
Téléviseur OLED haut de gamme, le Philips 65OLED849-12 affiche une image qui en met plein la vue.
En résumé
Téléviseur OLED haut de gamme, le Philips 65OLED849-12 affiche une image qui en met plein la vue. Luminosité et taux de contraste élevés sans même activer le HDR, noirs profonds et angles de vision très larges, tout y est. Seule la gestion des dégradés et la fidélité des couleurs restent perfectibles, sans pour autant venir gâcher l’expérience du téléspectateur. Ce dernier profitera d’un équipement très complet, même si on aurait préféré trouver quatre entrées HDMI 2.1 plutôt que deux.
Note technique
Les plus et les moins
- La qualité générale des images
- Le taux de contraste et les angles de vision
- L'équipement très complet
- La fidélité des couleurs et les dégradés perfectibles
- Deux entrées HDMI 2.1 sur quatre
Détail des sous notes
Notre test détaillé
Prise en main / ergonomie
TP Vision, qui distribue ses téléviseurs sous la marque Philips, s’est illustré avec des modèles performants et bien équipés. Positionné en haut de gamme, le Philips 65OLED849-12 tente donc de reprendre la même formule et vient se frotter aux bancs d’essai du Labo Fnac. En matière de style, le constructeur a choisi un design très classique, mais qui ne manque pas d’élégance grâce à un cadre métallique dont les bords sont vraiment très fins. De quoi mettre la dalle OLED 4K Ultra HD de 65 pouces pleinement en valeur.

Du côté des aspects pratiques, le Philips 65OLED849-12 conserve le pied central en chrome satiné qu’on a déjà vu sur la génération précédente. Relativement étroit, celui-ci a l’avantage de permettre l’installation du téléviseur sur un meuble de taille modeste. Un montage sur le mur est aussi tout à fait possible avec un support standard de 300×300 mm. Dans les deux cas, il sera possible de profiter de l’Ambilight exclusif aux téléviseurs Philips qui, on le rappelle, diffuse de la lumière à l’arrière du téléviseur, dont la couleur et l’intensité varient en fonction de l’image affichée à l’écran.

On le disait en préambule, les téléviseurs Philips haut de gamme affichent un équipement digne de leur rang. Le Philips 65OLED849-12 dispose ainsi de quatre entrées HDMI, mais seulement deux sont des HDMI 2.1, quand les concurrents les plus prestigieux en proposent désormais quatre.
Quoiqu’il en soit, le Philips 65OLED849-12 est ainsi compatible 4K 120 images par seconde et prend en charge le VRR et l’ALLM, ainsi que les technologies G-Sync de Nvidia et AMD FreeSync. Si cela ne vous parle pas, sachez que l’ensemble se destine aux joueurs qui sont équipés d’une console de dernière génération. Notez également que l’entrée HDMI 2 prend en charge l’eARC qui permet de rediriger le flux audio du téléviseur vers un appareil externe tel qu’une barre de son ou un ampli home cinéma par exemple. Deux ports USB (contre trois précédemment) sont également intégrés, mais toujours pas de Type C à l’horizon, malheureusement. Viennent enfin un port Ethernet RJ45 pour une connexion filaire au réseau local, une sortie audio numérique optique, une sortie casque, un port CI+ et les connecteurs antenne-satellite. Enfin, la connexion wifi évolue pour passer du 802.11ac au 802.11 ax (wifi 6) quand le Bluetooth 5.2 reste de mise.

Philips s’était illustré par le passé avec son partenariat avec la prestigieuse marque britannique Bowers & Wilkins. Ce n’est malheureusement plus d’actualité et le Philips 65OLED849-12 doit se contenter d’une architecture audio plus classique, mais néanmoins puissante. Celle-ci repose sur un système de type 2.1 avec quatre haut-parleurs de 10 W et un woofer de 30 W. Une puissance totale généreuse de 70 W qui est associée à la prise en charge des pistes Dolby Atmos et DTS:X. Le Philips 65OLED849-12 bénéficie en outre de traitements audio destinés à améliorer les dialogues, renforcer les graves ou ajuster le volume pour une écoute de nuit. L’intelligence artificielle n’a bien entendu pas été oubliée et est utilisée pour étalonner et régler automatiquement le son.

