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Micheline Presle, doyenne du cinéma, est décédée

22 février 2024
Par Robin Negre
Micheline Presle est décédée à 101 ans.
Micheline Presle est décédée à 101 ans. ©Ales Studeny/Shutterstock

La doyenne du cinéma français vient de s’éteindre, après plus de 80 ans de carrière et une filmographie marquante.

La doyenne du cinéma français, Micheline Presle, est décédée ce 21 février 2024 à l’âge de 101 ans. Elle laisse derrière elle des dizaines de films, après avoir tourné avec les plus grands metteurs en scène du siècle dernier. 

Micheline Presle débute sa carrière dans les années 1930, à l’âge de 15 ans avant de connaitre le succès grâce à Paradis perdu (1940) d’Abel Gance. Elle enchaine ensuite les rôles marquants, dont le célèbre Le Diable au corps (1947) de Claude Autant-Lara, dans lequel elle donne la réplique à Gérard Philipe. Des années 1950 aux années 1970, elle tourne avec les plus grands devant et derrière la caméra dont Alain Resnais, Jacques Demy, Claude Chabrol, Edouard Molinaro, Jean Gabin ou encore Sacha Guitry.

Elle débute également une carrière aux États-Unis à cette période, avant de revenir en France et de toucher une nouvelle génération grâce à sa participation à la série à succès Les Saintes Chéries. En 2004, elle reçoit un César d’honneur pour l’ensemble de sa carrière, et l’Académie, à un jour de la 49ème cérémonie, rend hommage à cette grande dame du cinéma français sur les réseaux sociaux.

L’Académie des César rend hommage à Micheline Presle.

Du théâtre et de la littérature

En plus du cinéma, Micheline Presle connait une belle carrière au théâtre de 1941 à 2007 et continue tout au long de sa vie à enchainer les rôles plus ou moins grands, et à collaborer avec de prestigieux artistes.

Reconnue pour son jeu toujours exemplaire, elle publie un livre d’entretiens avec l’écrivain Stéphane Lambert en 2007 (aux éditions Stock), dans lequel elle revient sur sa carrière prolifique.

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Sa fille, Tonie Marshall (disparue en 2020 à 68 ans), devient également actrice et réalisatrice, et obtient le César de la meilleure réalisation pour Vénus beauté (institut) en 2000 dans lequel sa mère joue et qu’elle retrouvera pour le film France Boutique (2003).

En s’éteignant, le septième-art français perd sa doyenne, qui aura marqué durablement 80 ans de cinéma.

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