À l’occasion de la Saint-Valentin, certains journalistes de L’Éclaireur se sont laissés aller à quelques recommandations romantiques. Verdict.
La Saint-Valentin approche à grands pas, l’occasion pour L’Éclaireur de vous souffler quelques idées de sorties, mais aussi pour la rédaction et ses membres de revenir sur les œuvres qui leur rappellent la fête des amoureux, et évoquent l’amour. Après le duel autour des films et séries romantiques, de Love Actually (2003) à N’oublie jamais (2004) en passant par Friends (1994-2004), nous avons décidé de donner la parole aux journalistes de la rubrique Culture afin qu’ils dévoilent leurs coups de cœur spécial Saint-Valentin.
De la photo au théâtre en passant par le cinéma
Pour Léa, la fête de l’amour rime avec art, et plus particulièrement avec photographie. Imaginer comme un outil d’altérité, et grâce aux talents de la photographe, Pixy Liao, l’appareil photo devient le reflet de l’autre. « Dans Hug by the Pond, par exemple, l’artiste se met en scène avec son compagnon, et nous laisse entrevoir le délicat mirage de deux amants au creux des bois, laissant flotter sur un irréel piédestal la fragilité laiteuse de leurs corps » explique notre journaliste avant de poursuivre : « Dans cette nature majestueuse et froide, dangereusement ouverte, ils offrent avec tranquillité, dans une douce étreinte, le secret de leur affection. »
Pour Thomas, l’amour prend plusieurs formes. La première, celle d’une bande-dessinée baptisée Un Océan d’amour (Delcourt) de Grégory Panaccione et Wilfrid Lupano. Un livre où l’amour a la saveur des embruns ! Dans ce roman graphique paru en 2014, un marin prend la mer, et sa femme l’attend en tenue traditionnelle bretonne avant de partir à sa recherche.
« N’en disons pas plus sur cette bande dessinée qui n’en dit pas beaucoup, elle non plus » nous tease ainsi Thomas, « car grâce à la simple puissance évocatrice des images, Un océan d’amour parvient à faire de ce conte sans paroles une aventure pleine de délicatesse, où l’amour se hisse haut ! »
Pour les amoureux qui préféreraient une idée sortie à l’occasion de la Saint-Valentin, selon notre journaliste culture, c’est la pièce Oublie-moi, véritable pépite scénique qu’il faut foncer voir.
« Comment ne pas citer ce spectacle qui a tout raflé lors de la dernière Cérémonie des Molières ? D’après In Other Words de Matthew Seager, Oublie-moi est une histoire adaptée et mise en scène par Marie-Julie Baup et Thierry Lopez dont le titre annonce d’ores et déjà la couleur. Le point de départ ? Un couple, Jeanne et Arthur, vivent une histoire d’amour. Mais il est possible que la mémoire commence à faire défaut à Arthur… Un spectacle plein d’émotions, où le couple devient une équipe, d’où l’on ressort en comprenant différemment ce que peuvent vouloir dire des mots comme : accompagner, soutenir. Aimer. »
Toutes ces idées nous rappellent à quel point l’amour reste l’une des plus belles sources d’inspiration artistiques. La Saint-Valentin serait-elle finalement intouchable ? C’est en tout cas la question que se pose Benoît après avoir constaté l’échec en 2001 de Mortelle Saint-Valentin, tiré de toute une génération de slasher. En effet, la touche horrifique, tout comme les clichés qu’il convoquait ont vite fait sombrer l’œuvre.
De quoi se demander si le film qui déconstruira la fête des amoureux existera un jour. D’ici là, Benoît compte en tout cas « renoncer et se laisser conquérir par une bonne comédie romantique telle que Coup de foudre à Notting Hill, un plaid bien chaud sur les genoux, en mangeant des chocolats, seul, à deux, à trois… »