On l’a mentionné plus haut, le Philips 65OLED849-12 est équipé du système Ambilight exclusif à la marque. Il repose sur trois rangées de LED à l’arrière du téléviseur (sur les côtés et le dessus), qui diffusent de la lumière sur le mur afin de renforcer l’immersion et donner l’impression que l’image déborde de l’écran. La couleur et l’intensité de l’Ambilight varient en fonction du contenu. De plus, différents modes sont proposés, par exemple pour synchroniser les effets lumineux au son de la musique. En revanche il n’est plus possible d’associer l’Ambilight avec des éclairages Philips Hue. Enfin, la télécommande est équipée d’un bouton dédié afin de désactiver l’Ambilight à tout moment.

À l’instar de ses prédécesseurs, le Philips 65OLED849-12 est animé par Google TV. Rien de bien nouveau sur ce point avec une fluidité du système d’exploitation qui propose une interface simple à appréhender. Autre avantage de Google TV, le téléviseur peut accéder au store Google Play pour télécharger de très nombreuses applications en plus de celles qui sont déjà installées. Au rayon des nouveautés, Philips a intégré le protocole Matter afin d’intégrer le Philips 65OLED849-12 dans un réseau domotique existant. À ce titre, le micro de la télécommande (récemment simplifiée) pourra activer Google Assistant qui est disponible nativement, ou les appareils équipés d’Alexa.
Le Philips 65OLED849-12 est un téléviseur 4K Ultra HD (3 840×2 160 pixels) doté d’une dalle OLED de 65 pouces. Il est équipé du processeur P5 AI Perfect Picture Engine qui met à profit l’intelligence artificielle et l’apprentissage profond pour améliorer la qualité des images. Fidèle à son habitude, Philips offre la prise en charge de tous les formats HDR, tant le Dolby Vision que le HDR10+ Adaptative ou le HLG. Certifié IMAX Enhanced, le Philips 65OLED849-12 dispose en outre de différents modes d’image. Pour autant, toutes ces fonctionnalités sont désactivées lors des tests du Labo Fnac. Il est ainsi possible de comparer tous les téléviseurs sur un pied d’égalité.
Contraste
Les téléviseurs OLED récents de Philips ont la particularité d’afficher une luminosité relativement élevée en sortie de boîte pour une dalle de ce type. Ce fut notamment le cas du 65OLED908, sur lequel le Labo Fnac a relevé 178 cd/m2. Sans faire aussi bien que ce dernier, le Philips 65OLED849-12 ne démérite pas, tant s’en faut. En effet, le Labo Fnac a mesuré une luminosité de 147 cd/m2 dans l’axe, sans même activer le HDR, rappelons-le encore une fois. Associé à des noirs d’une profondeur sans pareil grâce aux pixels autoémissifs qui s’éteignent complètement avec l’OLED, le téléviseur affiche un taux de contraste absolument parfait et obtient la note maximale à cette première série de tests du Labo Fnac.
Progressivité
Pour évaluer la progressivité des téléviseurs et donc leur fidélité, le Labo Fnac compare la courbe de gamma du signal vidéo de la source en entrée à celle du signal en sortie. Dans le meilleur des mondes, les deux courbes doivent être aussi linéaires que possible. Si le niveau de luminosité et le taux de contraste sont clairement les points forts de ce téléviseur, on ne peut pas en dire de même de la courbe de gamma. Comme on peut le voir ci-dessous, le Philips 65OLED849-12 affiche exactement le même profil que d’autres modèles de la marque testés par le Labo Fnac (Philips 65OLED908 ou encore Philips 42OLED808-12).
Qu’est-ce que cela veut dire concrètement pour le téléspectateur ? Le Philips 65OLED849-12 manque de précision dans l’affichage des dégradés et des niveaux de gris. Un phénomène qui pourra être notamment visible dans les scènes compliquées, par exemple quand il s’agit d’afficher un paysage brumeux ou des nuages. Ceci étant, s’il empêche le Philips 65OLED849-12 d’obtenir la note maximale à ce test, ce phénomène n’aura que peu d’impact quand on regarde la télévision.

