La Villa Arson a inauguré ce samedi 17 juin sa programmation estivale riche et diverse avec trois nouvelles expositions.
Située sur la colline de Saint-Barthélemy, au nord de Nice, la Villa Arson a inauguré son programme estival, ce samedi 17 juin. Seule institution nationale dédiée à l’art contemporain à réunir un centre d’art, une école supérieure d’art, une résidence d’artistes et une bibliothèque spécialisée, le lieu accueillera jusqu’au 27 août trois nouvelles expositions.
Les visiteurs pourront ainsi découvrir Rewinding Internationalism, une exposition collective réunissant 40 artistes du monde entier et Jazira, première exposition monographique en France de l’artiste algérienne, El Meya. Enfin, Resonating Ceramics liera céramique et son, au travers des projets de recherche-création réalisés par les étudiants de quatre écoles supérieures d’art.
Un programme éclectique
Lancé dans les années 1990, Rewinding Internationalism, projet de recherche du commissaire d’exposition au Van Abbemuseum d’Eindhoven, analyse la construction de l’internationalisme au travers de plusieurs scènes artistiques en Europe et dans le monde. L’exposition, présentée dans les espaces labyrinthiques de la Villa Arson, tente de mettre à jour les implications qui lient les années 1990 à notre époque traversée par des crises écologiques, biologiques et géopolitiques de plus en plus profondes et continues.
Tirant son nom du mot arabe pour « île », Jazira présente, quant à elle, une série de peintures de l’artiste El Meya, réalisées en Algérie ainsi qu’au cours de sa résidence à la Villa Arson. Les oeuvres, inspirées par l’imaginaire collectif et l’histoire de son pays seront présentées dans la galerie carrée de la Villa Arson.
Projet de quatre écoles supérieures d’art, Resonating Ceramics rassemble le travail de vingt participants, travaillant la relation entre le matériau céramique et le son. Le grand hall et les terrasses de la Villa Arson accueillent désormais des créations brouillant les sens, la perception visuelle et sonore.