Prise en main

On a testé l’Alienware M15 en version extrême

14 mars 2019
Par Christian Ferreol
On a testé l'Alienware M15 en version extrême
©dr

Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de tester un ordinateur gaming équipé de ce qui se fait de mieux sur le marché en termes de composants. C’est donc avec une grande attente que nous avons commencé le test de l’Alienware M15, dans une version sur-vitaminée.

Ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de tester un ordinateur gaming équipé de ce qui se fait de mieux sur le marché en termes de composants. C’est donc avec une grande attente que nous avons commencé le test de l’Alienware M15, ici proposé dans une version sur-vitaminée.

Le top, tout simplement

Si vous avez l’habitude de nous lire, vous avez peut-être lu notre test d’une version plus modeste -façon de parler !- de l’Alienware M15. La version que nous recevons aujourd’hui est équipée du top actuel en matière de composants. A commencer par son processeur, un Intel Core i9 8950HK à 6 cœurs, cadencé à 2,9 GHz (fréquence max 5 GHz). Continuons avec ses 16 Go de mémoire vive (RAM) type DDR4-2666 en Dual Channel. Le stockage est confié à un combo disque SSD PCIe/NVMe Toshiba de 256 Go + disque dur 1 To d’origine Seagate, du moins sur l’exemplaire de ce test. L’affichage est assuré par un écran 15,6″, 120 Hz, de résolution Full HD et antireflets. La carte graphique ne fait pas dans la dentelle puisque nous avons tout simplement une NVidia RTX2080 type Max-Q dotée de 8 Go de mémoire dédiée, le top ! Le tout sous un joli design rouge (un peu salissant) et dans un format très compact pour la catégorie.

Alienware M15

 Alienware M15

Il ne lui manque vraiment rien !

Le clavier de type chicklet est rétroéclairé, comme il se doit sur tout PC Gaming qui se respecte. Le M15 est bien évidemment doté d’un pavé numérique, d’un trackpad -plutôt réactif- et d’un combo casque / micro. Côté connectique, on a 3 ports USB 3.1, un port Thunderbolt format USB Type C réversible, une sortie hdmi, un port Gigabit Ethernet Killer E2500, etc. Du point de vue de la connectivité, on parle de Bluetooth 5.0 et de wifi ac Killer 1550. L’Alienware M15 est livré avec son alimentation, relativement massive, mais on peut comprendre qu’une telle configuration nécessite un gros moteur.

 

Alienware M15

Mise en route

Un appui sur le fameux bouton en forme d’extraterrestre, signature de la marque Alienware, lance la bête. La mise en route est très rapide, c’est le moins qu’on puisse attendre avec une telle configuration. Et dès le premier lancement, c’est la qualité de l’écran qui frappe. Très contrasté, particulièrement confortable, il est doté d’un traitement antireflet qui le rend aussi appréciable en milieu lumineux qu’en environnement plus sombre. 

 Alienware M15

Jeu vidéo

Pour les besoins du test, j’ai installé un jeu récent mais pas forcément très bien optimisé, je veux parler de Metro Exodus. L’installation s’est révélée étrangement plus longue que sur une vielle configuration de bureau, ce qui parait étrange étant donné les forces en présence. Par contre, une fois installé, le M15 fait parler la poudre. Testé auparavant sur mon fidèle coucou, vieillissant mais encore vaillant (Intel Core i7-3770 overclocké, 8 Go de mémoire DDR3, carte graphique NVidia GTX970, disque SSD + disque dur), ce jeu m’avait un peu déçu par son manque de fluidité et de finesse graphique. Rien à voir sur le M15, le niveau de détail est ahurissant et la fluidité sans la moindre faille. Le rendu des détails dans les environnements souterrains est particulièrement bluffant. Bien que plus familier des claviers d’ordinateurs de bureau pour jouer aux FPS, j’ai vite trouvé mes marques avec celui du M15. 

 Alienware M15

Alienware M15

Alienware M15

Multimédia, du tout bon

Superbe, c’est le mot qui vient à l’esprit quand on lance une vidéo sur le M15. Sur une démo utilisée par Sony sur ses téléviseurs, les rendus d’un steak posé sur la grille d’un barbecue ou d’un poisson cuisant au four sont tellement fins et crédibles qu’on en a littéralement l’eau à la bouche. En passant à un extrait du film « The Avengers » on se régale non seulement grâce à la qualité de l’écran mais aussi à celle de la prise jack. Testé sur un casque Steelseries Arctis 5 2019, le son est de très bonne facture, et on apprécie avec un vrai plaisir les bandes sons de films, mais aussi les effets dans les jeux ou vos titres musicaux préférés, grâce à sa bonne prise casque.

Alienware M15

 M15

Oui mais…

Tout n’est pas parfait avec ce superbe ordinateur. D’abord, et on l’avait déjà remarqué sur la première configuration M15 testée, il est relativement bruyant. Grosse configuration oblige, la ventilation interne est souvent mise à contribution, et cela s’entend. Je me suis entendu dire par une joueuse acharnée que ce n’est pas gênant en soi puisque lors des parties on porte un casque, ce qui relativise cet inconvénient. Certes, mais il lui arrive de partir au quart de tour même lors d’utilisation moins exigeantes que le jeu vidéo ce qui est plus embêtant. Il chauffe aussi pas mal, ce qui explique le déclenchement fréquent du ventilateur.  

J’ai aimé J’ai moins aimé
 Le design  Le bruit !
 La puissance  Le dégagement de chaleur
 L’écran  Les traces de doigt
 La finition  
 La polyvalence  
 La connectique  
 La configuration équilibrée  

L’un dans l’autre, l’Alienware M15, dans cette configuration extrême, est un vrai bijou de puissance. Dommage que le dégagement de chaleur et le niveau de bruit ne soient pas parfaitement maîtrisés, ce qui gâche un peu la fête. Ce n’est pas ce qui arrêtera les fans de la marque, nombreux, pas plus que les amateurs de jeu PC sans concession, qui pourront aligner les FPS et jouer aux tous derniers jeux avec les détails poussés à fond. Les veinards !

Article rédigé par
Christian Ferreol
Christian Ferreol
Conseiller fnac.com high tech