Par ailleurs, la deuxième partie du test du Labo Fnac consiste à effectuer des mesures dans cinq zones d’observation, en faisant varier l’angle de 45 degrés. Ce faisant, on simule les différentes positions d’observation du téléviseur, comme lorsque le téléspectateur prend place en face du téléviseur ou sur le côté. Autre point fort de la technologie OLED, les angles de visions sont extrêmement larges et la luminosité parfaitement homogène où qu’on se trouve. Ainsi, le Philips 65OLED849-12 affiche 147 cd/m2 aussi bien dans l’axe que sur les côtés, un excellent résultat là encore.
Directivité
Lors du test de directivité, le Labo Fnac évalue une éventuelle dérive des couleurs qui dépend là aussi du point d’observation. Pour ce faire, la luminosité est réglée au maximum, tandis que des mesures sont réalisées sur plusieurs points avec des positions différentes. Dit autrement, ce test permet au Labo Fnac d’évaluer les performances du téléviseur dans les angles, et plus particulièrement le niveau des noirs et du taux de contraste.
Les angles de vision très larges offerts par la technologie OLED permettent non seulement de bénéficier d’une luminosité uniforme où que les téléspectateurs soient assis, mais aussi des noirs et un taux de contraste irréprochables.
Colorimétrie
Comme le Philips 65OLED908 avant lui, le 65OLED849-12 bute sur le test de colorimétrie du Labo Fnac. Certes, le téléviseur est capable de couvrir le triangle de référence DCI-P3, mais on déplore aussi un léger décalage, qui est surtout marqué dans les bleus.

Là encore, avec des couleurs extrêmement riches, le Philips 65OLED849-12 ne déçoit pas, mais on en attendait plus de la dalle OLED.
Uniformité
La plupart du temps, les téléviseurs de grande taille sont mis à rude épreuve par les tests d’uniformité du Labo Fnac. Ce n’est pas le cas du Philips 65OLED849-12 malgré sa dalle OLED de 65 pouces. En effet, celui-ci se classe parmi les meilleurs dans cet exercice. Notamment avec une luminosité bien uniforme sur toute la surface de la dalle et un écart négligeable de 13 % seulement entre le point le plus lumineux et le point le moins lumineux. En effet, en divisant la dalle de 65 pouces du Philips 65OLED849-12 en 35 zones de même taille, le Labo Fnac a relevé un maximum de 93 cd/m2 au centre de l’écran, et un minium de 81 cd/m2 dans le coin supérieur droit.
Cet excellent résultat va de pair avec un écart d’uniformité dans les couleurs qui ne viendra pas non plus gâcher le spectacle. En effet, avec un Delta U’V’ de 0,0046 (plus ce chiffre est proche de zéro et plus les couleurs sont fidèles), le Philips 65OLED849-12 fait partie des meilleurs téléviseurs en termes d’uniformité.
Conclusion
Téléviseur OLED haut de gamme, le Philips 65OLED849-12 affiche une image qui en met plein la vue. Luminosité et taux de contraste élevés sans même activer le HDR, noirs profonds et angles de vision très larges, tout y est. Seule la gestion des dégradés et la fidélité des couleurs restent perfectibles, sans pour autant venir gâcher l’expérience du téléspectateur. Ce dernier profitera d’un équipement très complet, même si on aurait préféré trouver quatre entrées HDMI 2.1 plutôt que deux.