, la complicité et la prise de risque. À chaque tour, une carte révèle le début d’une phrase – « Une pizza sans… », « Le Père… », « J’aimerais avoir… » – et chaque binôme doit donner sa réponse simultanément, sans se concerter. Si les mots concordent, la carte est gagnée et le duo peut décider de continuer pour augmenter la mise… ou de s’arrêter pour sécuriser ses points.
Enchaîner les bonnes réponses fait grimper le score mais demande de s’accorder à la seconde près, parfois sur des thèmes absurdes. Le jeu trouve son efficacité dans ce mélange de tension et de fous rires : on croit connaître parfaitement son partenaire… jusqu’à la carte qui révèle un contre-pied total. Une formule taillée pour les soirées où l’on veut tester ses affinités.
Momo, la bataille des mots
Dans Momo, tout le monde retourne sa carte au même moment et la panique s’installe aussitôt. Une contrainte apparaît : une lettre obligatoire, une lettre interdite, un thème imposé… Il faut alors trouver un mot qui respecte la règle, mais surtout le dire avant les autres. Celui qui se trompe, hésite trop longtemps ou arrive en dernier ramasse toutes les cartes du tour.
Des cartes spéciales viennent régulièrement bouleverser la manche et transformer l’évidence en casse-tête. Portable, nerveux et aisément modulable, Momo fait partie de ces jeux qui commencent sur un ton détendu, avant de révéler un véritable esprit de compétition.
7 Leagues, bâtir son chemin
7 Leagues invite les joueurs à tracer un parcours féerique, carte après carte. À chaque tour, on pose un nouveau terrain de manière à optimiser les connexions, créer des synergies et activer des combos. Les cartes s’assemblent pour former des « bottes » : certaines ne valent qu’un point, d’autres, dorées, en rapportent sept. Après sept tours, chacun révèle son itinéraire et additionne ses points de voyage.
Le jeu séduit par sa mécanique épurée, mais riche en décisions. Le système de météo, lié à la carte jouée, modifie la manière de repiocher et ajoute une couche de subtilité : une carte très rentable en scoring peut entraîner une pioche défavorable. Accessible aux familles tout en étant assez tactique pour plaire aux joueurs aguerris, 7 Leagues combine rythme, esthétique soignée et forte rejouabilité.
L’enclume, pour jouer dans la lourdeur et la bonne humeur
Dans un premier temps assez sceptiques, on a fini par complètement adopter L’enclume. La force de ce jeu réside dans sa capacité à rapprocher les joueurs et à déclencher des moments (vraiment) drôles. Tour à tour, un participant devient le maître du jeu pour faire deviner aux autres le(s) mot(s) ou le nom indiqués sur la carte. Personnage de fiction, lieu, animal, artiste, fruit, film… Tout y passe.
Loin des quiz traditionnels et du Trivial Pursuit, l’œuvre mise tout sur un humour (très) lourd. Classées de 250 kilos à une tonne, les cartes révèlent des jeux de mots ou des images plus ou moins tirés par les cheveux. Les joueurs peuvent néanmoins être aidés par la mention du thème, mais aussi d’un indice.
Par exemple, l’animal recherché avec l’indication « 3,14 coupe de l’herbe » est le python (Pi tond), le chanteur derrière « Apprécie une demi-douzaine d’ivrognes » est Mc Solaar (aime 6 soulards), et le légume qui se cache derrière « Onzième lettre de l’alphabet éructe » est la carotte. Dédié aux esprits les plus vifs et aux amateurs d’humour décalé, L’enclume apporte un vent de fraîcheur aux jeux d’ambiance.
Crack List, pour changer du Uno et du Petit Bac
Il a suffi de quelques mois pour que Crack List s’invite dans nos soirées et intègre notre quotidien. Subtil mélange entre le Uno et le Petit Bac, ce jeu de cartes est un vecteur de débats enflammés. On peut vous l’affirmer : après plusieurs parties, la soirée ne sera plus la même. En effet, cette œuvre ludique repose sur la réflexion, la répartie, et surtout la mauvaise foi.
Le but du jeu est simple : ne plus avoir de cartes en main. Ces dernières se divisent en deux catégories. Les rouges correspondent aux listes thématiques qui rythment la partie (« Ce que l’on fait seul », « Stars des réseaux sociaux », « Ce que l’on trouve sur un bureau ») et les bleues représentent des lettres ou des actions (inversion de l’ordre du jeu, attribution de cartes supplémentaires aux adversaires…).
