En janvier, les organisateurs avaient fait face à plusieurs menaces de boycott de la part de groupes programmés, suite à l’annonce de Perpignan comme ville d’accueil de l’édition 2023.
Le début d’année s’est voulu mouvementé pour les organisateurs des Déferlantes, festival de musique « éclectique et multigénérationnel » qui se tient dans la région Sud de France depuis 2007. En effet après l’annonce de Perpignan, ville dirigée par le Rassemblement National, comme nouvelle terre d’accueil de l’édition 2023, le groupe Indochine, connu pour son engagement contre l’extrême droite, suivi de près par Louise Attaque avaient menacé l’organisation de se retirer de la programmation, estimant inacceptable le fait « d’être mis devant le fait accompli de ce choix » dans les colonnes du Monde.
En demandant « expressément à la direction des Déferlantes de déplacer ce festival dans un autre lieu » faute de quoi ils annuleraient leur venue, le mouvement initié par Indochine avait forcé l’organisation, qui dans un premier temps revendiquait un festival non politisé, à se mettre en recherche d’un nouveau lieu.
Le Barcarès finalement décidé
C’est donc après trois semaines de prospection et de concertations avec les artistes que la ville du Barcarès a été retenue. Le festival est originaire de la région et se devait d’y rester fidèle, de plus la ville du Barcarès est un site connu des festivaliers pour recevoir depuis 2009 sur son front de mer le festival Electrobeach, plus grand festival français de musique électronique.
L’année dernière Les Déferlantes avaient accueilli plus de 100 000 festivaliers durant ses quatre jours. Ce qui devrait être facilement égalé cette année compte tenu de la programmation parmi laquelle on retrouvera Lomepal, Izia, Sting, Pomme, Scorpions ou encore la superstar Rosalía, tout juste récompensée d’un Grammy Award.
L’annonce de Barcarès s’est accompagnée d’une video de présentation du site comme il a été imaginé, de quoi s’y projeter en attendant l’été.
Les Déferlantes, du 6 au 9 juillet au Barcarès
