La chaîne publique diffusera, dès ce soir, le premier épisode de cette production intrigante qui a tout pour convaincre les fans de polar.
Arte, maître du polar ? Depuis plusieurs années, la chaîne franco-allemande fait découvrir au public français le « nordic noir », un genre policier particulier venu des pays scandinaves dans lequel une enquête sordide est mêlée à un paysage à la fois sublime et inquiétant. Bien qu’il ne s’agisse pas d’une série nordique, Crime à ciel ouvert s’inscrit néanmoins dans cette tradition. Et elle plaira, sans aucun doute, aux aficionados du genre.
Les ombres du passé
Retour aux sources pour l’inspecteur Maik Briegand (Misel Maticevic). Ce dernier est contraint de retourner dans sa ville natale, non pas pour des raisons festives ou pour une réunion familiale, mais à cause d’une enquête bien sinistre. En effet, le corps sans vie d’une jeune fille de 17 ans a été retrouvé à Lauchhammer, le lieu qu’il avait quitté avant la chute du mur de Berlin.
Il est rapidement confronté à d’anciens collègues, à un mariage qui a tourné au vinaigre, mais aussi à un traumatisme de jeunesse qu’il aurait préféré laisser dans son passé. Il devra alors faire équipe avec la commissaire Annalena Gottknecht (Odine Johne), une preneuse de notes compulsive pour qui Maik n’a pas le plus grand des respects.
L’une des caractéristiques les plus marquantes de Crime à ciel ouvert, c’est son environnement. Située en Basse-Lusace, à proximité de la frontière polonaise, la ville minière de l’ancienne RDA dans laquelle se déroule l’histoire semble exister hors du temps. Un reliquat du passé qui n’a pas réussi à se reconstruire véritablement après la réunification.
Cet endroit singulier et son enquête hanteront les spectateurs bien après la diffusion du dernier épisode de cette mini-série en six parties. Les amateurs de polars à la fois sombres et somptueux pourront découvrir le début de l’histoire dès ce soir sur Arte, à 20h55.