La manche débute avec la sélection d’un thème, puis, tour à tour, les joueurs doivent répondre à la question posée avec un mot qui commence par la lettre inscrite sur leurs cartes. Avec plus de 230 sujets, les listes lancent des discussions enflammées sur la politique, la pop culture, les mariages, ou encore les choses qu’on déteste. C’est un jeu très simple, très drôle, et vraiment efficace.
Ta pire soirée, pour découvrir la face cachée de ses proches
Plus touchy et cru que Crack List, Ta pire soirée est plutôt un jeu que l’on réserve aux soirées entre potes – sauf si votre famille est très ouverte. Ici, aucune rivalité ni risque de déclencher la Troisième Guerre mondiale. Dans ce titre ludique et collaboratif, tous les participants font partie de la même équipe et ont le même objectif : deviner « les pires » et « les moins pires » soirées des autres.
À chaque tour, cinq cartes « Soirée » sont disposées sur la table. « Une soirée avec un contrôleur des impôts », « Une soirée dégât des eaux », « Une soirée à laver des capotes usagées », « Une soirée à ramasser le savon dans une douche de prison »… Tour à tour, les joueurs vont poser leurs cinq jetons (un « pire soirée », un « moins pire soirée » et trois « neutres »), face cachée, sur les cartes.
Commence alors un grand débat, à savoir si l’on connaît vraiment ses voisins de table et si l’on peut anticiper leurs réponses. Un système facile se rapprochant de l’iconique et éternel « Tu préfères ? », qui permet de s’approprier très rapidement le jeu et se laisser porter par sa dynamique. Ta pire soirée nous a valu de nombreux fous rires et nous a permis de découvrir les secrets inavouables de nos proches.
Qu’en dira-t-on, pour se moquer gentiment des autres
Version améliorée du Qui est-ce ?, Qu’en dira-t-on est le jeu des private jokes par excellence. Le principe est simple : les joueurs doivent identifier, ensemble, un personnage mystère parmi leurs proches ou des personnalités connues de tous. Au début de la partie, chacun inscrit un nom sur une carte vierge.
Célébrité, membre de la famille, ex, collègue, prof de CM2, crush du voisin… Les possibilités sont infinies – du moment que tous les participants les connaissent. Avant chaque tour, un maître du jeu est désigné et choisit secrètement une des personnes inscrites sur l’une des cartes : ce sera le personnage à trouver.
Pour résoudre le mystère, les autres joueurs vont piocher des cartes « Question ». « A un style d’homme/de femme très précis », « Vit mal sa rupture », « Spoile les séries », « Appelle la police pour tapage nocturne », « Se balade tout·e nu·e à la maison »… Le maître du jeu ne peut répondre que par oui ou par non. Les autres participants se lancent alors dans un débat pour désigner et retirer les personnages qui ne correspondent pas au profil décrit par le MJ.
S’ils éliminent la carte sélectionnée, la partie est perdue. Si la personne mystère est encore en jeu, la partie continue, jusqu’à ce que la bonne réponse soit trouvée. Qu’en dira-t-on propose trois variantes de jeu (mode compétition, duel et imposteur) pour pimenter un peu plus les soirées et provoquer, cette fois, la Troisième Guerre mondiale.
Voisins relous, gossip et apéro
Ici, on ne cherche pas la paix d’une copropriété modèle. Les joueurs incarnent des voisins de palier dont l’objectif, un peu mal intentionné, est de se débarrasser de leurs cartes en attribuant des comparaisons décalées à d’autres habitants de l’immeuble. « Plus maniaque que Teddy Riner ? » ; « Moins impulsif que Booba ? »… Celui qui répond le plus vite pose sa carte, à condition que les autres valident.
Voisins relous appartient à la collection Toc, Toc, Toc, pensée par Pierre Croce et structurée autour de trois jeux indépendants : « voisins parfaits », « voisins curieux » et « voisins relous ». Chacun repose sur une mécanique différente mais partage le même décor et la même volonté d’animer l’apéro. Une particularité a été glissée par l’auteur : en réunissant les trois boîtes, un quatrième jeu caché devient jouable.
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