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Habemus Bastard : c’est quoi cette bande dessinée qui cartonne ?

30 mai 2024
Par Robin Negre
La couverture de “Habemus Bastard”.
La couverture de “Habemus Bastard”. ©Dargaud

Sylvain Vallée et Jacky Schwartzmann mélangent le polar et la religion dans cette BD sortie le 3 mai en librairies.

Un homme en cavale, des mafieux à sa recherche et une paroisse comme planque idéale… tel est le programme d’Habemus Bastard, nouvelle bande dessinée sortie début mai aux éditions Dargaud, qui joue avec les genres entre polar, humour et satire.

Le romancier Jacky Schwartzmann — connu pour ses livres Demain c’est loin, Pension complète, Kasso ou encore Shit, tous publiés chez Le Seuil — est au scénario de cette bande dessinée très référencée. Il est également accompagné du dessinateur Sylvain Vallée à qui l’on doit Il était une fois en France (Glénat) et Katanga (Dargaud).

Habemus Bastard – Tome 1 : L’être nécessaire suit donc les aventures du père Lucien, faux curé aux méthodes peu conventionnelles, qui trouve refuge dans une paroisse du Jura, tout en gardant sous ses habits quelques armes à feu (au cas où). Entre la rencontre avec les habitants du coin, les figures du passé et les traumatismes qui ne sont jamais bien loin, le cocktail est aussi détonnant que réjouissant.

La bande-annonce de la bande dessinée Habemus Bastard.

Une ambiance façon frères Coen

Prévue en deux tomes, Habemus Bastard ne cache pas ses références et ses inspirations. En jouant la carte de l’humour noir et du polar, l’œuvre rappelle fortement le style des frères Coen (Fargo, Arizona Junior, Sang pour Sang), avec ses personnages hauts-en-couleur, ses situations cocasses et la singularité de son paysage.

Originaire du Jura, Jacky Schwartzmann écrit sur un lieu qu’il connait, avec ses spécificités et son ambiance unique.

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Habemus Bastard utilise aussi l’humour et la satire à travers son personnage principal, qui dénote particulièrement au cœur de cette paroisse et parle de la religion à sa façon. Avec un curé qui n’a pas sa langue dans sa poche et qui n’hésite pas à délivrer ses propres messages, l’œuvre rappelle l’intensité de Preacher, le comics culte de Garth Ennis et Steve Dillon. Sans conteste une BD à lire !

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